Ligne d'Étampes à Auneau-Embranchement

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ligne
d'Étampes à Auneau-Embranchement
Image illustrative de l’article Ligne d'Étampes à Auneau-Embranchement
Tracé partiel de la ligne entre Saint-Escobille et Auneau, fin XIXe siècle - début XXe siècle.
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1893
Fermeture 1969
Concessionnaires Paris - Orléans (1883 – 1938)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 549 000
Longueur 32,864 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 10 
Nombre de voies 0
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire SNCF

La ligne d'Étampes à Auneau-Embranchement est une ancienne ligne ferroviaire française, qui reliait les gares de Étampes et d'Auneau, dans les départements de l'Essonne et d'Eure-et-Loir, aujourd'hui déclassée.

Cette ligne constitue la ligne 549 000 du Réseau ferré national.

Historique[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La ligne d'Étampes à Auneau portait le numéro 39 dans le plan Freycinet. Elle devait constituer une ligne transversale prévue pour relier Melun à Chartres et rattacher ainsi le réseau du PLM à celui d'Orléans. Seule la section d'Étampes à Auneau sera construite[1].

La ligne a été mise en service le d'Étampes à Auneau-Embranchement.

Le , la ligne est fermée au service voyageurs. Un trafic fret subsistera jusqu'en . La ligne sera entièrement déférée entre 1973 et 1977.

Une piste cyclable de 5 km est aménagée d'Étampes à Chalo-Saint-Mars.

Chronologie[modifier | modifier le code]

  •  : déclaration d'utilité publique, au titre de l'intérêt local, de la section de la ligne comprise dans le département d'Eure-et-Loir[2]. La section est concédée à la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen[3].
  •  : reclassement de la section de la ligne comprise dans le département d'Eure-et-Loir dans le réseau d'intérêt général à la suite de la faillite de la Compagnie du chemin de fer d'Orléans à Rouen[3],[4].
  •  : concession à la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans[5].
  •  : déclaration d'utilité publique de la section de la ligne comprise dans le département de Seine-et-Oise[6].
  •  : ouverture de la ligne.
  •  : fermeture au service voyageurs.
  •  : fermeture de la section Étampes — Saint-Hilaire au service marchandises.
  •  : déclassement de la section Étampes — Sainville (PK 57,502 — PK 77,260)[7].
  •  : fermeture de la section Sainville — Auneau au service marchandises.
  •  : déclassement de la section Sainville — Auneau (PK 77,260 — PK 86,080)[8].
Section Longueur (km) Date de concession Date d'ouverture Date de fermeture aux voyageurs Date de fermeture aux marchandises
Étampes - Saint-Hilaire - Chalo 6,7
Saint-Hilaire - Chalo – Sainville 16,2
Sainville – Auneau-Embranchement 10,1

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Ligne[modifier | modifier le code]

La ligne, d'une longueur de 33 km, dont 19 en Seine-et-Oise et 14 en Eure-et-Loir, reliait la gare d'Étampes à celle Auneau. Construite en voie unique, des acquisitions foncières avaient été prévues pour un doublement des voies, qui ne sera jamais effectif.

Cette ligne possédait un profil plutôt facile avec des rampes de 10 ‰ et des rayons de courbure de 500 m maximum.

Gares et arrêts[modifier | modifier le code]

La ligne comportait six gares et deux arrêts :

Ouvrages d'art[modifier | modifier le code]

Exploitation de la ligne[modifier | modifier le code]

Horaires[modifier | modifier le code]

Fiche horaire de la ligne au début à partir de 1929.

À son ouverture, la ligne était desservie par deux trains de voyageurs par jour dans chaque sens ; un le matin et un le soir. La desserte passa à trois trains par jour et par sens à partir de 1920. À la vitesse de 50 km/h, le trajet complet s'effectuait en 50 minutes. Le train supplémentaire était un train mixte voyageurs et marchandises[1].

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

Les trains de voyageurs étaient tractés par des locomotives de type 1-2-1, dites « Forquenot ». Les trains de marchandises étaient tirés par des 0-3-0, puis par des 0-4-0 et des 2-3-0. Des locomotives 141 TB (ex 141 T PO 5616 à 5740) remplacèrent les Forquenot avant la fermeture de la ligne[1].

Galerie de photographies[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Roger Bailly, 150 ans de Chemin de Fer en Essonne, Éditions Amatteis, , 256 p. (ISBN 2868491472), p. 147-152.
  2. Ministre des Travaux publics. Arrêté n°467 du 31 juillet 1871 qui déclare d'utilité publique l'établissement de divers Chemins de fer d’intérêt local dans le département d'Eure-et-Loir. Bulletin des lois de la République Française, XIIe série, n°59, 29 août 1871
  3. a et b . Ludovic Claudel, Atlas historique des chemins de fer français, t. 2, Condé-en-Normandie, La Vie du rail, , 400 p. (ISBN 9782370620927), p. 62 et 225.
  4. Ministre des Travaux publics. Loi n°8248 du 31 juillet 1879 qui incorpore dans le réseau d'intérêt général divers Chemins de fer d’intérêt local. Journal Officiel de la République Française du 1er août 1879. Bulletin des lois de la République Française, XIIe série, n°4614, 25 août 1879
  5. Ministre des Travaux publics. Loi n°14217 du 20 novembre 1883 qui approuve la Convention passée, le 28 juin 1883, entre le Ministre des Travaux publics et la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Orléans. Journal Officiel de la République Française du 21 novembre 1883. Bulletin des lois de la République Française, XIIe série, n°834, 21 mai 1884.
  6. Ministre des Travaux publics. Loi n°15137 du 16 janvier 1885 qui déclare d'utilité publique la concession définitive à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans de la ligne de la limite de Seine-et-Oise vers Auneau à Étampes. Journal Officiel de la République Française du 17 janvier 1885. Bulletin des lois de la République Française, XIIe série, n°904, 18 mars 1885
  7. Ministère des Transports. Décret du 28 mars 1972 portant déclassement de sections de lignes de chemin de fer d'intérêt général. Journal Officiel de la République Française du 6 avril 1972, p. 3615.
  8. Secrétariat d'État aux Transports. Décret du 24 février 1975 portant déclassement de lignes, sections de lignes ou raccordement de chemins de fer d'intérêt général. Journal Officiel de la République Française du 8 mars 1975, pp. 2619-2620.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]