Lherm (Lot)
Lherm | |||||
![]() Village de Lherm. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Cahors | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors | ||||
Maire Mandat |
Jean-Albert Reix 2020-2026 |
||||
Code postal | 46150 | ||||
Code commune | 46171 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lhermois | ||||
Population municipale |
228 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 34′ 06″ nord, 1° 14′ 47″ est | ||||
Altitude | Min. 114 m Max. 306 m |
||||
Superficie | 13,47 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Puy-l'Évêque | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Lherm est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Lhermois.
Géographie[modifier | modifier le code]
Lherm est un village installé en pays Bourian, entouré de prairies verdoyantes et forêts. La commune, à vocation agricole, est située dans le canton de Catus, à une vingtaine de kilomètres de Cahors.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le toponyme Lherm est basé sur èrm du latin eremus et désignait, dans ce cas, un village ecclésiastique[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Autrefois, Lherm était un haut lieu de l'exploitation du minerai de fer. En 1329, la première mouline de fer du Quercy apparaît dans l'hommage rendu par le seigneur de Péchaurié à l'évêque de Cahors. La mouline de Péchaurié a fonctionné jusqu'au XIXe siècle. Le seigneur de Péchaurié possédait des mines de fer sur le gisement du Pech des Minies ou de las Caselas situé entre le bourg de Lherm et la vallée de la Masse. Les forges du bourg de Lherm se sont maintenues jusqu'au XVe siècle malgré la multiplication des moulines[3].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6]. En 2018, la commune comptait 228 habitants[Note 1], en diminution de 3,39 % par rapport à 2013 (Lot : −0,3 %, France hors Mayotte : +2,36 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux-dits[modifier | modifier le code]
En dehors du bourg, la commune de Lherm comprend 24 lieux-dits : la Fontaine, la Butte, Tournebride, Lamouroux, Laborie, Moulineau, Lapoujade, Combe Étroite, Borie de Ritou, Bouzan, Cussoyre, Gillounègre, Jamenègre, Mas Sarrat, Joncassou, Laboissierette, Lafillou, Laute, le Barbut, les Brugoux, Les Estanels, Meyrissou, Péchaurié, Sardines, Vaysse.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption (XIe siècle) abrite dans son chœur un monumental retable baroque en bois doré. En forme de triptyque "paravent", il a été attribué à la famille Tournié, sculpteurs de Gourdon.[9]
Une de ses caractéristiques est son clocher carré.
On pénètre dans cette église par une porte de style Renaissance qui date de la restauration du XVIe siècle.
Des vitraux contemporains illuminent la sobre nef voûtée. L'église a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le [10] - Maison urbaine dite le "château" ou la "maison Carlier", des XVe, XVIe et XVIIe siècles inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le [11],[12].
- Ancienne église paroissiale Saint-Cygne du XIIe siècle, près de Mas Sarrat, sur la route vers Jamenègre[13].
- Château de Péchaurié, construit à la fin du XIIIe siècle par la famille de Saint-Gily. Il est pillé pendant la guerre de Cent Ans et les guerres de religion. En 1462, Jean de Saint-Gily, seigneur de Péchaurié, dénombre les fiefs qu'il tient de l'évêque de Cahors autour de Péchaurié : dans les paroisses de Vaysse, des Arques et de Goujounac, et des édifices à Lherm[3]. Le château passe à la famille de Vassal par le mariage Françoise de Saint-Gily, en 1670. Le château est alors dans un état général de délabrement. Le dernier Vassal propriétaire du château le donne à la commune qui installe une école dans la chapelle. Il est restauré à partir de 1978 par son nouveau propriétaire[14].
- Église Saint-Martin de Vaysse construite à l'initiative de Jean de Saint-Gily, seigneur de Péchaurié, à partir de 1627, à la Mouline[15].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Armand-Augustin de Vassal de la Garde, lieutenant au régiment de Rohan-Soubise, puis au régiment d'Hervilly, chevalier de Saint-Lazare, cinquième fils de Pierre-Marc de Vassal, seigneur de Péchaurié, de Vaysse et de L'Herm, et de Marie-Anne Le Lard de Rigoulières[16], né en 1756 au château de Péchaurié à côté du territoire de la commune des Arques, fusillé à Vannes à la suite de l'expédition de Quiberon, en 1795[17]. Son frère, Bertrand de Vassal, baron de Saint-Gily (ou Saint-Gély), résidait au château et n'a pas été inquiété pendant la Révolution[18].
- Roger Frey, ancien ministre de l'Intérieur, édifia sa demeure à Lherm[19].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 115.
- Jean Lartigaut, Les moulines à fer du Quercy vers 1440 - vers 1500, p. 279-293, dans Annales du Midi, 1969, tome 81, no 93 (lire en ligne)
- « Les maires de Lherm », sur Site francegenweb, (consulté le 22 octobre 2017).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Philippe Loiseleur des Longchamps, "Les retables des Junies et de Lherm (Lot)", Allocution prononcée à la sortie V.M.F. du 5 août 1996. Exemplaire dactylographié. Archives Familiales.
- « Église Notre-Dame », notice no PA00095135, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison », notice no PA00095136, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Patrimoine du Lot : demeure dite château dite maison Carlier (Lherm)
- Patrimoines Midi-Pyrénées : église paroissiale Saint-Cygne
- Patrimoines Midi-Pyrénées : château
- L. Combarieu, Construction d'une église paroissiale au XVIIe siècle. Extrait des Archives de l'église de Vaysse, p. 16-22, dans Bulletin de la Société des études du Lot, 1902, tome 27 (lire en ligne)
- Chevalier de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la Couronne, des principales familles nobles du royaume, tome 5, p. 84-85, Artus Bertrand libraire, Paris, 1825 (lire en ligne)
- (lire en ligne)
- Catherine Didon, Châteaux, manoirs et logis : le Lot, p. 146, Association Promotion Patrimoine, Éditions patrimoines & médias, Chauray, 1996 (ISBN 2-910137-18-X)
- . Michel-Alexis Montané, Leadership politique et territoire : des leaders en campagnes, Éditions L'Harmattan, , 311 p., p. 40
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.