Lettre à Hérodote

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Portrait d'Épicure. Marbre du Pentélique, copie romaine (Ier siècle ap. J.-C.) d'un original grec du IIIe siècle av. J.-C.

La Lettre à Hérodote est un texte que le philosophe grec Épicure adresse à son disciple Hérodote (homonyme de l'historien) dans lequel il fait un résumé de sa physique, exposant sa conception de l'univers et de la Nature. Il est utile de la connaitre et de la comprendre pour comprendre la Lettre à Ménécée.

Explication[modifier | modifier le code]

Épicure s'inspire de la théorie des atomes de Démocrite. Il est donc atomiste mais aussi moniste (tout ce qui existe est matériel, y compris l’âme, les Dieux, l'amour etc). Tout est constitué d'atomes, qui sont la plus petite partie de l'univers, insécable. Ces atomes sont perpétuellement en mouvement. Des mouvements dans tous les sens et parfois, sans raisons, les atomes dévient de leur trajectoire. Cette déviation est appelé clinamen, (mot latin utilisé par Lucrèce, poète romain vulgarisateur d'Epicure ) .

Ces atomes ont parfois des formes ou une vitesse différente, différentes finesses également. Cela explique les différences de matières. Les atomes de la main et ceux du bois ne sont pas les mêmes. Ces atomes sont éternels, immuables donc le nombre d'atomes dans l'univers ne croît ni ne décroît jamais.

La science pour Épicure n'est pas un but mais un moyen pour arriver à sa fin : le bonheur. Il ne cherche pas de preuve absolue dans le domaine des sciences, juste que ce soit vraisemblable et convaincant.

L'univers est infini avec des mondes en nombres infinis qui naissent et périssent. Tout dans l'univers est soumis à la mort excepté les Dieux. Ceux-ci, bienheureux, situés dans un autre univers, ne s'occupent pas des affaires humaines.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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