Les Sorinières
Les Sorinières | |||||
Le menhir de la Haute-Lande. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Nantes | ||||
Intercommunalité | Nantes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Christelle Scuotto 2020-2026 |
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Code postal | 44840 | ||||
Code commune | 44198 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sorinièrois | ||||
Population municipale |
8 694 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 668 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 08′ 50″ nord, 1° 31′ 43″ ouest | ||||
Altitude | Min. 3 m Max. 44 m |
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Superficie | 13,02 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Nantes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nantes (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vertou | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-sorinieres.fr/ | ||||
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Les Sorinières est une commune de l'Ouest de la France, dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait également partie des 24 communes de Nantes Métropole, et du Pays nantais, un des neuf pays de la Bretagne historique.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la Bretagne historique et du Vignoble nantais.
Le centre-ville des Sorinières est situé à 6 km au sud de Nantes, dans une zone de nœud routier (embranchement des routes de La Rochelle et de La Roche-sur-Yon, auquel s'ajoutent leurs raccords récents avec l'autoroute A83 qui passe à proximité).
Les communes limitrophes sont Rezé, Vertou, Le Bignon et Pont-Saint-Martin.
Selon le classement établi par l'Insee, la commune des Sorinières est une commune urbaine, une des 24 communes de banlieue de l'unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l'aire urbaine de Nantes (cf. Communes de la Loire-Atlantique).
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Aéroportuaires[modifier | modifier le code]
L'aéroport de Nantes-Atlantique se situe à 10 minutes du centre des Sorinières.
Réseau routier[modifier | modifier le code]
L'accès au nord de la commune s'effectue par la sortie 49 (Porte de Rezé) du périphérique nantais, et au sud par l'A83 via le péage du Bignon en venant de Bordeaux.
La commune est également traversée par la D137.
Transports en commun[modifier | modifier le code]
La ligne C4 du réseau TAN dessert la commune et la relie à Rezé et aux pôles d'échanges Pirmil et Greneraie, tout en offrant un service proche de celui du tramway avec une fréquence élevée, une large amplitude horaire et une accessibilité pour tous notamment.
La commune est également desservie par les lignes 80 et 362 du réseau régional Aléop[1].
Des lignes de car scolaires permettent aux élèves de se rendre dans les écoles sorinièroises, mais également dans les collèges de la ville de Vertou.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Les Sorinières est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nantes, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[5] et 645 324 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nantes est la huitième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux et Nice[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est habité au moins depuis le Néolithique, comme l'attestent les deux menhirs de la commune, le menhir de Haute-Lande et le menhir des Faux.
Antiquité et Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]
Le territoire est habité à l'origine par le peuple gaulois des Ambilatres, qui faisait partie de la confédération des peuples pictons.
Au IXe siècle, il fait partie du comté d'Herbauges, constitué pour la défense militaire du Bas-Poitou contre les razzias vikings, avec Rezé comme capitale.
En 851, le traité d'Angers rattache le Pays de Retz aux Marches communes Bretagne-Poitou.
XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]
La commune est le théâtre de la bataille de La Roullière pendant la guerre de Vendée.
XIXe siècle[modifier | modifier le code]
La commune est créée le par démembrement des communes du Bignon, de Pont-Saint-Martin et de Vertou.
Héraldique, logotype[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blasonnement :
D'argent au chevron de gueules, accompagné en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d'un château d'azur pavillonné et girouetté du même, maçonné d'or et flanqué de deux tours du même, et accompagné de trois mouchetures d'hermine de sable ; au chef de sable chargé d'une coquille accostée de deux croix hautes tréflées au pied fiché, le tout d'argent.
Commentaires : Le champ d'argent, le chevron de gueules et les deux trèfles de sinople rappellent les armes du seigneur d'Arquistade, René Darquistade, deux fois maire de Nantes, qui possédait en seigneurie la terre de La Maillardière où fut planté l'un des tout premiers laurier tulipier ou Magnolia grandiflora' introduit en Europe au XVIIIe siècle ; le château d'azur, maçonné d'or, accompagné de trois mouchetures d'hermine de sable, sont tirées des armes de l'ancienne Abbaye de Villeneuve ; le chef de sable, la coquille et les deux croix hautes renvoient aux armes de la famille de Becdelièvre, qui possédait de nombreuses terres et fermes sur le territoire de la commune. Les mouchetures d'hermine évoquent le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par M. Durivault, dessiné par Robert Louis (délibération municipale du ).
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Logotype[modifier | modifier le code]
Le logo actuel de la mairie des Sorinières a été créé en 2005.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique de développement durable[modifier | modifier le code]
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004[13].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
La commune est créée en 1865, à partir de territoires du Bignon, de Pont-Saint-Martin et de Vertou.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2018, la commune comptait 8 694 habitants[Note 4], en augmentation de 12,12 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +6,31 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
Les données suivantes concernent l'année 2013. La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,6 %) est en effet inférieur au taux national (22,6 %) et au taux départemental (22,5 %)[18],[19],[20]. À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,9 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %)[18],[19],[20].
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune possède trois écoles :
- École maternelle et élémentaire Clos du Moulin
- École maternelle et élémentaire Sainte-Marie
- École maternelle et élémentaire La Tilleulière
Sport[modifier | modifier le code]
Équipements sportifs[modifier | modifier le code]
- Aires Multisports : elles sont à disposition des jeunes quartier des Vignes et quartier de la Poste.
- Complexe Louis Bartra/La Garennerie : un terrain avec une piste, un terrain synthétique et un terrain stabilisé.
- Dojo et la salle de Karaté : construits respectivement en 1993 et 1981, ils regroupent les arts martiaux (judo, karaté, arts philippins).
- Patinodrome : il accueille le roller.
- Salle de danse : elle date des années 1970 et regroupe la danse, le yoga et la sophrologie.
- Salle du Haut Vigneau : elle accueille le tennis de table.
- Salle Alice Milliat: construite en , elle accueille le badminton et de la danse.
- Salle Joachim-Marnier : construite en 1981, elle accueille les activités de basket et le roller.
- Salle Jules-Léauté : construite en 1993, elle accueille le tennis, la gymnastique et le roller.
- Stand de tir : il a été créé en 1972.
- Terrain de pétanque
- Terrains de tennis de plein air
Salles municipales[modifier | modifier le code]
- Salle Auguste-Rodin
- Espace Camille-Claudel
- Salle Hippolyte-Derouet
- Pôle Jeanne d'Arc
- Salle des Vignes
Économie[modifier | modifier le code]
Parc Océane Sud[modifier | modifier le code]
Le Parc Océane Sud est la principale zone économique de la commune avec une centaine d'entreprises et plus de 1 000 emplois. Sa localisation au niveau Sud Loire est un réel atout pour les entrepreneurs. La zone est divisée en quatre parties : le Taillis Nord, le Taillis 3, la Roulière et le Champ Fleuri.
ZAC des Vignes[modifier | modifier le code]
La ZAC des Vignes a été créée dans le but de fournir un habitat à tous dans un cadre de vie agréable, proche des équipements communaux. Plus de 700 logements sont construits pour accueillir à terme 1 500 nouveaux habitants.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Abbaye de Villeneuve, fondée en 1201. La duchesse Constance de Bretagne en avait ordonné la fondation l'année de sa mort à Nantes[21]. Elle y fut inhumée le . Cette abbaye fut très importante au XVe siècle. Elle est en partie détruite pendant la Révolution française et les guerres de Vendée. Restaurée en 1977, les bâtiments accueillent désormais un luxueux ensemble hôtelier. S'y trouve la tombe du seigneur Olivier de Machecoul, de la maison capétienne de Dreux de Bretagne.
- Menhir des Faux, inscrit au titre des monuments historiques le [22].
- Menhir de Haute-Lande, inscrit au titre des monuments historiques en 1960[23].
- Église Notre-Dame des Sorinières.
- Cadran solaire des Sorinières.
- Les folies nantaises : demeures du XVIe au XIXe siècles.
- Le parc de la Filée : un espace naturel de 12 hectares avec un vaste plan d’eau.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Les Sorinières sur le site de l'Insee
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en 2008 et 2014.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte interactive du réseau Aléop
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 28 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 28 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Nantes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 28 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 28 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 28 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 28 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 28 mars 2021).
- http://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-christian-couturier-maire-des-sorinieres-t7049.html
- Christelle Scuotto est maire des Sorinières, sur ouest-france.fr [1]
- http://ps44.fr/les-elus/
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Les Sorinières, consultée le 30 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Les Sorinières - POP T0-T3 - Population par sexe et âge en 2013 », sur insee.fr, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- « Résultats du recensement de la population française - POP T0-T3 - Population par grandes tranches d'âges », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, Insee (consulté le 22 septembre 2016).
- Joëlle Quaghebeur, La Cornouaille du IXe au XIIe siècle : mémoire, pouvoirs, noblesse, Rennes Quimper, Presses universitaires de Rennes Société archéologique du Finistère, , 517 p. (ISBN 2-86847-743-7), p. 367.
- « Menhir des Faux », notice no PA00108831, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir dit de Haute-Lande », notice no PA00108832, base Mérimée, ministère français de la Culture.