Les Républicains (Nouvelle-Calédonie)

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Les Républicains de Nouvelle-Calédonie
Image illustrative de l’article Les Républicains (Nouvelle-Calédonie)

Fondation
Organisations politiques concernées Le Rassemblement
Tous Calédoniens
Anciennement :
L'Avenir ensemble (2015-2017)
LMD (2015-2017)
RPC (2015-2017)
MPC (2018-2019)

Présidents au Congrès Virginie Ruffenach
Représentation au Congrès
6  /  54
Représentation en Province Sud
5  /  40
Représentation en Province Nord
3  /  22
Représentation aux Îles Loyauté
0  /  14
Positionnement Centre-droit anti-indépendantiste
Idéologie
Autonomisme
Conservatisme
Gaullisme
Libéral-conservatisme
Démocratie chrétienne
Coalition L'Avenir en confiance (depuis 2019)
Couleurs Bleu

La fédération Les Républicains de Nouvelle-Calédonie est une alliance de partis politiques de droite anti-indépendantiste en Nouvelle-Calédonie. Elle se fonde sur une coordination des militants du parti Les Républicains initiée le , un groupe politique constitué au Congrès lors de l'ouverture de la deuxième année d'exercice de la IVe mandature issue du statut de l'accord de Nouméa, le , et une charte des valeurs communes signée le . Elle est affiliée au parti Les Républicains.

Si le Mouvement populaire calédonien (MPC) de Gaël Yanno, qui était autrefois associé à l'Union pour un mouvement populaire (UMP) puis au nouveau mouvement, a participé à la création de la coordination en , il n'a pas rejoint le groupe politique et n'a pas signé la charte des valeurs. Dans les faits, « Les Républicains de Nouvelle-Calédonie » se retrouve essentiellement être la succession de l'alliance politique du Front pour l'unité (FPU) formée pour les élections provinciales de 2014 autour du Rassemblement (ancien Rassemblement pour la Calédonie dans la République ou RPCR puis Rassemblement-UMP) de Pierre Frogier. Outre ce dernier parti, « Les Républicains de Nouvelle-Calédonie » réunissent l'Avenir ensemble de Harold Martin, le Rassemblement pour la Calédonie (RPC) d'Isabelle Lafleur, le Mouvement de la diversité (LMD) de Simon Loueckhote, Tous Calédoniens de Pascal Vittori, mais aussi des personnalités isolées telles que des dissidents du MPC emmenés par Sonia Backès, mais aussi Didier Leroux (ancien délégué du Mouvement démocrate ou MoDem en Nouvelle-Calédonie).

Cette coalition éclate lors de la campagne pour les élections législatives des 11 et en Nouvelle-Calédonie, avec plusieurs candidatures concurrentes pour le premier tour dans les deux circonscriptions et le changement d'alliance du Rassemblement qui s'associe à Calédonie ensemble, le MPC et Tous Calédoniens dans une « Plateforme commune » pour le second tour ainsi que pour, par la suite, faire front commun dans les négociations avec les indépendantistes sur l'avenir institutionnel. Les autres formations non-indépendantistes s'unissent derrière Sonia Backès pour former un nouveau groupe au Congrès qui prend le nom de « Les Républicains calédoniens ».

Un nouveau groupement de parti, qui reprend le nom de « Les Républicains », se forme à nouveau après l'éclatement de cette « Plateforme commune » le  : il s'agit à la fois d'une association pour faire campagne ensemble pour le « non » à la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté du , présidée par Virginie Ruffenach (secrétaire générale du Rassemblement), d'une alliance électorale pour les futures élections provinciales contre Calédonie ensemble et Les Républicains calédoniens, et d'un groupe au Congrès. Il est composé du Rassemblement et du MPC, mais aussi, en dehors des Assemblées provinciales, de Tous Calédoniens[1],[2]. En 2019, lors de l'ouverture de la nouvelle législature, il est remplacé par L'Avenir en confiance, mais il se réactive (en étant limité au Rassemblement et à Tous Calédoniens) pour les échéances nationales de 2022.

Formation des Républicains de Nouvelle-Calédonie en 2015[modifier | modifier le code]

Un prémisse : coordination des militants du parti Les Républicains en Nouvelle-Calédonie[modifier | modifier le code]

À la suite de la transformation de l'Union pour un mouvement populaire en Les Républicains en et au rapprochement amorcé depuis le début de l'année 2015 par deux forces politiques anti-indépendantistes néo-calédoniennes (le Front pour l'unité dominé par le Rassemblement du sénateur Pierre Frogier et l'Union pour la Calédonie dans la France dominée par le Mouvement populaire calédonien de l'ancien député et président du Congrès Gaël Yanno) par opposition à Calédonie ensemble du député UDI Philippe Gomès, une réunion est organisée à Paris autour de Nicolas Sarkozy le . Il y est décidé de « la création d'une "Coordination des Républicains en Nouvelle-Calédonie", composée à parité de représentants du Rassemblement et du Mouvement populaire calédonien. Cette Coordination pourra être élargie à tous les autres partis politiques calédoniens qui souhaiteraient s'y associer. Dans le respect de chacune de ses composantes, la Coordination aura pour objectif d'harmoniser, à chaque fois que c'est possible, les positions de ceux qui se reconnaissent dans les valeurs défendues par Les Républicains en Nouvelle-Calédonie. Seuls les partis membres de cette Coordination pourront revendiquer, en Nouvelle-Calédonie, l'appellation "Les Républicains". » Cette « Coordination » est officiellement constituée le , et doit se doter de statuts, d'une organisation internet et d'une charte des valeurs communes « dont le socle sera l'attachement au maintien de la Nouvelle-Calédonie dans la France »[3].

Le problème de la constitution d'un groupe commun au Congrès[modifier | modifier le code]

Au début du mois de , à l'approche du renouvellement de la présidence, du bureau et des commissions du Congrès prévu le , les membres du Rassemblement souhaitent concrétiser cette « coordination » par la création d'un groupe politique commun. Le Rassemblement propose à Gaël Yanno de présenter sa candidature à l'élection de la Présidence du COngrès, en échange l' UCF doit rejoindre le Rassemblement dans un même groupe au sein de cette institution[4].

Le , le deuxième parti associé auparavant à l'UMP et concerné par cet accord, le Mouvement populaire calédonien (MPC) de Gaël Yanno, lors d'un conseil politique, et tout en se disant « favorable » à cette « Coordination », refuse que cela se traduise par un groupe commun dans les institutions. La majorité des cadres du mouvement se déclarent opposés « dans les conditions actuelles » au fait de « rejoindre le groupe des Républicains au Congrès ». Ceci afin, selon eux, de « garder sa ligne politique définie lors de sa création » et de conserver l'existence de la coalition électorale et politique de l'Union pour la Calédonie dans la France (UCF) « en tant qu'alternative au Rassemblement et à Calédonie ensemble ». Ils décident également de soutenir la candidature de Gaël Yanno à sa réélection à la présidence du Congrès[5].

Une autre composante de l'UCF, le Mouvement républicain calédonien (MRC) de Philippe Blaise - créé en 2011 par des opposants à la proposition de Pierre Frogier de faire flotter côte à côte drapeau français et drapeau indépendantiste sur les bâtiments publics, il n'a jamais été associé à l'UMP - partage, par la voix de son président et unique élu, la position du MPC. Se définissant comme un « gaulliste libre », il se dit ainsi, « par pragmatisme et par souci de l’intérêt général des Calédoniens, favorable à une coordination au sein de la famille UMP et gaulliste, dans le respect de l’identité de chacun », mais hostile à toute fusion des groupes. Car, pour lui, « un groupe unique imposant la disparition du groupe UCF, avec des moyens centralisés, des locaux communs, une communication unique, une délégation unique pour les comités des signataires, sans doute menée par Pierre Frogier, c’est la négation même de notre liberté de pensée, de parole et d’action »[6].

C'est finalement le qu'une déclaration de constitution de groupe « Les Républicains » est déposée auprès du bureau du Congrès, avec dix signatures. Deux personnalités de l'UCF sur les six élus de ce groupe (qui disparaît de fait, le seuil de siège nécessaire pour la constitution d'un groupe étant précisément de six) rejoignent « Les Républicains ». C'est d'abord le cas d'Isabelle Lafleur, fille de l'ancien homme fort de la famille non-indépendantiste néo-calédonienne Jacques Lafleur et présidente du Rassemblement pour la Calédonie (RPC), tandis que l'autre élue de son parti, Nicole Robineau, rejoint pour sa part Calédonie ensemble. Le même jour, Sonia Backès, jusque-là secrétaire générale du MPC, qui a initié la constitution du groupe commun au Conngrès, démissionne du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie dont elle était membre depuis 2009 pour redevenir membre du Congrès et prendre la future présidence de ce groupe. Elle justifie ainsi son choix, qu'elle qualifie d'« important, personnel et risqué » : « En 2014, j'étais tête de liste aux élections provinciales. Pendant cette campagne, j'ai répété chaque soir qu'il fallait réunir la famille loyaliste et la droite républicaine calédonienne. Ma démarche s'inscrit dans ce sens-là. Je rappelle qu'en Métropole, « Les Républicains » regroupent plein de tendances différentes. Il doit en aller de même en Calédonie. Personne ne perd son identité dans ce nouveau groupe. C'est vrai qu'il n'y a plus de groupe UCF, mais il n'y a plus non plus de groupe Rassemblement FPU. Il y a un groupe, Les Républicains. Il réunit différentes composantes qui étaient soit affiliées, soit proches de l'UMP ». Il est également prévu que ce nouveau groupe présentera un candidat issu de ses rangs face à Gaël Yanno[7].

Ce candidat, Thierry Santa (Rassemblement), est élu au second tour de scrutin avec la totalité des 29 voix non-indépendantistes du Congrès.

Signature de la charte des valeurs[modifier | modifier le code]

Le , quinze personnalités, issues des forces déjà réunies au sein du groupe au Congrès, signent la charte des « valeurs communes des Républicains de Nouvelle-Calédonie », et annoncent la création formelle de la fédération dans un avenir proche[8] :

Élus de 2015 à 2017[modifier | modifier le code]

Parlementaires[modifier | modifier le code]

Les trois parlementaires du Rassemblement ont rejoint cette fédération des Républicains de Nouvelle-Calédonie.

Il s'agit de deux sénateurs élus en 2011 et membres du groupe Les Républicains (et avant 2015, du groupe UMP) :

S'y ajoute un député européen, élu depuis 2004 dans la section Pacifique de la circonscription Outre-Mer française, qui siège au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE) :

Groupe Les Républicains au Congrès[modifier | modifier le code]

Les dix membres du Congrès de la Nouvelle-Calédonie ayant signé la déclaration de constitution du groupe le , et qui en sont donc les membres à partir du 16 juillet, sont les suivants :

Autres élus provinciaux[modifier | modifier le code]

Outre ces élus, trois autres personnalités siègent également au sein de l'Assemblée de la Province Sud sous l'étiquette des « Républicains », dont deux issus de la liste du Front pour l'unité et une de celle de l'Union pour la Calédonie dans la France menée par Sonia Backès :

Maires[modifier | modifier le code]

Six maires sur les trente-trois de l'archipel, et sur les quatorze non-indépendantistes, ont rejoint cette fédération des Républicains de Nouvelle-Calédonie :

Participation aux échéances nationales de 2017 et éclatement[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle de 2017[modifier | modifier le code]

En tant que fédération néo-calédonienne du parti Les Républicains, elle est chargée d'organiser le vote dans l'archipel pour la primaire ouverte de la droite et du centre de . La plupart de ses figures se sont engagées auprès de l'un des candidats à cette primaire[9] :

Élections législatives de 2017[modifier | modifier le code]

Les élections législatives de marquent l'explosion de la coalition, sur fond de profondes divisions entre le Rassemblement et les autres formations quant à l'attitude à adopter vis-à-vis de Calédonie ensemble (concertation ou ferme opposition), des indépendantistes (négociation dès avant la consultation sur l'accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté prévue en 2018 ou non) ou de ce référendum de sortie (« nouvel accord » afin d'éviter un « référendum couperet » ou au contraire la consultation avec la question prévue par l'accord de Nouméa afin de « purger » définitivement la question de l'indépendance).

Ainsi, les partis composant cette alliance vont présenter ou soutenir deux ou trois candidats différents dans les deux circonscriptions :

Le groupement de 2018 à 2019[modifier | modifier le code]

Formation[modifier | modifier le code]

Les divergences se multiplient au sein de la « Plateforme commune » entre Calédonie ensemble et Le Rassemblement, notamment au sujet des discussions menées dans le cadre du groupe « Sur le chemin de l’avenir », surnommé dans la presse le « G 10 », formé sur la proposition du Premier ministre Édouard Philippe afin de préparer l'après référendum d'autodétermination et d'apaiser les tensions entre les différents partenaires indépendantistes et non-indépendantistes. Ainsi, dès le , le président du Congrès Thierry Santa avait quitté ce groupe (comme Sonia Backès des Républicains calédoniens)[14]. Pour autant, la coalition s'était maintenue et, après une nouvelle médiation d'Édouard Philippe au cours d'un Comité des signataires à la fin du mois de , le « G10 » est reformé. Puis, Thierry Santa ainsi que Pierre Frogier (et de nouveau Sonia Backès) quittent une nouvelle fois le « G10 » le , accusant Calédonie ensemble, le Palika mais aussi Gaël Yanno du MPC (critiqué de plus en plus au sein de son parti, y compris par les deux autres élus, Gil Brial et Isabelle Champmoreau) d'avoir formé une « alliance politique » pour « obtenir un accord politique qui s’imposerait aux Calédoniens quel que soit le résultat de la consultation du  »[15]. Refusant toutes nouvelles discussions politiques avant le référendum et voulant se consacrer exclusivement à la campagne pour le « non », le Rassemblement mais aussi le MPC (représenté par Gil Brial) et Tous Calédoniens de Pascal Vittori annoncent leur départ de la « Plateforme commune » et la création d'un groupement « Les Républicains » le [1].

Élus de 2018 à 2019[modifier | modifier le code]

Parlementaires[modifier | modifier le code]

Les deux parlementaires du Rassemblement ont rejoint ce groupement Les Républicains - Le Rassemblement-MPC-Tous Calédoniens.

Il s'agit de l'unique sénateur, élu en 2011 et réélu en 2017 sur une liste conjointe avec Calédonie ensemble, membre du groupe Les Républicains (et avant 2015, du groupe UMP) :

S'y ajoute un député européen, élu depuis 2009 dans la section Pacifique de la circonscription Outre-Mer française, qui siège au sein du groupe du Parti populaire européen (PPE), et qui ne se représente pas aux élections européennes de 2019 :

Groupe Les Républicains - Rassemblement-MPC au Congrès[modifier | modifier le code]

Si sept membres sont annoncés le , le site du Congrès n'annonce que six membres du groupe au , Gaël Yanno étant simplement listé comme « Mouvement populaire calédonien »[16] :

Autres élus provinciaux[modifier | modifier le code]

Outre ces élus, trois autres personnalités siégeant également au sein de l'Assemblée de la Province Sud ont rejoint le groupement « Les Républicains - Rassemblement-MPC » tout en siégeant toujours, au , dans deux groupes distincts (« Rassemblement-Les Républicains » pour les six du Rassemblement et l'UCF pour les deux MPC toujours officiellement associés à Gaël Yanno), dont une issue de la liste du Front pour l'unité de Cynthia Ligeard en 2014 et deux de celle de l'Union pour la Calédonie dans la France menée par Sonia Backès :

Maires[modifier | modifier le code]

Cinq des trente-trois maires ont rejoint le groupement Les Républicains - Rassemblement-MPC-Tous Calédoniens :

Participation à L'Avenir en confiance de 2019 à 2022[modifier | modifier le code]

Pour les élections provinciales du , ce groupement « Les Républicains » s'allie aux Républicains calédoniens de Sonia Backès en dans la coalition électorale de L'Avenir en confiance, le nouveau président du Rassemblement, Thierry Santa, formant un tandem avec Sonia Backès pour mener la liste en Province Sud, cette dernière prenant la première place et lui la deuxième[17]. En Province Nord, cette union prend le nom d'« Agissons pour le Nord » sous la conduite du maire Rassemblement de Kouaoua Alcide Ponga[18]. Le , L'Avenir en confiance devient également un groupe politique au Congrès, et Thierry Santa en prend la présidence[19]. Ils remportent la victoire en Province Sud avec 20 élus sur 40 à l'Assemblée de province, tandis que la liste du Nord devient la seule liste non-indépendantiste représentée dans cette province avec trois élus sur 22 (deux du Rassemblement et un de Tous Calédoniens), et ils deviennent le premier groupe du Congrès, avec 18 sièges sur 54[20].

La fédération néo-calédonienne des Républicains en tant que coalition électorale locale distincte de L'Avenir en confiance n'est vraiment réactivée qu'à l'occasion des campagnes pour les élections nationales de 2022, en se limitant cette fois-ci aux deux partis du Rassemblement et de Tous Calédoniens (le MPC ou les personnalités qui restaient, individuellement, des militants Républicains au sein des Républicains calédoniens, à commencer par Sonia Backès, ayant rejoint Emmanuel Macron et La République en marche, tandis que certaines personnalités isolées du Rassemblement, comme Brieuc Frogier, ont un temps soutenu Éric Zemmour). Ainsi, le , ils créent un comité de soutien néo-calédonien à la candidate des Républicains pour l'élection présidentielle, Valérie Pécresse, représentée localement par Virginie Ruffenach (vice-présidente du Rassemblement et présidente du groupe L'Avenir en confiance au Congrès) et Pascal Vittori (président de Tous Calédoniens, maire de Boulouparis et délégué pour la Nouvelle-Calédonie du parti Les Centristes - Le Nouveau Centre)[21]. Puis, pour les élections législatives de cette même année, sans attendre de discuter d'éventuelles candidatures communes de L'Avenir en confiance, ils présentent le 30 mars suivant Virginie Ruffenach dans la 1re circonscription et Thierry Santa dans la 2e[22].

Des groupes communs avec le RN depuis 2022[modifier | modifier le code]

Cela va provoquer l'éclatement de L'Avenir en confiance, puisque les 10 élus macronistes des Républicains calédoniens et du MPC, rejoints par Brieuc Frogier qui fait alors dissidence du Rassemblement (et qui a fini par soutenir Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle) et par l'élu non-inscrit de Générations NC Nicolas Metzdorf (lui-même un dissident de Calédonie ensemble depuis 2019), forment leur propre groupe au Congrès le baptisé « Les Loyalistes »[23]. De plus, ces élus « Loyalistes » se rapprochent de Calédonie ensemble avec qui ils présentent des candidatures communes (le sortant Philippe Dunoyer de Calédonie ensemble dans la 1re circonscription et Nicolas Metzdorf dans la 2e), tous deux élus alors que les candidats LR, Virginie Ruffenach et Thierry Santa, ont été battus dès le premier tour (avec respectivement 13,98 % et 21,79 % des suffrages).

À partir de là, les six représentants du Rassemblement au Congrès, associés à l'unique élu du Rassemblement national (RN) Guy-Olivier Cuénot, forment désormais à eux seuls le groupe L'Avenir en confiance, toujours présidé par Virginie Ruffenach. En revanche, ils quittent celui de l'Assemblée de la Province Sud pour former le le groupe « Agissons pour le Sud » dirigé par Nadine Jalabert (du Rassemblement) et composé de 6 membres (5 Rassemblement et 1 RN)[24].

Élus depuis 2022[modifier | modifier le code]

Parlementaires[modifier | modifier le code]

L'unique parlementaire du Rassemblement est également membre de cette fédération et coalition Les Républicains.

Il s'agit toujours de l'unique sénateur membre du groupe Les Républicains (et avant 2015, du groupe UMP), élu en 2011 et réélu en 2017 :

Membres du gouvernement[modifier | modifier le code]

Lors de la désignation du 17e gouvernement, le , le groupe L'Avenir en confiance au Congrès avait présenté une liste sans alliance menée par le président sortant Thierry Santa, du Rassemblement. Cette liste obtient 18 voix, soit 17 venant de son groupe (un des bulletins, sans savoir lequel, s'étant porté sur la liste de l'Union nationale pour l'indépendance UNI) en plus de celle du non-inscrit Nicolas Metzdorf de Générations NC, elle gagne 4 des 11 sièges à pourvoir, à savoir les mêmes personnalités que dans l'exécutif précédent qui continuent donc de laisser leur siège au Congrès et à l'Assemblée provinciale du Sud à leur suivant de liste après leur entrée en fonction effective le . Parmi ceux-ci, et après l'éclatement de L'Avenir en confiance en 2022, deux de ces membres font partie des Républicains :

  • Thierry Santa (président du Rassemblement depuis 2018, membre chargé du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle, de la Politique du « bien vieillir », du Handicap, de la Recherche et de la Valorisation des ressources naturelles depuis 2021, ancien président du gouvernement de 2019 à 2021, ancien président du Congrès de 2015 à 2018, ancien président du groupe L'Avenir en confiance au Congrès en 2019, ancien conseiller municipal de Païta de 2014 à 2020)
  • Yoann Lecourieux (Le Rassemblement, membre chargé des Politiques du développement, d'aménagement et de cohésion du territoire, de la Mise en œuvre des contrats de développement, du Suivi des Grands projets, des Assurances, du Droit civil, du Droit commercial et du suivi des Questions monétaires, de la Francophonie, de l'Audiovisuel et des Relations avec les communes depuis 2021, ancien membre chargé du Budget, des Finances, des Assurances, du Droit civil, du Droit commercial, des Questions monétaires, du Suivi des Grands Projets, de la Francophonie, des Relations avec le Congrès, les Provinces et les communes de 2019 à 2021, ancien 3e vice-président de l'Assemblée de la Province Sud en 2019, ancien membre du Congrès de 2014 à 2019)

Groupe L'Avenir en confiance au Congrès[modifier | modifier le code]

Sur les sept membres restants depuis le au sein du groupe L'Avenir en confiance, six sont membres des Républicains (tous du Rassemblement) :

Autres élus provinciaux[modifier | modifier le code]

Outre ces élus, deux autres personnalités siégeant également au sein des Assemblées de la Province Sud (groupe « Agissons pour le Sud » dirigé par Nadine Jalabert depuis 2022) et de la Province Nord (groupe « Agissons pour le Nord » mené par Alcide Ponga depuis 2019) font partie des Républicains :

Maires[modifier | modifier le code]

Six des trente-trois maires sont membres des Républicains :

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Malia Noukouan, « La plateforme loyaliste vole en éclats », Nouvelle-Calédonie 1re, 13/06/2018
  2. « La lettre aux calédoniens de Virginie Ruffenach », NC Presse.nc, 21/06/2018
  3. « Création d'une "Coordination des Républicains en Nouvelle-Calédonie" », site officiel du parti Les Républicains, 04/06/2015
  4. Ph. FRÉDIÈRE, « L’UCF vers l’implosion ? », Les Nouvelles calédoniennes, 08/07/2015
  5. « Décisions entérinées par le Conseil politique réuni le mercredi 8 juillet », Communiqué de presse sur le site officiel du parti MPC, 08/07/2015
  6. « Blaise hostile aux Républicains... », Les Nouvelles calédoniennes, 09/07/2015
  7. Entretien de Sonia Backès avec Philippe Frédière, « "Je veux participer à la construction des Républicains" », Les Nouvelles calédoniennes, 10/07/2015
  8. E. KAYI, « Bientôt une fédération pour les Républicains calédoniens », Nouvelle-Calédonie 1re, 11/08/2015
  9. A. SOUCHE, « Primaires "Les Républicains" : pour qui nos élus voteront-ils en novembre prochain ? », Nouvelle-Calédonie 1re, 24/08/2016
  10. M. Sp., « Primaires à droite : Le comité de soutien à Sarkozy se met en marche », DNC.nc, 01/09/2016
  11. IP, « La commission d'investiture LR valide la candidature de Bernard Deladrière dans la 1re circonscription », Nouvelle-Calédonie 1re, 18/01/2017
  12. Martine Nollet (avec N.C.), « Sonia Backès est candidate pour les élections législatives 2017 ! », Nouvelle-Calédonie 1re, 16/02/2017
  13. Sylvie Hmeun avec F.T., « Jean-Gabriel Favreau suppléant de Sonia Backès », Nouvelle-Calédonie 1re, 13/05/2017
  14. Rédaction de NC la 1re, « L’implosion du G10 », NC la 1re, 28/02/2018 mis à jour le 01/03/2018
  15. Rédactions de NC la 1re, « "Sur le chemin de l’avenir" : Sonia Backès, Pierre Frogier et Thierry Santa claquent la porte des discussions », NC la 1re, 31/05/2018, mis à jour le 01/06/2018
  16. Les élus, site officiel du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, consulté le 22 juin 2018
  17. Cédrick Wakahugnème, avec F.T., « "L’Avenir en confiance" joue la réconciliation et l'unité », Nouvelle-Calédonie La 1re, 02/03/2019
  18. « Wilfrid Weiss explique l'absence d'unité dans le Nord », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le )
  19. « Constitution du groupe L’Avenir en confiance au congrès », NCPresse, 25/03/2019
  20. NC La 1re avec F.T., « La province Sud bascule de Calédonie ensemble à L'Avenir en confiance », Nouvelle-Calédonie La 1re, 14/05/2019, mis à jour le 16/05/2019, consulté le 17/05/2019
  21. Érick Dufour, Mathieu Ruiz Barraud, Laura Shintu et Louis Perin, « Lancement d'un comité de soutien à Valérie Pécresse », Nouvelle-Calédonie La 1re, 6 janvier 2022, consulté le 12 août 2022.
  22. Gédéon Richard, avec Cédrick Wakahugnème, « Législatives : Virginie Ruffenach et Thierry Santa candidats officiels Les Républicains », Nouvelle-Calédonie La 1re, 30 mars 2022, mis à jour le 30 mai 2022, consulté le 13 août 2022.
  23. Coralie Cochin et Charlotte Mestre, « Les "Loyalistes" créent un groupe au Congrès sans le Rassemblement », Nouvelle-Calédonie La 1re, 13 avril 2022.
  24. Françoise Tromeur, « Province Sud : le groupe Avenir en confiance implose », Nouvelle-Calédonie La 1re, 27 juin 2022, consulté le 13 août 2022.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]