Les Proies (film, 2017)

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Les Proies
Description de cette image, également commentée ci-après
L'équipe du film au Festival de Cannes 2017.
Titre original The Beguiled
Réalisation Sofia Coppola
Scénario Sofia Coppola
Acteurs principaux
Sociétés de production American Zoetrope
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame, Thriller
Durée 93 minutes
Sortie 2017

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Proies (The Beguiled) est un film américain écrit et réalisé par Sofia Coppola, sorti en 2017.

Il s'agit de la seconde adaptation du roman Les Proies (The Beguiled) de Thomas P. Cullinan, après Les Proies de Don Siegel en 1971.

Le film a remporté en 2017 le prix de la mise en scène, au Festival de Cannes[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

En Virginie en 1864, alors que la guerre de Sécession fait rage, le pensionnat pour jeunes filles tenu par Martha Farnsworth demeure totalement en dehors des conflits. Mais un jour, le pensionnat recueille un soldat, gravement blessé.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Producteurs délégués : Robert Ortiz, Fred Roos et Anne Ross

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

En France, l'accueil critique est moyen : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3/5[2].

Pour Thomas Sotinel du Monde, « ce que met en scène Les Proies n'est pas l’effet de cette profusion de regards sur le personnage masculin, qui reste quasiment secondaire, malgré son monopole (on ne verra pas d’autre homme) et son temps de présence à l'écran. Ce sont plutôt les tourments, les extases, les calculs et les aspirations qui saisissent les occupantes de la grande bâtisse hellénisante servant de décor à ce film dont le charme trouble reste discret, presque ténu, au risque de ne pas mettre en évidence la subtilité et la vigueur du propos de Sofia Coppola[3] ».

Pour Louis Guichard de Télérama : « Au-delà d’un scénario quasi identique, deux grandes différences rendent les films complémentaires, presque symétriques. D’abord, Don Siegel s’identifie constamment à l’homme qui regarde les femmes, tandis que Sofia Coppola endosse le point de vue des femmes sur l’homme. Ensuite, le rayonnement d’Eastwood, la supériorité solaire qui émane de lui en font un manipulateur absolu, tandis que Colin Farrell, le soldat de la nouvelle mouture, moins magnétique, plus émouvant, semble taraudé par le doute et dégage une vulnérabilité de simple mortel[4]. »

Box-office[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompense[modifier | modifier le code]

Sélection[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Cannes: prix de la mise en scène à Sofia Coppola pour "Les Proies" », sur Le Point, (consulté le )
  2. « Les Proies », sur Allociné (consulté le ).
  3. Thomas Sotinel, « « Les Proies » : un homme et sept femmes en mal d’émois », sur Le Monde, (consulté le )
  4. Louis Guichard, « Les Proies », sur Télérama, (consulté le )
  5. JP-Boxoffice.com ; page du film Les Proies consulté le 17 septembre 2017.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]