Les Mines

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Rivière-des-Canards et Habitant incendiés, sur un tableau de la déportation des Mines.

Les Mines est un lieu acadien dans le Bassin des Mines, maintenant en Nouvelle-Écosse. Au début du XVIIIe siècle, les Mines était le plus grand centre de population en Acadie, comptant 2450 habitants en 1750, dont 1350 habitants uniquement à Grand-Pré, ce qui en faisait le plus important de l'Acadie. Il fut détruit avec Pisiguit, Cobéquid, et Beaubassin en 1755 lors de la déportation des Acadiens[1].

Origines[modifier | modifier le code]

Le fondateur des Mines est un riche habitant de Port-Royal, Pierre Terriot. Il s'établit à la rivière Habitant vers 1675, accompagné de Claude Landry, Antoine Landry et René Le Blanc. Pierre Terriot aidait les colons les plus pauvres à s'établir[2].

Les Mines comprenait deux paroisses catholiques. Celle de Saint-Joseph-des-Mines comprenait les villages de Rivière-aux-Canards et d'Habitant, tandis que celle de Saint-Charles-des-Mines correspondait au village de Grand-Pré.

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Population de Les Mines en 1750
Année Habitants
1689 57
1689 165
1689 305
1701 487
1703 527
1707 677
1714 1 031
1730 2 500
1737 2 736
1750 2 450
1752 928

[3]

En 1752, plus de la moitié de la population avait déjà quitté pour l'Isle Saint-Jean et l'Isle Royale.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ARSENAULT, Bona, Histoire des Acadiens, Le Conseil de la vie française en Amérique, Québec, 1966
  2. John Frederic Herbin, The history of Grand-Pré : the home of Longfellow's « Evangeline », réédité par Heritage Books, Bowie (MD), 1991, (ISBN 1-55613-465-7), pp. 13-20.
  3. Recensements d'Acadie (1671-1752), Archives des Colonies, Série G1, vol. 466-1, p 228.