Les Lèves-et-Thoumeyragues
Les Lèves-et-Thoumeyragues | |||||
Les Lèves, l'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Foyen | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Basset 2020-2026 |
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Code postal | 33220 | ||||
Code commune | 33242 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lévois | ||||
Population municipale |
561 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 47′ 38″ nord, 0° 10′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 30 m Max. 126 m |
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Superficie | 15,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pineuilh (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Réolais et des Bastides | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Les Lèves-et-Thoumeyragues est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie[modifier | modifier le code]
Les-Lèves-et-Thoumeyragues est une commune viticole de Gironde située à 7 km au sud de Sainte-Foy-la-Grande, dans l'appellation sainte-foy-bordeaux et bordeaux supérieur.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
accessible à la sortie
4 La Réole (44 km) [2]
accessible à la sortie
12 Montpon-Ménestérol (27 km) [3]
vers Sainte-Foy-la-Grande, Pellegrue, Sauveterre-de-Guyenne, Langon.
vers Riocaud et Eynesse.
vers Saint-Quentin-de-Caplong et Landerrouat.
Réseau TER[modifier | modifier le code]
La commune ne contient pas de gare TER. La gare la plus proche se situe à Sainte-Foy-la-Grande.
Réseau Trans Gironde[modifier | modifier le code]
La commune n'est pas desservie.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1984 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,3 | 3,1 | 5,3 | 9,2 | 12 | 13,7 | 13,5 | 10,3 | 8,1 | 3,8 | 1,7 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,4 | 9 | 11,4 | 15,4 | 18,5 | 20,6 | 20,6 | 17,1 | 13,8 | 8,5 | 5,9 | 12,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,4 | 11,5 | 15 | 17,5 | 21,6 | 25 | 27,5 | 27,6 | 24 | 19,5 | 13,2 | 10 | 18,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−22,4 17.01.1987 |
−17 09.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−5,3 04.04.1996 |
−1,5 06.05.19 |
1,8 06.06.1986 |
4,5 02.07.12 |
2 30.08.1986 |
0,4 30.09.1987 |
−7,1 30.10.1997 |
−10,3 23.11.1988 |
−13 17.12.01 |
−22,4 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,2 13.01.1993 |
25,8 27.02.19 |
26,8 20.03.05 |
29,8 07.04.11 |
34 30.05.01 |
38,8 27.06.11 |
41 23.07.19 |
41 05.08.03 |
36,5 03.09.05 |
31,4 03.10.1985 |
26 07.11.15 |
21,7 16.12.1989 |
41 2019 |
Précipitations (mm) | 73,4 | 62,2 | 59,9 | 79,2 | 75,4 | 54,9 | 50 | 60,6 | 65,4 | 78,5 | 83,9 | 84,3 | 827,7 |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Les Lèves-et-Thoumeyragues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[11],[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (60,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), forêts (6,6 %), terres arables (2,9 %), prairies (2,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune des Lèves-et-Thoumeyragues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[19],[17].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 317 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 317 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom des Lèves provient du mot levées évoquant l’enlèvement des pierres à moellon d’une carrière appelée les Meulières[22].
En gascon, le nom de la commune est Las Lòtjas e Tomeiragas.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le Pays Foyen étant très tôt devenu un bastion protestant, la religion réformée est présente aux Lèves dès 1561 et s’y développe rapidement[22].
À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre des Lèves forme la commune des Lèves et la paroisse Notre-Dame de Thoumeyragues la commune de Thoumeyragues. En l'an X, la commune de Thoumeyragues est rattachée à celle des Lèves qui devient Les Lèves-et-Thoumeyragues[23].
L’unification des deux anciennes paroisses permet d’attribuer un édifice à chaque communauté religieuse. De ce fait, l’église de Thoumeyragues est attribuée aux catholiques et celle des Lèves aux protestants. Un nouveau temple est finalement construit en 1827, ce qui permet de rétrocéder l’église des Lèves aux catholiques[22].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Les habitants sont appelés les Lévois[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2020, la commune comptait 561 habitants[Note 6], en diminution de 0,53 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Poney-Club
- Théâtre Lévois
- Fête locale annuelle, fin juillet
- Football Club Les Lèves[29].
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
Le territoire communal, essentiellement voué à la viticulture, produit des vins d'appellation sainte-foy-bordeaux et bordeaux supérieur.
La commune est le siège social de la cave coopérative Univitis.
Commerces[modifier | modifier le code]
- Une boulangerie-pâtisserie ;
- Une station essence - tabac - presse ;
- Un salon de coiffure ;
- Une agence postale ;
- Un restaurant, Le Moulin des Lèves.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame à Thoumeyragues
- Église Saint-Pierre des Lèves
- Château de la Beauze
- Château de la Roche
- Château Les Vergnes
- Moulin à vent de La Roche
- Moulin à eau des Lèves
- Moulin à eau des Jourdis
- Château La Tour de Chollet
- Château Les Sablonnets
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Dr Jules Urbain dit André Chavoix, né dans la commune le , fondateur en 1881 des Girondins de Bordeaux omnisports[30].
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Les Lèves-et-Thoumeyragues sur le site de l'Institut géographique national
- Les Lèves-et-Thoumeyragues sur le site de la communauté de communes du pays Foyen, consulté le .
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Les Lèves-et-Thoumeyragues sur Géoportail, consulté le 5 mai 2015.
- Trajet vers A62 sur Maps
- https://www.google.com/maps/dir/33220+Les+L%C3%A8ves-et-Thoumeyragues/44.9829955,0.1539114/@44.9828096,0.1538691,19z/data=!4m9!4m8!1m5!1m1!1s0x12aabb6d6b42c201:0xa266aa02a1c26450!2m2!1d0.172358!2d44.792858!1m0!3e0?authuser=0 Trajet vers A89 sur Maps]
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 33242001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune des Lèves-et-Thoumeyragues », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Guillac sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 5 mai 2015.
- Historique des communes, p. 30, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 6 mai 2015.
- Nom des habitants sur le site habitants.fr, consulté le 6 mai 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Football Club Les Lèves.
- « 1er octobre 1881-1919 : La naissance des Girondins », sur girondins.com.