Les Indés Radios
| Les Indés Radios | |
| Devise : « La proximité est une force » | |
| Situation | |
|---|---|
| Création | |
| Siège | |
| Langue | Français |
| Organisation | |
| Membres | Radios thématiques locales, régionales ou multivilles |
| Dirigeant | Jean-Éric Valli (Président-cofondateur) |
| Personnes clés | Éric Hauville (Cofondateur)
Géraldine Béguin, Directrice Générale exécutive |
| Site web | www.lesindesradios.fr |
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Les Indés Radios sont un groupement d'intérêt économique qui réunit 130 radios thématiques indépendantes, dont chacune a une aire de diffusion locale ou régionale. Les principaux champs d'action de ce groupement sont la promotion et la défense des radios qui le composent, la formation et le conseil, notamment sur le numérique, mais surtout la commercialisation nationale et multi-villes de l'espace publicitaire des stations adhérentes.
La gouvernance est assurée par les 13 membres du conseil d'administration qui sont des professionnels de radio, dirigeants de groupes ou stations régionales.
Historique
[modifier | modifier le code]- : Les Indépendants
[modifier | modifier le code]En , le groupement « Les Indépendants » est créé à l'initiative de Jean-Éric Valli, président fondateur de Groupe 1981, et d'Éric Hauville, fondateur du réseau disparu Radio Vallée-de-Seine (RVS). 18 radios se regroupent alors dans le but de proposer une offre publicitaire commune et de peser plus fortement sur le marché publicitaire national. Les Indépendants sont alors commercialisés par Lagardère publicité.
Le groupement se développe progressivement, jusqu'à atteindre 130 stations et autour de 8,5 millions d'auditeurs quotidiens.
À compter du , TF1 Publicité remplace Lagardère pour la commercialisation du groupement auprès des annonceurs nationaux[1].
En , « Les Indépendants » sont rebaptisés « Les Indés Radios ».
Depuis : Les Indés Radios
[modifier | modifier le code]En , l'application « Les Indés Radios » est lancée[2].
Sur le marché publicitaire national, les résultats d'Indés Radios rencontrent un léger fléchissement entre et , passant respectivement de 86,6 millions d'euros à 84,4 millions d'euros dans un contexte de marché de la radio difficile, une année de bouleversement pour le marché publicitaire, aggravé par l'arrivée de la publicité de marque sur les antennes de Radio France et l'affaire Fun Radio[pas clair][3].
En , le groupement perd un procès en cassation face à l'Autorité de la concurrence qui pointe neuf manquements dans les conditions d'entrée, de sortie et d'exclusion du GIE[4].
Au , 70 % des 131 radios indépendantes membres des Indés Radios sont déjà engagées sur le DAB+, le groupement poursuivant son développement sur le numérique en étant présent sur les boîtiers Internet, les consoles, les systèmes d'exploitation des voitures connectées, des télévisions connectées, des plateformes de streaming et des enceintes connectées[5].
Évolution de l'audience entre et
[modifier | modifier le code]Au , Les Indés radios forment un ensemble de 130 radios adhérentes[6].
Activité
[modifier | modifier le code]Activité principale
[modifier | modifier le code]Les principaux champs d'action du groupement sont la promotion et la défense des radios qui le composent, la formation et le conseil, notamment sur le numérique.
Mais depuis le début de la création du groupement dans les années , c'est surtout la commercialisation nationale et multivilles de l'espace publicitaire des stations locales et régionales adhérentes[7]. En , le GIE a récolté des recettes publicitaires de 178,7 millions d'euros via TF1 Publicité, qui assure le contrat de régie. Ces recettes sont vitales aux radios qui composent le groupement, représentant 50 % des ressources totales de ces radios[7].
En , Alain Liberty fait part d'une des conséquences de la pandémie de Covid-19 en France : les annonceurs de certaines radios annulant ou décalant leurs campagnes, ils mettent en péril l'existence même des stations[8].
Partenariats
[modifier | modifier le code]Depuis son lancement sur TF1, Les Indés Radios ont été le partenaire radio exclusif de l'émission The Voice : La Plus Belle Voix[9] jusqu'en .
Liste des radios adhérentes
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]- À compter de , Radio Nova et TSF Jazz quittent le GIE[10],[11].
- Le , Max FM, la radio grenobloise dédiée au son électro, rejoint Les Indés Radios, qui comptent désormais 131 radios adhérentes[12].
- En , Les Indés Radios accueillent les deux nouvelles stations de catégorie B Radio Bassin d'Arcachon et Radio Couserans, portant l'effectif total du GIE à 135[13].
- À compter du , TSF Jazz rejoint le groupement[14].
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ « TF1 Publicité remporte un appel d'offres », Challenges, .
- ↑ Didier Si Ammour, « Webradios, apps personnalisées... l'ère du sur-mesure », Stratégies, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Eleonore Eschemann, « Les Indés Radios, une année contrastée », sur lemediaplus.com, (consulté le ).
- ↑ Francois Quairel, « 300 000 € d'amende pour Les Indés Radios », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Brulhatour, « Une nouvelle étape numérique pour Les Indés Radios », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Brulhatour, « Des résultats en forte progression pour Les Indés Radios », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- Grégoire Poussielgue, « Le GIE les Indés Radios condamné à 300.000 euros d'amende par l'Autorité de la Concurrence », Les Échos, (consulté le ).
- ↑ François Quairel, « Alain Liberty (SIRTI) : "Le confinement rend complexe l'organisation des antennes" », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Brulhatour, « Les Indés Radios, partenaires de The Voice », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- ↑ « TSF et Nova quittent le GIE "Les Indés radios" », Le Monde, .
- ↑ Grégoire Poussielgue, « Radio Nova et TSF Jazz quittent le GIE Les Indés Radios pour faire cavalier seul », Les Échos, .
- ↑ Frédéric Brulhatour, « Une nouvelle radio rejoint Les Indés Radios », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, (consulté le ).
- ↑ « 2 radios du sud-ouest deviennent membres des Indés Radio », sur technic2radio.fr, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Brulhatour, « TSF JAZZ rejoint Les Indés Radios », La Lettre pro de la radio et du podcast, sur lalettre.pro, .
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Mélanie Daniel et Tiphaine Mahé, « L'audience des radios locales : le cas particulier des Indés Radios » [PDF], sur francestrategie1727.fr, France Stratégie et Institut français de presse (IFP), Université Paris-Panthéon-Assas, 2010-2011.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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