Les Avenières

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Les Avenières
Les Avenières
Vue des Avenières depuis le parc de Walibi.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire délégué Daniel Michoud
Code postal 38630
Code commune 38022
Démographie
Gentilé Aveyrlinois
Population 5 535 hab. (2013)
Densité 173 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 09″ nord, 5° 33′ 45″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 260 m
Superficie 32 km2
Élections
Départementales Morestel
Historique
Commune(s) d'intégration Les Avenières Veyrins-Thuellin
Localisation
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Les Avenières est une ancienne commune française située dans le département de l'Isère (38), en région Auvergne-Rhône-Alpes, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle des Avenières Veyrins-Thuellin.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le pont d'Évieu sur le Rhône.

Les Avenières est une ancienne commune située dans la région Rhône-Alpes[Quoi ?] dans le département de l'Isère. Elle longe le Rhône. Ce fleuve la sépare du département de l'Ain et se situe non loin de la rivière du Guiers (petit affluent du Rhône) marquant la séparation du département de l'Isère avec celui de la Savoie. Cette commune se compose de trois sections : Ciers, Buvin et Curtille, qui sont les noms des villages qui la forment. Aujourd'hui le nom de « Ciers » est presque totalement tombé en désuétude, le village principal est communément nommé « Les Avenières » (mais on parle encore de la « salle des fêtes de Ciers »).

La ville « Les Avenières » se situe sur une butte avec des altitudes allant de 200 mètres à 289 mètres, permettant d'offrir une vue remarquable sur les monts du Bugey au nord, la plaine du Bouchage-Morestel à l'ouest, la Chartreuse, la Dent du Chat au loin à l'est et enfin couronnant l'horizon, les cimes enneigées des Alpes (du Deven, le point culminant de la commune un panorama exceptionnel permet de découvir une trentaine de clochers).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom des Avenières découle du francoprovençal avena, qui signifie « avoine »[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Néolithique final au Bronze moyen[2] :
la région est habitée par des agriculteurs. Une faucille à bouton de la région des Avenières est conservée au musée de Vienne. C'est la seule preuve d'une occupation antérieure aux Gallo-Romains, au confluent de la Bièvre et du Rhône.

Époque romaine[3][modifier | modifier le code]

En 1989, des travaux de remembrement effectués au quartier de La Cour du Pont ont permis la découverte de deux pieux en chêne à 2 m de profondeur. Une étude au carbone 14 menée par le centre de datation de l’université Claude-Bernard Lyon I (CNRS) a attribué à la période 39 av. J.-C. à 120 apr. J.-C. Il pourrait éventuellement s’agir de pieux appartenant à un pont gallo-romain servant à franchir le lit du Rhône entre les Avenières et Thuellin.

Moyen Âge et les temps modernes[4][modifier | modifier le code]

  • En 1330, Aigline de Gerbais épousa Louis de Rivoire, chevalier, seigneur de Romagnieu, Domessin, la Bâtie-Montgascon, Villeneuve de Ciers (les Avenières), Bruzolo en Piémont.
  • Octobre 1496. Lettres patentes de Charles VIII portant cession et transport au s' de Baternay des terres de Dolomieu et des Avenières.
  • Notes et pièces qui prouvent qu'Humbert de Baternay a été lésé lors de la cession et transport qui lui furent faits par le roi Charles VIII en 1496 de la terre de Dolomieu et de celle des Avenières.
  • Juillet 1523. Lettres de François I" contenant maintenue des terres de Dolomieu et des Avenières obtenues par Kené de Baternay. Arrêt du Conseil du roi portant que René de Baternay sera remis en possession des terres de Dolomieu et des Avenières.
  • 22 janvier 1560. Copie de lettres accordées par le roi Charles à René de Baternay au sujet de la terre d'Ornacieux, de Dolomieu et des Avenières.
  • 8 octobre 1609. Vente des terres et seigneurie des Avenières, Brangues et baronnie de Bouchage à M. de Granieu et de Dorgeoise par dame Gabrielle de Baternay, veuve de Gaspard de la Chastre.
  • 15 mars 1642. Mémoire et instructions au sujet de l'instance pendante au Conseil du roi pour raison des terres de Dolomieu et des Avenières.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le quartier de la gare de l'Est, vers 1909 : au premier plan le dépôt des TDI, et à gauche la gare du Chemin de fer de l'Est de Lyon.

Le bourg est desservi, au début du XXe siècle, par deux lignes de chemin de fer secondaire : le chemin de fer de l'Est de Lyon vers Lyon et Aoste, et le tramway La Tour-du-Pin - Les Avenières des Tramways départementaux de l'Isère, repris par les Tramways de l'Ouest du Dauphiné vers La Tour-du-Pin. Ce dernier circula de 1909 à 1935.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Au premier tour des élections municipales de 2014, la liste « divers gauche » conduite par Daniel Michoud a obtenu 51,78 % des suffrages exprimés et l'autre liste « UDI » conduite par le maire sortant, Gilbert Mergoud, a obtenu 48,21 %, le taux d'abstention était de 39,06 %. Le conseil municipal est donc constitué de 22 membres issus de la liste arrivée en tête et de 7 membres issus de la seconde liste[5].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2014 Gilbert Mergoud    
mars 2014 décembre 2015 Daniel Michoud    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Avenièrants.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[7],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 5 535 habitants, en augmentation de 7,43 % par rapport à 2008 (Isère : 3,74 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2342 3212 9113 2833 4283 6813 8634 0374 256
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3674 1064 2004 0024 1334 2054 0134 1133 932
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0153 9453 7763 3213 2823 2213 1333 0082 986
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
3 1173 1813 4023 4953 9334 3084 6365 3245 535
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la circonscription IEN de La Tour du Pin.

La commune administre trois écoles dont un groupe scolaire pour un effectif total de 588 élèves (effectifs au mois de septembre 2011).

Le groupe scolaire du Mollard Bresson se situe dans le bourg centre (Ciers) et regroupe la maternelle et le primaire avec un effectif inférieur à 500 élèves. Les écoles des hameaux (2 classes) de Buvin (à 3,2 km à l’ouest du centre-ville) et de Curtille (à 2 km à l’est du centre-ville) regroupent les classes de cycle 2 et 3 pour des effectifs inférieurs à 50 élèves chacune.

Le département gère un collège depuis 1993.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Ciers, aux Avenières.
  • Église Saint-Just de Buvin du XIXe siècle.
  • Stade André-Moiroud (anciennement stade des Epinettes), fief du OLA et de l'AS Vezeronce-huert
  • Un très bel exemple de charpente de marine, que l'on aperçoit sur la gauche de la photo de l'église de ciers! Une coque à l'envers!
  • L'église Saints-Pierre-et-Paul des Avenières.
  • Les bords de lones aux alentours du chaffard.
  • Ruche pédagogique connectée Maksika sur le jardin partagé

Zones naturelles protégées[modifier | modifier le code]

La commune compte plusieurs ZNIEFF de type I

Tourisme[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason à dessiner Blason
D'or au dauphin d'azur, barbé, crêté, lorré, oreillé et peautré de gueules, chapé de sinople chargé à dextre d'une branche de noisetier fleurie d'or, à senestre d'un pampre de vigne fruité du même; à la champagne d'azur chargée de crêtes de vague d'argent[11].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Aimé Bocquet, « Le problème de l'occupation palafittique au Nord du Bas-Dauphiné. Du Néolithique final au Bronze moyen », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. tome 64, no N. 2,‎ , p. 501-516

Ulysse Robert, Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : Départements, t. 41, Plon, Nourrit & cie (Paris),

Bleu Stéphane, « N2007-RA-0098 » [archive du ], sur adlfi.fr, Gallia,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Bouvier, Noms de lieux du Dauphiné, Éditions Bonneton, (ISBN 9782862531854)
  2. Le problème de l'occupation palafittique au Nord du Bas-Dauphiné. Du Néolithique final au Bronze moyen
  3. N2007-RA-0098
  4. Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France : Départements (1903). Tomme LXI
  5. « Résultats de l'élection municipales 2014 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  10. Le parc de Walibi, sur walibi-rhone-alpes.fr
  11. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.