Les Éleveurs d'ovins du Québec

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Les Éleveurs d’ovins du Québec (LEOQ), autrefois appelé Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (FPAMQ), est un regroupement syndical représentant les quelque 900 éleveurs d’ovins (agneaux, brebis laitières et moutons) du Québec.

L’organisation est rattachée à l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA)[1].

Structure[modifier | modifier le code]

LEOQ est composé d'un conseil exécutif regroupant 4 membres élus et d’un conseil d’administration composé des membres élus des divers syndicats régionaux. De plus, le regroupement compte sur six employés qui veillent à l’administration, aux communications, à la gestion du plan conjoint, à la mise en marché collective et à l’Agence de vente[2].

Syndicats Régionaux[modifier | modifier le code]

  • Producteurs d’agneaux et moutons du Centre-du-Québec
  • Producteurs d’Ovins de la Chaudière-Appalaches et de Québec
  • Syndicat des producteurs d’agneaux et moutons d’Abitibi-Témiscamingue
  • Syndicat des producteurs d’agneaux et moutons de la Gaspésie-Les Îles
  • Syndicat des producteurs d’agneaux et moutons de Lanaudière
  • Syndicat des producteurs de moutons de l’Estrie
  • Syndicat des producteurs de moutons du Saguenay-Lac-St-Jean
  • Syndicat des producteurs d’ovins du Bas-St-Laurent
  • Syndicat des producteurs d’ovins de l’Outaouais et des Laurentides
  • Syndicat des producteurs d’ovins de la région de la Montérégie

Historique[modifier | modifier le code]

Dans les années 1970, il y a un désir d’organiser la mise en marché de la viande ovine. En ce sens, certains producteurs se sont regroupés et des associations on vu le jour, notamment dans le Bas-Saint-Laurent[3]. Un consensus provincial des producteurs ovins tombe et en 1981, la FPAMQ voit le jour avec son affiliation à l’UPA[4],[5]. L’année suivante, le Plan conjoint des producteurs ovins est adopté et entre en vigueur[6].

Plan conjoint[modifier | modifier le code]

Le plan conjoint est administré par LEOQ. Ce document détaille le cadre de la mise en marché des produits d’agneaux. La mise en place de ce document veut offrir une meilleure rémunération aux producteurs et mieux répartir les risques au sein de la filière. Divers programmes ont été mis en place (par exemple ASRA ou traçabilité) afin de répondre aux objectifs des producteurs[4]. Il découle du plan conjoint la convention de mise en marché qui détaille les ententes entre les producteurs et les acheteurs[6].

Mise en marché collective – Agence de vente[modifier | modifier le code]

Malgré les difficultés rencontrées lors des différentes tentatives d’organisation de la filière, les Éleveurs d’ovins du Québec ont réussi à bâtir une mise en marché collective qui encadre les agneaux lourds. En effet, cette requête a été fortement appuyée lors de différentes rencontres avec les membres des Éleveurs d'ovins du Québec [7]. Cependant, plusieurs étapes étaient à franchir entre cette initiative de regrouper l’ensemble des ventes d’agneaux lourds du Québec et le réel fonctionnement de l’Agence de vente. Tout d’abord, il a été nécessaire de faire un choix entre le type d’agneau qui sera mis en vente commune. En effet, pour ne pas reproduire les erreurs du passé, l’Agence de vente a décidé de se concentrer sur les agneaux lourds. Les autres types d’agneaux (lait et léger) ont été pour le moment écartés de l’agence puisque ceux-ci visent des acheteurs bien distincts ce qui nécessite une mise en marché différente. De plus, le règlement qui encadre la mise en marché de l’agneau lourd s’est s’adapté à la réalité des producteurs car la vente directe par le producteur.

L’adhésion à l’Agence de vente est obligatoire contrairement à ce qui s’est produit dans le passé. De cette manière, une fixation plus adéquate des prix est possible par l’Agence de vente qui représente les producteurs. Pour rendre optimal cet agencement entre l’offre et la demande, les producteurs et les acheteurs prennent des engagements de différents types (engagements annuels, hebdomadaires et ponctuels). Ainsi, cela permet de prévoir ce qui pourra être vendu et de s’adapter selon l’offre selon la situation du marché. De plus, pour faciliter la vente aux acheteurs, un classement des carcasses a été exigé auprès des producteurs pour uniformiser le produit disponible[8],[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (2017), mandat et historique. Longueuil : FPAMQ
  2. Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (2017), structure des éleveurs d’ovins du Québec. Longueuil : FPAMQ
  3. D. Côté, D. Cyr, Des clés de succès pour la mise en marché, Ovin Québec, juillet 2002, p. 4-5.
  4. a et b Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec. (2014), Mémoire de l’Office chargé d’administrer le Plan conjoint. Évaluation Périodique du Plan conjoint, Longueuil : FPAMQ. 42 p.
  5. Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (2016), Rapport annuel 2015-2016, Longueuil : FPAMQ. 46 p.
  6. a et b Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (2014), Monographie de l’industrie ovine du Québec, Québec : Gouvernement du Québec. 72 p.
  7. Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (2001), Une tournée constructive sur le projet d’agence de vente, Ovin Québec, octobre 2001, p. 4-5.
  8. Les Éleveurs d’ovins du Québec (2017), Guide du producteur. Agence de vente des agneaux lourds, Longueuil : LEOQ. 18 p.
  9. Fédération des producteurs d’agneaux et de moutons du Québec (2015), Guide de l’acheteur. Agence de vente des agneaux lourds, Longueuil : FPAMQ. 18 p

Lien externe[modifier | modifier le code]