Macrolepiota procera

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Lépiote élevée, Coulemelle

Macrolepiota procera
Description de cette image, également commentée ci-après
Lépiotes élevées à différents stades de développement.
Classification
Règne Fungi
Division Basidiomycota
Classe Agaricomycetes
Sous-classe Agaricomycetidae
Ordre Agaricales
Famille Agaricaceae
Genre Macrolepiota

Espèce

Macrolepiota procera
(Scop.) Singer 1948

Macrolepiota procera, littéralement « macrolépiote allongée »[1], aussi appelée lépiote élevée et communément coulemelle, est une espèce de champignons basidiomycètes comestibles de la famille des Agaricacées et du genre Macrolepiota. Une fois son chapeau ouvert, elle ressemble à une ombrelle.

Elle est assez commune sur les sols bien drainés. On peut la trouver solitaire, grégaire ou en rond de sorcières, dans les pâturages ou dans les bois. Dans l'ensemble, elle est très répandue dans les régions tempérées.

Elle peut être confondue avec son sosie tropical à lames vertes, lépiote de Morgan (très toxique), ainsi qu'avec quelques espèces tempérées plus petites (aussi toxiques).

Dénominations[modifier | modifier le code]

L'agaric couleuvré ou Grisette de Bulliard en 1780.

Lépiote élevée[modifier | modifier le code]

Le nom de « lépiote élevée » vient d'un ancien binôme latin Lepiota elata[2]. Du latin scientifique lepiota[3], le nom latin lepiota venant du grec λεπιον, « petite écaille, petite croûte ».

Coulemelle[modifier | modifier le code]

En France, la lépiote élevée est souvent appelée « coulemelle » (autrefois couamelle), terme qui vient du latin columella (« petite colonne »), diminutif de columna (« colonne »), en référence à la hauteur de son pied[4] ou encore « coulemotte »[5].

Dans certaines régions, le nom de « coulemelle » s'applique à d'autres champignons, par exemple en Vendée[réf. nécessaire] à un champignon blanc des prés[Lequel ?].

Autres appellations[modifier | modifier le code]

Elle était autrefois, ainsi dans L'Herbier de France au XVIIIe siècle, appelée Grisette[6].

On parle aussi de « chevalier bagué », de « Saint-Michel », de « nez de chat », de « baguette de tambour » (quant le champignon est jeune, avec le chapeau pas encore ouvert), de « cocherelle »[7] ou encore de « parasol » comme chez les anglo-saxons[réf. nécessaire].

Canada[modifier | modifier le code]

Au Canada, la lépiote élevée est appelée « baguier »[8] ou « coulemelle », mais aussi « parasol », sous l'influence de l'appellation anglo-saxonne[9].

France : appellations régionales[modifier | modifier le code]

Cocherelle typique du Bourbonnais ayant donné son nom aux habitants de Saint-Plaisir (« Cocheriaux ») dans l'Allier.

On peut trouver à peu près autant de noms aux lépiotes élevées que de dialectes régionaux. Toutefois, elles sont souvent confondues par les récolteurs avec l'agaric des prés et les autres lépiotes : lépiote élevée, grande et petite lépiote, ce qui rend les appellations imprécises[10].

  • Berry : quioslet, cocherelle, couamelle, fusée, bouteriau, cluniau[11],[12].
  • Bourbonnais : cocherelle (elle donne son nom aux habitants de Saint-Plaisir, les Cocheriaux[13].
  • Indre : boutarot, coucoumelle, coquemelle, golmelle, coulemotte, coulemelle, columelle, tsampignu o lo bago[14].
  • Languedoc : badrelle (en occitan cocomèla[15]).
  • Gascogne (en gascon) : pepiòla, pepiòta et omprèla[16].
  • Limousin et nord du Périgord : filleul, nouno[17].
  • Maine-et-Loire : moutardier, griset, grisotte, éclusette, mort-de-froid, baderelle, toute-blanche[17].
  • Morvan : brilo[réf. souhaitée].
  • Poitou : bonhomme, quand son chapeau n'est pas encore ouvert ; ce surnom serait apparu à cause d'une légère différence de goût entre une lépiote ouverte et une lépiote fermée, préférée pour son goût ; elle se dit aussi « poturelle » en Poitou-Charentes[18], avec les variantes paturelle, baderelle et (anciennement) clouzeau[19].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Croissance en sept jours d'une lépiote élevée.

Description du sporophore[modifier | modifier le code]

Le chapeau est ovoïde puis convexe et enfin largement étalé en parasol, de 10 à 30 cm de diamètre, surmonté d'un mamelon, avec une cuticule sèche, gris-roux, couvert d'écailles brunes circulaires (appelées mèches), plus denses vers le centre brun, et qui, en s'écartant les unes des autres, laissent apparaître le fond clair. Les lames sont blanches, serrées, molles. La sporée est blanche.

Le stipe (pied), haut de 15 à 40 cm, est élancé, creux, bulbeux à la base, brun tigré et de plus en plus écaillé en allant vers la base ; il est pourvu d'un anneau double, blanchâtre et coulissant. Le pied est fibreux, ce qui le rend immangeable.

La chair est blanche, molle, avec une odeur et une saveur fruitées agréables.

Espèces proches et confusions possibles[modifier | modifier le code]

La lépiote de Morgan, fausse coulemelle, ou lépiote à spores vertes (Chlorophyllum molybdites).
Hautement toxique
.

En Amérique du Nord, c'est le grand Chlorophyllum molybdites, pourtant caractérisé par une sporée verte, qui est à l'origine de la majorité des intoxications fongiques[20] car elle provoque des syndromes gastro-intestinaux sévères, vomissements et diarrhées[21].

En Europe, avec sa haute taille et son port élancé (c'est le plus grand champignon des régions tempérées), la vraie coulemelle (Macrolepiota procera) ne prête guère à confusion en présence d'un grand spécimen car la confusion avec Chlorophyllum molybdites est rare, contrairement à l'Amérique, bien qu'il semble qu'elle devienne plus fréquente[22]. C'est donc surtout pour les plus petits spécimens que la prudence s'impose. C'est le cas notamment face à la mortelle Lepiota helveola (la Lépiote helvéolée ou Lépiote brune), de même que d'autres champignons également délétères de la même famille (genre Lepiota) parfois vénéneuses, voire mortelles. Par temps sec, la coulemelle peut voir son développement atrophié et ne pas atteindre ses dimensions habituelles et on peut alors plus facilement la confondre avec les petites lépiotes. C'est pourquoi il est conseillé de se méfier des champignons ressemblants de petite taille, et, par sécurité, de ne jamais cueillir de lépiotes de moins de 10 cm de haut (la lépiote élevée dépassant normalement largement cette hauteur même dans ses stades les plus précoces).

Par ailleurs, Macrolepiota procera est en réalité le taxon principal de plusieurs formes ou variétés et il existe aussi des espèces proches très difficiles à distinguer, telles que Macrolepiota gracilenta, Macrolepiota excoriata, Macrolepiota konradii, toutes comestibles. On peut aussi le confondre avec la lépiote déguenillée Chlorophyllum rhacodes généralement plus petit et aux écailles plus prononcées (également comestible, quoique légèrement plus coriace).

Le stipe de Macrolepiota procera est chiné comme une peau de couleuvre, à l'instar de celui de la Lépiote mamelonnée, alors que la Lépiote déguenillée a un pied totalement lisse, ces deux derniers champignons étant également comestibles[23].

Le pied des amanites est niché dans une volve alors que celui de la Coulemelle est renflé à la base et n'a pas de volve ; les amanites ont également un anneau tombant simple et fixe. Cela permet de distinguer la lépiote élevée de l'amanite élevée (ou « fausse golmotte », Amanita excelsa, non toxique mais sans intérêt culinaire), et surtout de la plus dangereuse amanite panthère.

Taxonomie et classification[modifier | modifier le code]

Nom scientifique accepté[modifier | modifier le code]

Formes[modifier | modifier le code]

Source : Index Fungorum[25]

  • Macrolepiota procera f. crassipes Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. fuliginosa (Barla) Vizzini & Contu 2011
  • Macrolepiota procera f. macrolepis Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. macrospora Singer
  • Macrolepiota procera f. multisquamulosa Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera f. permixta (Barla) Vizzini & Contu 2011
  • Macrolepiota procera f. procera (Scop.) Singer, 1948

Variétés[modifier | modifier le code]

Source : Index Fungorum[25]

  • Macrolepiota procera var. exigua Pázmány 1989
  • Macrolepiota procera var. fuliginosa (Barla) Bellu et Lanzoni 1987
  • Macrolepiota procera var. konradii (Huijsman ex Orton) Gminder 2003
  • Macrolepiota procera var. mediterranea Bon 1993 (France)
  • Macrolepiota procera var. pallida Pázmány 1989 (Roumanie)
  • Macrolepiota procera var. patentosquamosa Pázmány 1989
  • Macrolepiota procera var. permixta (Barla) Quadr. & Lunghini 1990
  • Macrolepiota procera var. procera (Scop.) Singer 1948
  • Macrolepiota procera var. pseudo-olivascens Bellu et Lanzoni 1987 (Italie)
  • Macrolepiota procera var. vezo Walleyn et Rammeloo 1994

Basionyme, synonymes et binômes obsolètes[modifier | modifier le code]

  • Agaricus procerus Scop[26] - basionyme[27]
  • Agaricus colubrinus Bull[28].
  • Lepiota procera (Scop.)[29]
  • Mastocephalus procerus (Scop.) [30]
  • Lepiotophyllum procerum (Scop.)[31]

Écologie[modifier | modifier le code]

Spécimen de 37 cm de diamètre trouvé dans la vallée des Merveilles (Provence-Alpes-Côte d'Azur) en octobre.

Habitat[modifier | modifier le code]

Assez commune, la lépiote élevée vient, parfois en grandes troupes, dans les sous-bois dégagés ou les clairières, plutôt sur terrains siliceux. Généralement précoce (juillet à octobre), on la trouve jusqu'à Noël dans les régions méditerranéennes. La lépiote est un organisme saprophyte.

Répartition[modifier | modifier le code]

On a signalé la lépiote élevée en Australie, en Inde, en Sibérie, en Extrême-Orient, au Japon, en Amérique, en Afrique et en Europe (partout à l'exception des régions arctiques).

Propriétés[modifier | modifier le code]

Macrolepiota procera est reconnue pour contenir de la glycérine, du mannitol, du glucose, du tréhalose, du lepiotan et environ vingt acides aminés.

Elle contient également plusieurs antioxydants, tels que les composés phénoliques, les tocophérols, l'acide ascorbique, et des caroténoïdes[32].

Ses sporophores contiennent des protéines, du fer, du zinc, de la chitine, du chitosane, des fibres, des vitamines et des minéraux[33]. L'acide linolénique se retrouve en quantité importante dans Macrolepiota procera[34].

Cette espèce de champignon présente une activité antibiotique contre les bactéries à Gram négatif[35].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Alimentation humaine[modifier | modifier le code]

Lépiote élevée, cuisinée en croûte de pâte.

La lépiote élevée est un comestible recherché, il est alors le plus souvent en France présenté en cuisine sous le nom populaire de Coulemelle. Le pied, fibreux et coriace — surtout chez les exemplaires adultes — sera émincé pour une sauce ou une soupe, ou bien éliminé. L'anneau double (« le morceau du roi ») qui dégage comme la chair une agréable odeur de noisette, peut se consommer cru. Le chapeau, découpé ou gardé entier, se prête à de multiples recettes : frit quelques minutes, les chapeaux entiers dans un peu d'huile d'olive ou, mieux, au barbecue, simplement salés et poivrés avant de servir. Il est possible de la consommer crue, mélangée à une salade verte[36],[37]. On peut aussi cuisiner les coulemelles à la crème[38].

Indicateur environnemental – bioaccumulation[modifier | modifier le code]

De nombreuses études analysent la teneur en minéraux dans la lépiote élevée comme indicateur de contamination de l'environnement [39].

Fungiculture[modifier | modifier le code]

La fungiculture des lépiotes élevées est envisagée pour leur goût intéressant et leur possible intérêt médical.

Les caractéristiques des conditions de culture pour la croissance du mycélium de Macrolepiota procera sont déjà développées et démontrent que la croissance du mycélium est favorable à une forte teneur du milieu en azote et une température de 30 °C.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gaffiot, page 1142 : procerus, procera, procerum.
  2. Copel., Ann. Myc., vol. 29, t. 3,
  3. Persoon, Synopsis methodica fungorum, , p. 257
  4. « COULEMELLE : Etymologie de COULEMELLE », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  5. Selon le CIRAD
  6. Pierre Bulliard, Herbier de la France : Collection complète des plantes indigènes de ce royaume; avec leurs propriétés, et leurs usages en médecine, Paris, 1780-93, planche 78
  7. « COCHERELLE : Définition de COCHERELLE », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  8. René Pomerleau, Flore des champignons au Québec : et régions limitrophes, vol. xv, Montréal, Les Editions La Presse, 1904 - 1980, 652 p., Glossaire: p. 587-598.; Bibliographie: p. 599-606.
  9. (en) Gary H. Lincoff, The Audubon Society field guide to North American mushrooms, New York, Lincoff, Gary H. Knopf, , 926 p. (ISBN 0-394-51992-2)
  10. Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural, Paris, Fayard,
  11. Pierre Valentin Berthier, Glossaire de la Champagne berrichonne, Paris, Royer patoisthèque, , 200 p.
  12. Pierrette Dubuisson, Dictionnaire du français régional du Berry-Bourbonnais,, Paris, Éditions Boneton, , 142 p.
  13. « Les habitants de St-Plaisir nommés "Cocheriaux" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cc-bocage-bourbonnais.com (consulté le ).
  14. Jean Chassagneux, Le patois de Saint-Jean-Soleymieux : Cahier de Village de Forez, Nouvelle édition du Supplément au n° 83-84, vol. 83-84,
  15. Lexique descriptif occitan - français du Velay et du Vivarais, , 159 p.
  16. Nicolau Rei Bèthvéder, Dictionnaire Français : Occitan Gascon Toulousain, Puylaurens, IEO edicions, , 309 p. (ISBN 2-85910-338-4)
  17. a et b Lachiver 1997
  18. Monographie du canton de Saint-Sulpice, t. 54, Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin
  19. M. L. Boughet, Note sur un empoisonnement par les Champignons : Pharmacien à Poitiers, t. 13, Paris, Bulletin de la société mycologique de France, p. 60
  20. How to not pass up a parasol – and how not to
  21. (en) Denis R. Benjamin, Mushrooms : poisons and panaceas — a handbook for naturalists, mycologists and physicians, New York, WH Freeman and Company, , 422 p. (ISBN 0-7167-2600-9), « Gastrointestinal syndrome », p. 351–377
  22. Macrolepiota rhacodes and Chlorophyllum molybdites poisoning
  23. André Maublanc, Les Champignons comestibles et vénéneux, P. Lechevalier, , p. 58
  24. (en) Rolf Singer, « New and Interesting Species of Basidiomycetes », Papers of the Michigan Academy of Science, vol. 32, no 1,‎ , p. 103-150
  25. a et b « Index Fungorum Home Page », sur indexfungorum.org (consulté le ).
  26. Fl. carniol., vol. 2, t. 418, Vienne, Edn 2,
  27. « Homotypic Species », sur indexfungorum.org (consulté le ).
  28. Pierre Bulliard, Herbier de la France : Collection complète des plantes indigènes de ce royaume; avec leurs propriétés, et leurs usages en médecine, t. 2, Paris, 1780-93, planche 78
  29. Gray, A Natural Arrangement of British Plants, vol. 1, t. 601, Londres,
  30. Pat., Essai. Hyménomyc., Lons-le-Saunier, , p. 171,
  31. Locquin, Etude du dévéloppement des spores du genre Leucocoprinus, vol. 11, Bulletin Mensuel de la Société Linnéenne de Lyon, , p. 40
  32. (en) Isabel Ferreira, Antioxidants in Wild Mushrooms, vol. 16, t. 12, Current Medicinal Chemistry, Bentham Science Publishers, , 18 p. (présentation en ligne), p. 1543-1560
  33. (en) Sung Mi Shim, The Characteristics of Cultural Conditions for the Mycelial Growth of Macrolepiota procera : Mycobiology, vol. 33, t. (1), Science and Health Taylor & Francis, (présentation en ligne), p. 187-192
  34. (en) S. Kavishreea, Fat and fatty acids of Indian edible mushrooms : Food Chemistry, vol. 106, t. (2), Elsevier, (présentation en ligne), p. 597–602
  35. (en) M. A. B. Coletto et B. Striano, Antibiotic activity in Basidiomycetes. XIII. Antibiotic activity of mycelia and cultural filtrates : Journal Allionia, vol. 37, Science and Health Taylor & Francis, (ISSN 0065-6429, présentation en ligne), p. 253-255
  36. « Coulemelle - Définition et recettes de "Coulemelle" - Supertoinette », sur supertoinette.com (consulté le ).
  37. Aurel Dermek, Les Champignons, Éditions Cercle d'Art, , p. 104
  38. Marie, « Coulemelles à la crème (ou lépiote élevée) », sur blog.com, Marie mitonne, (consulté le ).
  39. (en) J. Falandysz, Some mineral constituents of Parasol Mushroom (Macrolepiota procera) : Journal of Environmental Science and Health, Part B: Pesticides, Food Contaminants, and Agricultural Wastes, vol. 43, t. 2, Science and Health Taylor & Francis, (présentation en ligne), p. 187-192

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ce champignon est décrit dans toutes les flores, notamment :

  • André Marchand, Champignons du Nord et du Midi, t. I/IX, Hachette, (ISBN 84-499-0649-0)
  • Régis Courtecuisse, Bernard Duhem: Guide des champignons de France et d'Europe (Delachaux & Niestlé, 1994-2000).
  • Marcel Bon: Champignons de France et d'Europe occidentale (Flammarion, 2004)
  • Dr Ewaldt Gerhardt: Guide Vigot des champignons (Vigot, 1999) - (ISBN 2-7114-1413-2)
  • Roger Phillips: Les champignons (Solar, 1981) - (ISBN 2-263-00640-0)
  • Thomas Laessoe, Anna Del Conte: L'Encyclopédie des champignons (Bordas, 1996) - (ISBN 2-04-027177-5)
  • Peter Jordan, Steven Wheeler: Larousse saveurs - Les champignons (Larousse, 1996) - (ISBN 2-03-516003-0)
  • G. Becker, Dr L. Giacomoni, J Nicot, S. Pautot, G. Redeuihl, G. Branchu, D. Hartog, A. Herubel, H. Marxmuller, U. Millot et C. Schaeffner: Le guide des champignons (Reader's Digest, 1982) - (ISBN 2-7098-0031-4)
  • Henri Romagnesi: Petit atlas des champignons (Bordas, 1970) - (ISBN 2-04-007940-8)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]