Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé
| Artiste | |
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| Date | |
| Matériau | |
| Dimensions (H × L) |
309 × 400 cm |
| Propriétaire | |
| No d’inventaire |
INV 4541, MR 1707 |
| Localisation |
Salle 929 (d) |
Le grand prêtre Corésus se sacrifie pour sauver Callirhoé est une peinture à l'huile sur toile de l'atelier de Jean-Honoré Fragonard exécutée en 1765, qui devait servir de carton pour une tapisserie (jamais effectuée) à la manufacture des Gobelins.
Thème mythologique[modifier | modifier le code]
Il représente (d'après Pausanias, VII, 21) l'épisode de Callirrhoé et Corésos, prêtre de Dionysos à Calydon, au moment où ce dernier se plonge un couteau dans le corps, se sacrifiant pour sauver son amante Callirrhoé, évanouie.
Histoire[modifier | modifier le code]
La peinture à l'huile est exposée au Salon de 1765 et permet à Fragonard d'entrer à l'Académie Royale. Elle est acquise par Louis XV et se trouve aujourd'hui conservée au musée du Louvre, à Paris[1]. L'esquisse préparatoire de l'œuvre appartient à la collection du Musée des Beaux-Arts d'Angers, et une étude fait partie de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando à Madrid depuis 1816[2]. Plus tard, Fragonard en crée une esquisse à la craie libre de la même scène, d'une échelle plus petite. Ce dessin se trouve actuellement dans la collection du Metropolitan Museum of Art, à New York[3].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Coresus Sacrificing Himself to Save Callirhoe » (voir la liste des auteurs).
- Notice no 000PE001194, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
- Notice de la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando à Madrid
- Notice du Metropolitan Museum of Art
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
