Le Vent Se Lève (média)

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Le vent se lève
Logo de Le Vent Se Lève.
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
LVSLVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaines d'activité
Journalisme d'opinion, journal en ligne, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Fondateur
Antoine Cargoet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Secrétaire général
Louis Hervier Blondel
Personnes clés
Laëtitia Riss, Vincent Ortiz, Victor Woillet
Positionnement
Site web
Identifiants
RNA
SIREN

Le Vent Se Lève (LVSL) est un journal pure player d'opinion français indépendant classé à gauche.

Historique[modifier | modifier le code]

Le journal en ligne est fondé le par Antoine Cargoet et Lenny Benbara. Il compte aujourd'hui[Quand ?] quelque 1800 articles et entretiens disponibles gratuitement en ligne[réf. nécessaire].

En , le média organise une université d’été en région parisienne, à Saint-Ouen. Baptisée « Le Vent du Changement », elle rassemble une quarantaine d’intervenants pour treize conférences[1].

Le , Le Vent Se Lève organise en partenariat avec Alternatiba, la Fabrique écologique et l'Institut de la transition environnementale de la Sorbonne une journée de conférences ayant pour thème « Construire une écologie populaire » au sein de l’amphithéâtre Richelieu de l'université Panthéon-Sorbonne[2]. Plusieurs personnalités débattent, notamment le député Cédric Villani (LREM), le maire EELV de Grenoble Éric Piolle, le député et coordonnateur de La France insoumise Adrien Quatennens, l'ancienne ministre de l'Écologie Delphine Batho, l'essayiste Lucile Schmid ou encore l'eurodéputée EELV Marie Toussaint[3].

En mars 2020, les fondateurs du Vent Se Lève participent au lancement du think tank l'Institut Rousseau[4],[5].

En septembre 2020, le média publie un ouvrage collectif intitulé L'Histoire recommence. Les cahiers du Vent Se Lève aux éditions du Cerf. Le Vent Se Lève compte environ 500 contributeurs réguliers ou occasionnels et se structure autour de « cercles » locaux[6].

En juin 2022, quelques jours après les élections législatives, Le Vent Se Lève invite Chantal Mouffe et François Ruffin pour une conférence autour du rapport entre la gauche et les classes populaires à la Maison des Métallos.

Le Vent Se Lève est une association loi de 1901 à but non lucratif reconnue d’intérêt général[7]. Des associations affiliées au projet existent à l'université Panthéon-Sorbonne[8], l'ENS de Paris, Sciences Po Paris, Sciences Po Lyon[9] et à Sciences Po Toulouse[10].

Le Vent du Changement[modifier | modifier le code]

Des membres du média annoncent dans une tribune publiée le dans le Nouvel Obs le lancement du mouvement « Le Vent du Changement »[11] Celui-ci s'organise autour de cercles locaux présents dans une vingtaine de villes en France[12],[13]. Un tour de France — le Tour du Changement — est organisé par les militants du Vent du Changement entre juillet et août 2021[14]. Il traverse plusieurs villes françaises dont Nancy[15], Grenoble[16], Angers[17] ou Lodève[18]. Lors de ces étapes sont organisés des « banquets populaires et citoyens », des conférences sur « la reconstruction écologique du pays » et des tournois de pétanque[19]. Le mouvement défend notamment la mise en place d'une « garantie à l'emploi vert »[20].

Ligne éditoriale[modifier | modifier le code]

Le Vent Se Lève se situe à gauche[21] et revendique une filiation intellectuelle avec les idées d'Antonio Gramsci et celles des philosophes Ernesto Laclau et Chantal Mouffe[22]. Il vise principalement les réseaux sociaux, qui sont considérés comme un « champ de bataille » à investir[23].

Il est membre du Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne[24].

Communication[modifier | modifier le code]

Identités visuelles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pauline Graulle, « «Le vent se lève» veut insuffler un renouveau intellectuel au sein de la gauche française » Accès limité, sur Mediapart, (consulté le )
  2. Charlotte Belaïch, « À la Sorbonne, EE-LV et LFI planchent sur «l’écologie populaire» » Accès libre, sur Libération, (consulté le )
  3. Rachid Laïreche, « Social et écologie : une gauche en commun ? » Accès limité, sur Libération, (consulté le )
  4. Abel Mestre, « L’Institut Rousseau, nouveau venu dans la galaxie des think tanks de gauche » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le )
  5. Kévin Boucaud-Victoire, « "L'institut Rousseau a conscience de trois urgences : écologique, démocratique et sociale" » Accès libre, sur Marianne, (consulté le )
  6. Cyprien Caddeo, « Le vent se lève prend son envol » Accès limité, sur L'Humanité, (consulté le )
  7. « Publication de la création de l'association Le vent se lève » Accès libre, sur Journal officiel de la République française, (consulté le )
  8. « Publication de la création de l'association Le vent se lève - Panthéon-Sorbonne » Accès libre, sur Journal officiel de la République française, (consulté le )
  9. « Publication de la création de l'association Le vent se lève - Sciences Po Lyon » Accès libre, sur Journal officiel de la République française, (consulté le )
  10. « Publication de la création de l'association Le vent se lève - Sciences Po Toulouse » Accès libre, sur Journal officiel de la République française, (consulté le )
  11. « Nous sommes la génération du changement » Accès libre, sur L'Obs, (consulté le )
  12. Sarah Lavoine, « Éducation populaire. Priorité à l’écologie pour le Vent du changement » Accès limité, sur L'Humanité, (consulté le )
  13. Martin Terrien, « Présidentielle 2022 : ces mouvements citoyens qui veulent peser sur les débats à gauche » Accès limité, sur Le Monde, (consulté le )
  14. Marceau Taburet et Albert Facelly, « Les fondateurs du «Vent du changement» veulent souffler sur le débat d’idées » Accès limité, sur Libération, (consulté le )
  15. Houmi Ahamed-Mikidache, « Nancy. Le mouvement Vent du Changement invite au débat sur la « carte Vitale alimentaire » » Accès libre, sur Est Républicain, (consulté le )
  16. « Le Tour du changement a fait étape à Grenoble » Accès limité, sur Le Dauphiné libéré, (consulté le )
  17. Anaïs Audureau, « Près d’Angers. Le Tour du changement donne rendez-vous à la guinguette pour « recréer des liens » » Accès libre, sur Ouest France, (consulté le )
  18. « Le Tour du Changement a fait un crochet par Lodève » Accès libre, sur midi Libre, (consulté le )
  19. « Politique. « Le Vent du changement » s’est posé à Strasbourg » Accès limité, sur Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le )
  20. David Tapissier, « Lyon. Vent du changement : ces jeunes Lyonnais qui veulent peser dans le débat » Accès libre, sur lyonplus.com, (consulté le )
  21. Tomas Statius, « Le Vent se lève, média de combat » Accès libre, sur StreetPress, (consulté le )
  22. Amélie Quentel, « "Le vent se lève", le site d'info alternatif qui mène la bataille culturelle sur internet » Accès libre, sur Les Inrocks, (consulté le )
  23. « Le Vent se lève : « Rester connecté au sens commun » » Accès libre, sur revue-ballast.fr, (consulté le )
  24. « Fiche "Le vent se lève" » Accès libre, sur Syndicat de la presse indépendante d'information en ligne (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Antoine Cargoet (dir.) et Lenny Benbara (dir.), L'histoire recommence : les cahiers du Vent Se Lève, Paris, Éditions du Cerf, , 328 p. (ISBN 9782204139748)

Liens externes[modifier | modifier le code]