Le Tartre-Gaudran
Le Tartre-Gaudran | |||||
![]() Mairie. | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Yvelines | ||||
Arrondissement | Mantes-la-Jolie | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Houdanais | ||||
Maire Mandat |
Frédéric de La Rue 2020-2026 |
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Code postal | 78113 | ||||
Code commune | 78606 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
36 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 8,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 41′ 59″ nord, 1° 35′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 134 m Max. 174 m |
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Superficie | 4,28 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Bonnières-sur-Seine | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Tartre-Gaudran est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France.
Elle est en 2018 la commune la moins peuplée des Yvelines avec 34 habitants.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
La commune du Tartre-Gaudran se trouve dans le centre-ouest des Yvelines en lisière ouest de la forêt de Rambouillet, à la limite de l'Eure-et-Loir, à 40 kilomètres au sud de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement, à 26 kilomètres à l'ouest de Rambouillet et à 49 kilomètres au sud-ouest de Versailles, la préfecture du département.
C'est un plateau entre 135 et de 150 mètres d'altitude, en légère pente vers le sud, bordé au sud par des hauteurs boisées culminant à 168 mètres (butte-témoin), qui séparent la commune de Faverolles. Sa limite nord est marquée le fond d'un talweg qui prend naissance dans la commune voisine de La Hauteville et qui se prolonge vers le nord-ouest par le haut cours de l'Opton, ruisseau affluent de la Vesgre.
Le territoire est quasi-totalement rural, à 98 %[1]. L'espace rural se partage approximativement entre les terres cultivées (60 %) et les bois et forêts (40 %), ces derniers se trouvant en périphérie, principalement à l'ouest et au sud (les Bois Vallée, Bois du Groussay).
L'habitat se résume à trois fermes et quelques habitations dispersées dans le territoire. L'espace construit se limite à 1 % du territoire communal (soit 3,4 ha) et comprend presque exclusivement des habitations anciennes.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Hameaux de la commune[modifier | modifier le code]
Communes voisines[modifier | modifier le code]
Les communes sont Grandchamp et La Hauteville au nord, de La Boissière-École à l'est, et confine au département d'Eure-et-Loir et à la région Centre-Val de Loire, avec Faverolles au sud et Les Pinthières à l'ouest.
Transports et voies de communications[modifier | modifier le code]
Réseau routier[modifier | modifier le code]
Elle est traversée dans sa partie ouest par la route départementale 983 reliant la RN 12 à Nogent-le-Roi (Eure-et-Loir) situé à huit kilomètres au sud-ouest.
Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]
Bus[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par la ligne 15 de la société de transport Transdev Rambouillet et par la ligne HOUDAN de la société de transport Transdev Houdan.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Collem Goderani vers l272[2], Collis Goderani, Tertre-Godran, Tertre-Goderani[3], Le Tartre Gaudran en 1793[4].
Les scribes ont changé Colle (colline) par Tartre[5].
Tartre (tertre), « monticule, éminence isolée »[5].
Gaudran, nom de personne Gondran, Goderannus ou Godaramnus[6] issu du germanique waldan (gouverner) et rad qui signifie conseil.[réf. nécessaire]
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes du Tartre-Gaudran se blasonnent ainsi :
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Le blason de la commune fut dessiné en 1993 par Albert Uderzo. Il est inspiré de celui de la ville de Paris, mais la nef est remplacée par un sabot flottant. La commune a adopté comme devise Nec mergitur item (« Il ne coule pas non plus »), ce qui constitue une autre référence à Paris, dont la devise est Fluctuat nec mergitur (« Il tangue mais ne sombre pas »), s'agissant de la nef représentée sur les armes. C'est une manière pour la commune la moins peuplée d'Île-de-France de se comparer à la plus importante de France, avec un clin d'œil quant au statut agricole de la commune[7].
Historique[modifier | modifier le code]
Ce territoire fut au XIIe siècle la propriété du chanoine de la cathédrale de Chartres, Geoffroy de Lève. En 1250, le seigneur est Robert du Tertre. La famille du Tertre conserva cette seigneurie pendant trois siècles, avant qu'elle ne retourne en possession du diocèse de Chartres au XVIIe siècle[8].
Au XVIIIe siècle, ce fut une seigneurie appartenant au comte de Morville.
Depuis la destruction de l'église en 1832, la paroisse est rattachée à celle de La Hauteville.
En 1993, Albert Uderzo dessine le blason de la commune. La voie qui mène à sa propriété a par ailleurs été renommée « allée de la Serpe d'or », en référence à l'album homonyme dessiné par Uderzo[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Les maires du Tartre-Gaudran[modifier | modifier le code]
Instances administratives et judiciaires[modifier | modifier le code]
La commune du Tartre-Gaudran appartient au canton de Houdan et fait partie de la Communauté de communes du pays Houdanais.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Le Tartre-Gaudran fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[9],[10].
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2018, la commune comptait 36 habitants[Note 1], en augmentation de 12,5 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est égale à la population féminine.
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 6,3 %, 15 à 29 ans = 6,3 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 43,8 %, plus de 60 ans = 25,1 %) ;
- 50 % de femmes (0 à 14 ans = 12,5 %, 15 à 29 ans = 6,3 %, 30 à 44 ans = 18,8 %, 45 à 59 ans = 50 %, plus de 60 ans = 12,5 %).
Économie[modifier | modifier le code]
La population active comprend 12 personnes, actives dans le secteur tertiaire, commerce et services aux particuliers. Quatre d'entre elles relèvent de la catégorie cadre et les autres de la catégorie employés. Aucun chômeur n'est recensé (données 1999)[16].
Le territoire de cette commune rurale est essentiellement consacré à l'agriculture (production céréalière).
Cette petite commune n'a plus d'église, l'ancienne église paroissiale construite en 1162 fut démolie en 1832. À son emplacement se trouve un simple calvaire dédié à saint Pancrace. Les offices religieux sont faits à l'église de La Hauteville.
De la même façon, c'est le cimetière de ce village voisin qui est utilisé pour les inhumations. Le monument aux morts de La Hauteville commémore aussi les morts du Tartre-Gaudran et de Grandchamp.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Activités festives[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Albert Uderzo possédait sa résidence principale au Tartre-Gaudran[Quand ?].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Mode d'occupation du sol en 1999 - Iaurif
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 1671.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie, page 204. (ISBN 2877723712).
- Claude Guizard, Lexique toponymique de l'arrondissement de Mantes-la-Jolie : Bulletin de la Société « Les Amis du Mantois », Imprimerie Mantaise, , p. 18.
- Philippe Cohen, « Albert Uderzo avait donné son blason au plus petit village des Yvelines », sur actu.fr, (consulté le 26 mars 2020).
- Monique Bardy, La grande histoire des Yvelines, p. 146.
- « Tribunal d'instance de Mantes la Jolie - Liste des communes et cantons », Cour d'appel de Versailles (consulté le 23 avril 2011).
- « Tribunal de grande instance de Versailles - », Cour d'appel de Versailles (consulté le 23 avril 2011).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Le Tartre-Gaudran en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le 22 avril 2011)
- « Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le 22 avril 2011)
- Insee, Population active ayant un emploi par sexe et statut selon l’act économique
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Le Tartre-Gaudran sur le site de l'Insee.