Le Meurtre des Mille et Une Nuits

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Le Meurtre des Milles et Une Nuits
Auteur John Dickson Carr
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman policier
Version originale
Langue Anglais
Titre The Arabian Nights Murder
Éditeur Hamish Hamilton
Lieu de parution Londres
Date de parution 1936
Version française
Traducteur Danièle Grivel
Éditeur Librairie des Champs-Élysées
Collection Le Masque no 1960
Lieu de parution Paris
Date de parution 1989
Nombre de pages 282
Chronologie
Série Dr Gideon Fell

Le Meurtre des Mille et Une NuitsThe Arabian Nights Murder dans l'édition originale britannique — est un roman policier américain de John Dickson Carr publié d'abord en Angleterre en 1936. C'est le 7e roman de la série mettant en scène le personnage du Dr Gideon Fell. Il s'agit d'un whodunit classique.

Résumé[modifier | modifier le code]

Pendant sa ronde nocturne devant l'immeuble abritant le Wade Museum, une institution privée qui expose des antiquités d'Orient, le sergent Hoskins est agressé par un vieux fou qui lui saute à la gorge après l'avoir invectivé et accusé de meurtre. D'un coup de poing, le policeman envoie le drôle au tapis et se rend compte qu'il porte une barbe postiche. Il s'éloigne ensuite de quelques pas pour alerter un de ses collègues, mais l'agresseur en profite pour disparaître.

Peu après, un autre quidam frappe à la volée sur la lourde porte du même musée et est conduit au poste pour interrogatoire. Inculpé pour avoir troublé l'ordre public, Gregory Mannering affirme devant l'inspecteur Carruthers avoir un rendez-vous le soir même au Wade Museum avec son directeur, Mr Geoffrey Wade, et un spécialiste du monde arabe, le Dr Illingsworth. Intrigué, Carruthers se rend devant le Wade Museum et découvre un conduit à charbon par lequel a dû fuir l'agresseur du sergent Hoskins. Empruntant cette voie, il pénètre dans le musée Wade où il est témoin d'une étrange cérémonie devant le cercueil de la favorite du calife Haroun al-Rachid. Mieux, dans l'un des fiacres exposés dans le vaste hall, Carruthers tombe sur le corps d'un homme lui aussi affublé d'une barbe postiche et poignardé à l'aide d'un kandjar. Or, Gregory Mannering avait sur lui une lettre d'invitation où il était tapé à la machine l'annonce de ce crime et l'emploi du poignard oriental.

Le personnel et les familiers du musée sont bientôt réunis, mais personne ne connaît la victime, un certain Raymond Penderel, Français de trente-deux ans né en Irak. Coïncidence troublante, Goeffrey Wade est rentré il y a tout juste un mois d'un long séjour dans cette région du Moyen-Orient. Les autorités poursuivent l'enquête, mais les choses s'embrouillent et ils en arrivent à des conclusions qui ne permettent pas de mettre la main au collet de l'assassin. En désespoir de cause, il leur faut donc faire appel à un as en matière d'affaires complexes, le Dr Gideon Fell.

Particularités du roman[modifier | modifier le code]

Tout comme le récit du roman Le Chapelier fou multipliait les allusions littéraires à l'œuvre de Lewis Carroll, Le Meurtre des Mille et Une Nuits évoque à de nombreuses reprises Les Mille et Une Nuits : le Dr Illingsworth en est un éminent spécialiste et Geoffrey Wade, le directeur du musée, tente de retrouver pendant des fouilles en Irak les vestiges du règne du calife Haroun al-Rachid, le personnage central du recueil écrit au XIIIe siècle.

Éditions[modifier | modifier le code]

Éditions originales en anglais
  • (en) John Dickson Carr, The Arabian Nights Murder, Londres, Hamish Hamilton, — Édition britannique
  • (en) John Dickson Carr, The Arabian Nights Murder, New York, Harper, — Édition américaine
Éditions françaises

Source[modifier | modifier le code]

  • Roland Lacourbe, John Dickson Carr : scribe du miracle. Inventaire d'une œuvre, Amiens, Encrage, 1997, p. 54-55.