Le Mesnil-le-Roi

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Le Mesnil-le-Roi
Le Mesnil-le-Roi
La mairie.
Blason de Le Mesnil-le-Roi
Blason
Le Mesnil-le-Roi
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CA Saint Germain Boucles de Seine
Maire
Mandat
Serge Caseris
2020-2026
Code postal 78600
Code commune 78396
Démographie
Gentilé Mesnilois
Population
municipale
6 322 hab. (2021 en augmentation de 0,3 % par rapport à 2015)
Densité 1 933 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 15″ nord, 2° 07′ 39″ est
Altitude 42 m
Min. 20 m
Max. 71 m
Superficie 3,27 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Sartrouville
Législatives 5e circonscription des Yvelines
Localisation
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Le Mesnil-le-Roi est une commune du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, en France, situé à 5 km environ au nord de Saint-Germain-en-Laye.

Ses habitants sont appelés les Mesnilois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune du Mesnil-le-Roi se trouve dans le nord-est du département des Yvelines, à 5 km environ au nord-est de Saint-Germain-en-Laye, sous-préfecture (les deux communes sont limitrophes), et à 18 km environ au nord de Versailles, préfecture du département. C'est une commune riveraine de la Seine située sur la rive gauche du fleuve entre celui-ci et la forêt de Saint-Germain-en-Laye.


Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Maisons-Laffitte au nord, Le Pecq au sud et Saint-Germain-en-Laye à l'ouest. À l'est, la Seine la sépare de Montesson.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal côtoie la rive gauche de la Seine sur environ 4 km et comprend en outre le bras de la Petite Rivière qui sépare Le Mesnil-le-Roi de l'île de la Borde [1].

La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Seine dans la frange est du territoire, le long de la Seine. Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables très peu construites ont été classées essentiellement en zone marron et verte, et secondairement rouge clair ou bleue, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone marron concerne les berges de la Seine, où il s'agit de préserver la capacité d'écoulement des eaux. Toute occupation du sol y est interdite. La zone verte, la plus étendue, concerne des étendues très exposées, restées le plus souvent à l'état naturel, où l'urbanisation est interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine[2].

Carrières[modifier | modifier le code]

Dès l'époque gallo-romaine, la pierre est extraite du sous-sol de la commune. D'abord à ciel ouvert, puis, à partir du XVIIIe siècle, dans des galeries souterraines. Les vides de la plus grande, qui s'étendent sur 10 000 m2, ont servi de champignonnière surtout dans la première moitié du XXe siècle et à partir de 1952 d'abri à l'OTAN[3]. 3 000 m2 sont aujourd'hui explorables, mais l'accès en est interdit[4].

Utilisation du territoire[modifier | modifier le code]

Occupation des sols en 2008.
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 34,8 % 131,26
Espace urbain non construit 15,6 % 58,89
Espace rural 49,6 % 186,91
Source : Iaurif-MOS 2008

Le territoire communal est fortement urbanisé, l'espace urbain représentant un peu plus de la moitié de la superficie totale (50,4 %), mais l'espace urbain non construit qui recouvre surtout des espaces verts publics ou privés représente 15,6 % du total, proportion relativement importante[5].

Le territoire communal englobe également une partie d'une île de la Seine, l'île de la Borde.

L'espace rural se partage principalement entre bois et forêt, 62 hectares, principalement dans la partie sud du territoire, et champs cultivés, 61,5 hectares, surtout dans la partie basse le long de la Seine.

L'habitat, qui couvre 110,3 hectares, se compose majoritairement d'habitat individuel (86 % de la surface consacrée à l'habitat), l'habitat collectif (14 %) comprend notamment la « cité des cheminots », ensemble de logements sociaux propriété de la société La Sablière dans le nord-est de la commune.

Il se répartit entre le bourg du Mesnil-le-Roi, principal centre habité qui est aggloméré au nord avec Maisons-Laffitte, et Carrières-sous-Bois, second centre habité situé dans le sud de la commune. Entre les deux se trouve le hameau de Vaux, et à l'extrême sud de la commune, en contrebas de la terrasse du château de Saint-Germain-en-Laye, le hameau des Flageaux.

Infrastructures[modifier | modifier le code]

La commune est traversée dans sa partie sud par l'autoroute A14, partiellement souterraine. L'autoroute franchit la Seine par le viaduc autoroutier de Montesson en béton précontraint formé de deux ouvrages parallèles.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 650 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pontoise à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 666,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Mesnil-le-Roi est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Mansio Regis au XIIIe siècle[20].

« Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem, le bas-latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile [21], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain » [22].

Le nom Le Mesnil-le-Roi voulant dire le domaine habité du roi (François Ier)[Note 3].

La commune, instituée lors de la Révolution française sous la dénomination de Le Mesnil-Carrières[23] (parfois orthographié à tort « Ménil »), prit ultérieurement son nom actuel de Le Mesnil-le-Roi[23].

Histoire[modifier | modifier le code]

François Ier fut élevé au château de Vaulx, dans les environs du Mesnil-le-Roi.

L'église date de 1587.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [24], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription des Yvelines.

La commune faisait partie de 1793 à 1924 du canton de Saint-Germain-en-Laye, année où elle devient le chef-lieu du canton de Maisons-Laffitte. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais rattachée au canton de Sartrouville.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune avait créé le avec sa voisine Maisons-Laffitte la communauté de communes Maisons-Mesnil.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes, et la constitution d'intercommunalités de plus de 200 000 habitants en seconde couronne d'Île-de-France afin qu'elles soient en mesure de dialoguer avec la Métropole du Grand Paris, cette petite intercommunalité défensive fusionne avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine dont est désormais membre la commune.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors des élections municipales de 2014, où le maire sortant Marc Demeure ne se représentait pas, la liste menée par Serge Caseris (UMP-UDI) remporte le scrutin dès le premier tour, avec 64,35 % des suffrages exprimés, devançant largement les listes menées par Bruno Delabarre (DVD, 20,51 %) et par Marcel Roche (DVG, 15,12 %).

Sa liste est réélue à nouveau dès le premier tour des élections municipales de 2020 avec 78,80 % des suffrages exprimés, face à la liste menée par Anne-Lise Auffret, son ex-adjointe déléguée aux affaires scolaires (DVD, 21,20 %), lors d'un scrutin marqué par 56,26 % d'abstention[25] .

Politique locale[modifier | modifier le code]

Début 2018[26],[27], le maire de Maisons-Laffitte Jacques Myard annonce réfléchir à la fusion de sa ville et du Mesnil-le-Roi, qui formeraient à terme une commune nouvelle, en raison des « liens qui unissent ces deux sœurs jumelles » et afin de permettre une meilleure maîtrise des dépenses tout en maintenant la qualité des services publics.

Serge Caseris, maire (LR) du Mesnil-le-Roi, se dit néanmoins « fermement opposé » à ce projet, qui enlèverait beaucoup de rôles aux élus de sa ville tout en permettant à Maisons-Laffitte de respecter plus facilement ses obligations en matière de logement social, puisqu'il lui en manque 1 369, alors que Le Mesnil-le-Roi en dispose de 21 %, proche du minimum légal de 25 %[28],[29].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1869   Félix Worms de Romilly[30]   Chimiste et physicien, docteur en droit
? juillet 1922[N 1] Alfred Manceau   Champignonniste
août 1922 ? Jules Rein RG Banquier
Conseiller général de Maisons-Laffitte (1924 → 1926)
Président du conseil général
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1971 Michel Jamot DVD puis UNR
puis UDR
Chirurgien-dentiste
Député de Seine-et-Oise (2e circ.) (1958 → 1967)
Député des Yvelines (1re circ.) (1967 → 1973)
Conseiller général de Maisons-Laffitte (1951 → 1964 et 1967 → 1970)
mars 1971 juin 1995 Henri Dupret-Ecuyer DVD puis SE Médecin généraliste
juin 1995 mars 2014 Marc Demeure DVD puis UMP  
mars 2014[31] En cours
(au 9 juillet 2020)
Serge Caseris UMPLR Cadre retraité du secteur bancaire
Vice-président de la CA Saint Germain Boucles de Seine (2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 6 322 habitants[Note 4], en augmentation de 0,3 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
483455452458496522515517525
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
619676720674714777753787810
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
7909151 1401 5881 9901 8732 0792 9705 120
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5 4735 6805 5576 2066 2076 3866 4086 2766 322
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 005 hommes pour 3 287 femmes, soit un taux de 52,24 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,4 
6,6 
75-89 ans
9,2 
14,9 
60-74 ans
15,4 
24,0 
45-59 ans
22,7 
16,7 
30-44 ans
17,7 
17,1 
15-29 ans
14,7 
20,2 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

vue d'une rue bordée d'arbres et d'immeubles type HLM de quatre niveaux, au premier plan étals d'une brocante et badauds
Brocante sur le boulevard Pasteur.

Une brocante est organisée chaque année en mai autour du stade Pierre-Taranne par l'association sportive du Mesnil-le-Roi (ASMR).

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 252 €, ce qui plaçait Le Mesnil-le-Roi au 281e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2007[38].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et intègre la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique de la zone agricole de Carrières-sous-Bois-Les Flageaux.

On peut noter les édifices suivants :

  • Église Saint-Vincent : église de style gothique flamboyant consacrée le , on peut y voir un tableau de Jean Bardin, Le Martyre de saint Barthélemy et un autre de François Édouard Picot, La Pentecôte[39].
  • Château du Val, XVIIe siècle, situé en lisière de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, œuvre de l'architecte Jules Hardouin-Mansart.
  • Orangerie du château du Mesnil, située dans une zone protégée du POS ND-EBC (espace boisé classé non défrichable)[réf. nécessaire] au sein d'une résidence privée de 43 maisons.
  • Vieux puits à l'abandon (château du Mesnil, aujourd'hui disparu) situé en bordure de la résidence privée de l'Orangerie, rue du Général-Leclerc
  • Grotte artificielle (à l'abandon), anciennes glacières (à l'abandon) et ruines de plans d'eau (à l'abandon) situés dans le bois communal (château du Mesnil, aujourd'hui disparu)
  • Arbre de la liberté planté en 1848. Proche de l'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

photographie en noir et blanc d'Émile Littré
Émile Littré.
  • Émile Littré (1801-1881), acheta une maison au Mesnil-le-Roi (il l'écrivait « Ménil-le-Roi ») en 1847 et y vécut jusqu'à sa mort ; c'était ici qu'il rédigea la plupart de son Dictionnaire de la langue française (1872; supplément 1877)[42],
  • Émile de Girardin (1806-1881), journaliste et homme politique,
  • Jean Sapène (1867-1940), patron de presse et producteur de cinéma, résida au Mesnil-le-roi[réf. nécessaire],
  • Louis Loucheur (1872-1931), ministre du Travail, connu pour la Loi Loucheur votée à son initiative en 1928, fut l'un des propriétaires du château du Belloy[40].
  • Aimé Dallemagne (1882-1971), peintre, dessinateur et graveur, résida au Mesnil-le-Roi.
  • René Lefèvre (1898-1991), acteur de cinéma, résida au Mesnil-le-Roi où il s'est marié le [43].
  • Maurice-Antoine Drouard (1899-1965), peintre, y est mort.
  • Jerzy Giedroyc (1906-2000), fondateur de Kultura, revue littéraire de l'émigration polonaise éditée à Maisons-Laffitte, et Józef Czapski (1896-1993) sont enterrés au cimetière du Mesnil-le-Roi.
  • Jacques Fath (1912-1981), couturier, est né au Mesnil-le-Roi.
  • Louis Pauwels (1920-1997), journaliste et écrivain, résida au Mesnil-le-Roi et est inhumé dans le cimetière communal[41].
  • Jeanne Bourin (1922-2003), romancière et médiéviste, est inhumée dans le cimetière communal[41].
  • Serge Gainsbourg (1928-1991), alors qu'il n'est encore que Lucien Ginsburg, épouse à la mairie du Mesnil-le-Roi Élisabeth Levitsky le . Il travaille à cette époque à la Maison Champsfleur (actuellement résidence de personnes âgées) comme moniteur auprès de jeunes enfants israélites dont les parents ont été victimes de la Shoah. Il a aussi été à la rencontre de Louis Pauwels, résidant au Mesnil-le-Roi, dans le cadre d'une entrevue télévisée[44].
  • Élina Labourdette (1919-2014), actrice, y est décédée.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes du Mesnil-Le-Roi se blasonnent ainsi :
d'azur à deux éperons d'or à l'antigue avec leurs sous-pied l'un sur l'autre, celui de la pointe contourné, les courroies aussi d'or entrelacées au cœur de l'écu, au chef d'argent à une salamandre de gueules accostée de deux fleurs de lys aussi d'or[45].

Ce blason, adopté par la commune en 1952, dérive de celui de la famille des La Salle, anciens seigneurs de Carrières-sous-Bois, auquel a été ajouté un chef évoquant le roi François 1er.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Josianne Dennaud, Le Mesnil-Le-Roi, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 127 p. (ISBN 2-84253-194-9)
  • Serge Caseris, Le Mesnil-le-Roi : Histoires et anecdotes villageoises, Le Mesnil-le-Roi, S. Caseris, , 333 p. (ISBN 2-9517129-0-1)[46]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. François Ier fut élevé au château de Vaulx, dans les environs du Mesnil-le-Roi.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. Dissolution du conseil municipal par le préfet.

Références[modifier | modifier le code]

  1. SANDRE, « Fiche cours d'eau - Bras de la Petite Rivière (F7127501) » (consulté le ).
  2. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
  3. Voir par exemple les photos sur ce site cataphile.
  4. « Le Mesnil-le-Roi : une figure des rave-party en garde à vue », leparisien.fr, 7 janvier 2011.
  5. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Le Mesnil-le-Roi », Iaurif (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Le Mesnil-le-Roi et Pontoise », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Pontoise -Ville » (commune de Pontoise) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duParis », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  21. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
  22. – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  25. Nicolas Giorgi, « Berges de Seine au Mesnil-le-Roi (Yvelines). Serge Caseris : « Je veux conduire à terme ce projet » : Au Mesnil-le-Roi (Yvelines), tout devrait se jouer sur un seul tour lors des prochaines élections municipales. Serge Caseris nous parle de ses projets », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Serge Caseris (DVD), maire sortant au Mesnil-le-Roi (Yvelines), brigue un deuxième mandat, et devrait selon toute vraisemblance affronter Anne-Lise Auffret (DVD), son ex-adjointe déléguée aux affaires scolaires ».
  26. Sébastien Birden, « Maisons-Laffitte - Le Mesnil-le-Roi : un mariage à l’étude ? : Jacques Myard, le maire LR de Maisons-Laffitte, propose à son homologue du Mesnil-le-Roi, Serge Caseris, d’étudier la faisabilité d’une commune nouvelle », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La coopération entre Le Mesnil-Le-Roi et Maisons-Laffitte est ancestrale et s’inscrit dans une relation de confiance. La sociologie de nos villes est quasi identique et il n’est pas rare que nombre de nos concitoyens passent d’une ville à l’autre en fonction des offres de logement dont ils ont besoin », explique l’ancien député de la 5e circonscription en ajoutant que « nos deux villes sont dans un même bassin de vie » et que « les agents publics des administrations de nos villes se concertent régulièrement et se secondent ».
  27. S.B., « Maisons-Laffitte - Le Mesnil-le-Roi : des oppositions favorables au rapprochement : Des élus des deux villes réagissent à la proposition de Jacques Myard de réfléchir à la création d’une commune nouvelle », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Sébastien Birden, « Maisons-Laffitte et Le Mesnil-le-Roi réunis : « Tôt ou tard, il faudra y venir », selon Jacques Myard : Le maire LR de Maisons-Laffitte a « lancé le débat » sur la création d’une commune nouvelle à l’occasion d’une réunion publique. Selon lui, cette solution s’impose », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Sébastien Birden, « Le Mesnil-le-Roi décline la proposition de mariage de Maisons-Laffitte : Pour Serge Caseris, le maire du Mesnil-le-Roi, pas question de fusionner avec sa voisine », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. WORMS de ROMILLY Henri Félix Louis (1824-1903), sur le site Amis et Passionnés du Père Lachaise (APPL)
  31. Renaud Vilafranca, « Serge Caseris, successeur naturel de Marc Demeure : Serge Caseris, ancien adjoint de l'équipe du maire sortant, Marc Demeure, l'a emporté avec 64,36% des suffrages », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Retraité du secteur bancaire de 67 ans, Serge Caseris était dans l'équipe de Marc Demeure depuis 2008, après deux mandats effectués sous l'ère de Henri Dupret-Écuyer, élu jusqu'en 1995 ».
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Mesnil-le-Roi (78396) », (consulté le ).
  36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  37. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  38. Palmarès du concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
  39. Sources vidéo de la mairie
  40. a et b Josianne Dennaud, Le Mesnil-Le-Roi, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 126 p. (ISBN 2-84253-194-9), p. 97.
  41. a b et c « Le Mesnil-le-Roi : cimetière », Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le ).
  42. Nicole Savy, Le Siècle des dictionnaires (Paris : Ministère de la Culture et de la Communication/Éditions de la Réunion des Musées Nationaux, 1987), p. 23.
  43. Josianne Dennaud, Le Mesnil-Le-Roi, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 126 p. (ISBN 2-84253-194-9), p. 80.
  44. Archive vidéo INA (08 décembre 1968) https://www.ina.fr/video/I06171956
  45. Josiane Dennaud, Le Mesnil-le-Roi, éditions Alan Sutton, collection « Mémoire en images », 1998, (ISBN 2-84253-194-9), p. 2.
  46. Clarisse Josselin, « Un moyen de me créer des racines », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ).