Le Maître de la lumière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Maître de la lumière
Image illustrative de l’article Le Maître de la lumière
Couverture du roman paru en 1948 aux Éditions Tallandier.

Auteur Maurice Renard
Pays Drapeau de la France France
Genre Merveilleux scientifique
Roman historique
Roman policier
Éditeur Revue L'Intransigeant
Lieu de parution Paris
Date de parution 1933

Le Maître de la lumière est un roman affilié à la littérature merveilleuse-scientifique de l'écrivain français Maurice Renard publié en feuilleton en 1933 dans le quotidien L'Intransigeant.

Intrigue[modifier | modifier le code]

Un différend séculaire oppose deux familles corses, les Ortofieri et les Christiani au moment où Charles Christiani tombe amoureux de Rita Ortofieri. Pour tenter de comprendre l'origine du conflit, le jeune homme enquête alors sur le passé des deux familles grâce à la découverte de la luminite, une matière inconnue permettant de voir des scènes du passé.

Analyse de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Dans son récit, Maurice Renard mêle roman historique et merveilleuse scientifique[1], mais il fait également appel au genre de la romance et du roman policier pour raconter son histoire de rivalités entre deux familles corses[2].

Inspiré par les recherches de l'astronome Camille Flammarion en matière d’optique géométrique et de « chronoscopie » — c'est-à-dire de captation des images du passé —[3], l'écrivain utilise la « luminite » comme élément conjectural. Cette matière qui se présente sous forme de plaques, possède la faculté de retarder le passage de la lumière, si bien que les rayons lumineux qui entrent d'un côté, ressortent beaucoup plus tardivement de l'autre côté. Il devient dès lors possible de visualiser des événements passés[2].

Publications françaises[modifier | modifier le code]

  • L'Intransigeant, du au .
  • Éditions Tallandier, coll. « Les Romans mystérieux » no 35, 1948.
  • Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989 dans le recueil Maurice Renard. Romans et contes fantastiques.
  • BNF Éditions, coll. « Les Orpailleurs », 2019.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Costes et Altairac 2018, p. 1716.
  2. a et b Lorhkan 2019.
  3. Fleur Hopkins, « Approche épistémocritique du merveilleux-scientifique », Romantisme, Armand Colin, vol. 183,‎ , p. 70 (ISBN 978-2-20093-228-2, lire en ligne)

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guy Costes et Joseph Altairac (préf. Gérard Klein), Rétrofictions : encyclopédie de la conjecture romanesque rationnelle francophone, de Rabelais à Barjavel, 1532-1951, t. 1 : lettres A à L, t. 2 : lettres M à Z, Amiens / Paris, Encrage / Les Belles Lettres, coll. « Interface » (no 5), , 2458 p. (ISBN 978-2-25144-851-0).
  • Lorhkan, « Le maître de la lumière, de Maurice Renard », sur Lorhkan et les mauvais genres, .
  • Jean-Luc Martinet, « Maintenir la puissance du romanesque. Machines à enregistrer et possibles narratifs dans « Le Maître de la lumière » (1933) de Maurice Renard », Roman 20/50, no 68,‎ , p. 149-160 (ISBN 978-2-908481-97-6).
  • François Raymond, « Le Maître de la lumière ou la matière à réflexions », Les Cahiers de l'Imaginaire, Société des Cahiers de l'Imaginaire, no 5 « Maurice Renard romancier et théoricien du merveilleux scientifique »,‎ , p. 11-24.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :