Le Grand Méchant Renard et autres contes...

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Le Grand Méchant Renard et autres contes...
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Logo-titre du film.
Réalisation Benjamin Renner
Patrick Imbert
Scénario Benjamin Renner
Jean Regnaud
Acteurs principaux
Sociétés de production Folivari
Panique
StudioCanal
RTBF
OUFtivi
VOO
Be TV
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Animation
Durée h 20
Sortie 2017

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Grand Méchant Renard et autres contes... est un film d'animation franco-belge co-réalisé par Benjamin Renner et Patrick Imbert, sorti en 2017. Le film est constitué de trois courtes histoires comiques mettant en scène les animaux d'une ferme ainsi qu'un renard, un loup et quelques humains.

Les premier et troisième segments, respectivement intitulés Un bébé à livrer et Il faut sauver Noël, sont réalisés par Patrick Imbert, alors que le segment central, Le Grand Méchant Renard, est réalisé par Benjamin Renner. Ils sont tous adaptés des bandes dessinées homonymes de Benjamin Renner, dont la plus connue, Le Grand Méchant Renard, a été publiée en 2015.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le film est constitué de trois histoires courtes, qui se déroulent au moins en partie dans une même ferme et ont en commun certains personnages. Les différents segments sont reliés entre eux par des scènes de transition qui ont lieu sur une scène de théâtre, où un renard s'adresse au public pour présenter les différentes pièces que la troupe d'animaux va interpréter.

Un bébé à livrer[modifier | modifier le code]

Une cigogne prétend avoir une aile cassée et laisse le bébé qu'elle devait livrer en Avignon, Pauline, aux mains d'un trio d'animaux de ferme : un cochon, un lapin et un canard. Ces deux derniers s'avérant immatures et maladroits, donc potentiellement dangereux pour le bébé, le cochon tente de compenser leurs erreurs pour que la petite Pauline retrouve ses parents, même s'il refuse initialement de s'en occuper...

Le Grand Méchant Renard[modifier | modifier le code]

Un renard peine à remplir son rôle de prédateur. En effet, chétif, peureux, pas intimidant ni très impressionnant, il ne parvient pas à terrifier les poules et se fait martyriser par ces dernières. Alors qu'il fait de son possible, prenant comme modèle le loup, il parvient à voler trois œufs (sur une idée du loup) et attend qu'ils éclosent pour pouvoir les manger. Mais les poussins le prennent pour leur mère et il s'attache progressivement à eux, au point de décider de les protéger du loup. Le renard fait d'abord croire aux poussins qu'il est plus fort que le loup, mais il finit par décider prudemment de s'éloigner et de s'abriter à la ferme en se déguisant en poule. Il découvre avec horreur que la poule dont il a volé les œufs a juré de se venger et a créé un club d'extermination des renards où elle forme les autres poules à l'autodéfense. Le renard parvient à se cacher quelque temps, mais il est trahi par le comportement de ses poussins qui, persuadés d'être des renards, mordent leurs petits camarades à l'école et lui en rapportent même un (encore vivant) pour le dîner. Le renard tente de les sermonner, mais les poussins, déçus de son comportement craintif, décident de retourner dans la forêt et de faire du loup leur nouvelle maman. Découvert, le renard est martyrisé par les poules, qu'il essaie en vain de prévenir du danger que courent les poussins. Projeté hors de la ferme par des explosifs, le renard atterrit dans la forêt exactement dans les bras du loup qui était sur le point de dévorer les poussins. Il les aide de son mieux et parvient à retenir le loup jusqu'à l'arrivée des poules, qui chassent le prédateur. La poule qui est la mère biologique des poussins les retrouve finalement et veut retourner à la ferme en chassant le renard, mais les poussins, émus, se précipitent vers lui pour ne pas le voir partir. Un accord est finalement trouvé avec la poule : le renard continue à voir régulièrement les poussins et, en échange, il aide les poules à se former à l'autodéfense contre les autres prédateurs.

Il faut sauver Noël[modifier | modifier le code]

Dans la ferme, les animaux préparent les festivités de Noël. Multipliant les bêtises et catastrophes, le lapin et le canard détruisent un Père Noël en plastique et sont persuadés d'avoir tué le vrai. Malgré les explications du cochon, ils se mettent en tête de remplacer le Père Noël pour livrer les cadeaux aux enfants du monde entier la nuit venue. Le cochon essaie de les en empêcher mais se trouve entraîné avec eux jusqu'à la ville, puis dans la fourrière où les trois animaux sont enfermés en compagnie d'une meute de chiens patibulaires. La ruse et la débrouillardise des trois compagnons leur permet heureusement de se tirer toujours d'affaire de justesse, jusqu'au moment où le lapin et le canard aperçoivent à nouveau un père Noël en train de s'agripper à un rebord de fenêtre, mais cette fois il s'agit du vrai père Noël qu'ils doivent bel et bien sauver !

Après les trois histoires, le générique de fin commence par un retour sur scène de tous les personnages du film venus saluer comme au théâtre. Divers personnages apparaissent pendant la suite du générique, notamment un balayeur grenouille venu nettoyer la scène.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Critiques dans la presse[modifier | modifier le code]

Au moment de sa sortie en salles en France en , le film reçoit un accueil franchement favorable dans la presse. Le site Allociné confère au film une note moyenne de 4 étoiles sur 5, sur la base de 21 critiques parues dans la presse papier ou en ligne[1].

Box-office[modifier | modifier le code]

Le Grand Méchant Renard et autres contes sort en salles en France fin . Exploité dans 303 salles de cinéma au cours de sa première semaine, il cumule un peu plus de 35 500 entrées le premier jour (dont un peu plus de 9400 entrées à Paris dans 60 salles[2]) et un peu plus 125 800 entrées en fin de première semaine (dont un peu plus de 38 800 à Paris[2])[3]. Exploité sur 347 salles les deux semaines suivantes, il rassemble 148500 nouvelles entrées en deuxième semaine (soit un total de plus de 274 000 entrées en deux semaines) et 76490 nouvelles entrées en troisième semaine (pour un total de 350 900 entrées en trois semaines)[3]. Après un mois d'exploitation, le film a rassemblé un peu moins de 404700 entrées, puis il franchit la barre des 500 000 entrées au cours de sa cinquième semaine. Après six semaines d'exploitation, il cumule environ 521 700 entrées[3]. À la fin de l'année 2017, le film cumule environ 663 000 entrées[4]. Début , le film, encore exploité dans quelques salles en France, cumule un peu moins de 679 600 entrées[5].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Page des critiques de presse du film sur Allociné. Page consultée le 14 janvier 2018.
  2. a et b Page "Paris" du Grand Méchant Renard et autres contes sur JP's Box Office. Page consultée le 4 janvier 2018.
  3. a b et c Page "France" du Grand Méchant Renard et autres contes sur JP's Box Office. Page consultée le 4 janvier 2018.
  4. 15 films français à plus de 1 million d'entrées en 2017, article de Fabien Lemercier sur Cineuropa le 29 décembre 2017. Page consultée le 29 décembre 2017.
  5. Page "France" du Grand Méchant Renard et autres contes sur JP's Box Office. Page consultée le 2 mars 2018.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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