Le Fils de Tarass Boulba

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Le Fils de Tarass Boulba

Titre original Taras Bulba, il cosacco
Réalisation Henry Zaphiratos
Ferdinando Baldi
Scénario Henry Zaphiratos
Ferdinando Baldi
Acteurs principaux
Sociétés de production International Thanos Films
Compagnia Cinematografica Europea
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la France France
Genre Film d'aventure
Durée 96 minutes
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Fils de Tarass Boulba (Taras Bulba, il cosacco) est un film franco-italien réalisé par Henry Zaphiratos et Ferdinando Baldi[1],[2], sorti en 1962.

Il est inspiré du roman Tarass Boulba de Nicolas Gogol. Il est parfois confondu avec l'adaptation cinématographique américaine Taras Bulba sorti la même année.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Tarass Boulba, chef des Cosaques zaporogues (orthodoxes) refuse que ses fils soient emmenés en otages à Cracovie auprès du roi de Pologne (catholique). Il les fait revenir de Kiev, où ils étudiaient, à la Setch (campement cosaque), et les provoque en combat singulier au cours d'une grande fête qui tourne à l'orgie. Mais à Kiev, André, son jeune fils est tombé passionnément amoureux de Nadia, la fille du voïvode polonais. Les chefs cosaques refusent de payer le tribut au roi de Pologne et déclenchent différentes attaques contre les Tartares, et les Polonais. Ceux-ci tentent d'assassiner Tarass, défendu par son fils, et il est sauvé. Mais les Tartares enlèvent André qu'ils livrent au voïvode à Doubno. En plein hiver, dans la neige, l'armée des Cosaques investit Doubno. Le voïvode exhibe André et menace de l'exécuter si Tarass Boulba n'arrête pas son attaque. Mais André s'échappe, gagne les rangs des Cosaques qui repartent à l'assaut. La ville va tomber. Tarass sachant qu'André aime la fille du voïvode exige qu'on la lui livre pour la vendre comme esclave sur un marché de Constantinople. Nadia, malgré les ordres de son père, pour sauver la cité vient se livrer à Tarass Boulba. André furieux contre cette injustice l'enlève au galop, et la ramène dans Doubno. Tarass Boulba prend la ville dans une charge furieuse. Au cours des combats, Nadia est blessée à mort et André fou de douleur prend le parti des Polonais et se lance dans un assaut déchaîné contre ses frères. Tarass voit son fils trahir, de rage il fait arrêter le combat et dans un grand silence exécute son fils qui s'effondre sur le corps de Nadia.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Victor Gres, L'Iliade zaporogue: Taras Boulba et ses fils, Editions L'Harmattan, , 214 p. (ISBN 9782296234215, lire en ligne), p. 11
  2. a b et c (en) Philippe Rège, Encyclopedia of French Film Directors, vol. 1, Scarecrow Press, , 1488 p. (ISBN 9780810869394, lire en ligne), p. 1025
  3. « Le Fils de Tarass Boulba », sur encyclocine.com (consulté le )
  4. a b et c (it) « Taras Bulba, il cosacco », sur cinematografo.it (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]