Le Deuxième Souffle (film, 2007)

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Le Deuxième Souffle

Réalisation Alain Corneau
Scénario Alain Corneau
José Giovanni
d'après son roman éponyme
Musique Bruno Coulais
Acteurs principaux
Sociétés de production ARP Sélection
TF1 Films Production
Canal+
CinéCinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film de gangsters, drame, thriller
Durée 155 minutes
Sortie 2007

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Deuxième Souffle est un film de gangsters français réalisé par Alain Corneau, adapté d'un roman de José Giovanni et sorti en 2007.

Jean-Pierre Melville avait déjà réalisé une adaptation du roman de José Giovanni, Le Deuxième Souffle.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Gustave Minda, dit « Gu », s'évade de prison. Pour se mettre à l'abri, il part pour l'Italie avec l'aide de Manouche et d'Alban. À Marseille, où il attend de pouvoir embarquer, on lui propose un casse qui doit lui permettre d'assurer sa retraite.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Les personnages[modifier | modifier le code]

José Giovanni s'était inspiré pour son roman d'origine de personnes réelles qu'il avait fréquentées dans le « Milieu » pendant l'Occupation ou en prison après-guerre. Gu Minda c'est en fait Auguste Méla, dit « Gus le terrible », qui en avait réalisé l'attaque du train de l’or. Condamné, il s'était échappé de la prison de Castres en avec Bernard Madeleine, comme dans le début du film. C'est avec Madeleine, le futur « caïd des caïds », que Giovanni avait participé aux exactions d'un faux maquis en Bretagne en . La vraie Manouche s'appelait Germaine Germain, dite « Manouche ». C'était la maîtresse de Paul Carbone, « l'empereur de Marseille » qui travaillait avec la Gestapo française. Orloff, c'est Nicolaï Alexandre Raineroff dit « Orloff », agent de la Gestapo, qui sera fusillé pour intelligence avec l'ennemi le , et avec lequel Giovanni avait rançonné deux juifs cachés à Lyon en . Enfin, le commissaire Blot s'inspire du commissaire Georges Clot, responsable à la Libération de la cellule anti-Gestapo de la police judiciaire[1].

Réception[modifier | modifier le code]

Box-Office[modifier | modifier le code]

En France, le film enregistre 493.255[2] entrées à l'issue de son exploitation en salle, correspondant à 3.953.027$[2] de recettes (l'équivalent de 2.736.226€ à la même époque[3]). Ce qui constitue un échec commercial au vu du budget de 21.121.564€[2] (rentabilité de 14%).

Réponse critique[modifier | modifier le code]

Le film se fait éreinter à sa réception, en récoltant un score de 36% sur le site Rotten Tomatoes[4] et une note de 2,3/5 sur le site AlloCiné[5].

Distinctions[modifier | modifier le code]

À noter[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Joseph Damiani, alias José Giovanni » par Franck Lhomeau dans Temps Noir la Revue des littératures policières, no 16, septembre 2013 - Éditions Joseph K., 22 rue Geoffroy Drouet, 44 000 Nantes (ISBN 978-2-910686-65-9).
  2. a b et c « Le Deuxième souffle (2007) - JP Box-Office »
  3. « Convertisseur de devises dans le passé utilisant cours officiels à partir de 1953 »
  4. « The Second Wind - Rotten Tomatoes »
  5. « Critique du film Le Deuxième souffle - AlloCiné »

Liens externes[modifier | modifier le code]