Le Chesne (Ardennes)

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Le Chesne
Le Chesne (Ardennes)
Mairie, église et la poste
Blason de Le Chesne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Ardennes
Arrondissement Vouziers
Commune Bairon-et-ses-Environs
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Ardennaise
Maire délégué
Mandat
Benoît Singlit
2016-2020
Code postal 08390
Code commune 08116
Démographie
Gentilé Chesnois
Population 934 hab. (2013)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 52″ nord, 4° 45′ 54″ est
Altitude Min. 143 m
Max. 227 m
Superficie 23,87 km2
Élections
Départementales Vouziers
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Bairon-et-ses-Environs
Localisation
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Le Chesne

Le Chesne, dite aussi Le Chesne-Populeux, est une ancienne commune française située dans le département des Ardennes en région Grand Est.

Elle a été nommée Le Chesne-Pouilleux durant l'Ancien Régime, Le Chesne-la-Réunion durant la Convention.

Par arrêté du , à compter du , Le Chesne fusionne avec Louvergny et Les Alleux pour créer la commune nouvelle de Bairon-et-ses-Environs[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Chesne & ses environs, vers 1885
Le canal des Ardennes à Le Chesne

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Le Chesne est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne[2].

Issue de la paroisse nommée Le Chesne-Pouilleux durant l'Ancien Régime puis Le Chesne-la-Réunion durant la Convention, la commune a pour nom « Le Chêne » à sa création en 1793, puis « Le Chesne » attesté dès 1801, nom qu'elle conserve officiellement depuis[3],[4].

Au seizième siècle, on rencontre « Le Chesne Populeux[5] ». D'ailleurs, un document officiel mis à jour en 2013[6] donne encore la forme « Le Chesne-Populeux ».

Historiquement, Le Chesne a la particularité linguistique d'avoir le "Le", ainsi que l'espace, faire partie intégrante du nom. Selon les puristes, on ne ferait donc pas la contraction "au Chesne", ni "du Chesne", mais on dirait bien "à Le Chesne" et "de Le Chesne". Aujourd'hui encore, la question suscite le débat[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Période antique[modifier | modifier le code]

Il ne semble pas qu'il y ait eu une occupation préhistorique : situé dans une cuvette marécageuse, l'endroit n'est alors qu'un lieu de passage. À la suite de la conquête romaine, une voie romaine est établie qui traverse ce territoire d'est en ouest, selon un tracé rectiligne correspondant grosso modo à la D977 entre Le Chesne et Pont-Bar, à la rue Notre-Dame et au tracé d'un chemin communal entre Le Chesne et Voncq : cette ancienne voie romaine est la voie romaine reliant Trèves à Reims. Elle ne figure pas dans la table de Peutinger mais apparaît dans l'itinéraire d'Antonin sans qu'une implantation permanente ne soit mentionnée pour l'emplacement du Chesne. C'est un point intermédiaire entre Voncq et Stonne, deux camps militaires importants. Un habitat apparaît au fil des siècles le long de cette voie romaine[8],[9].

Moyen Âge et Époque moderne[modifier | modifier le code]

En 1200, Hugues, comte de Rethel, et Pierre, abbé de Saint-Rémi de Reims, annoncent fonder un nouveau village dans la forêt de Bairon, un projet qui ne se concrétise pas selon l'historien Dom Ganneron, mais qui, selon des annotations dans les archives de l'évêché de Reims, pourrait être à l'origine du Chesne[9],[10]. En 1207, une charte de franchise est signée entre Hugues II comte de Rethel et Guy, abbé de Saint-Rémi[8]. La guerre de Cent Ans n'épargne pas le village[8].

Dans le contexte complexe de cette guerre, une légende apparaît qui mêle le village du Chesne aux origines du sacre des rois de France à Reims. Lors d'une guerre contre les Anglais, on y aurait retrouvé, grâce aux habitants du Chesne, la Sainte Ampoule dont les Anglais s'étaient emparés. Les bourgeois de la ville auraient ainsi acquis le privilège d'être présents au sacre du roi de France, et ceci dès le sacre de Jean II. C'est aussi pourquoi le blason actuel de la commune reproduit une colombe venue du ciel et portant l'ampoule[8].

Durant le Moyen Âge, le Chesne est une étape dans le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui permet le développement commercial et religieux de la ville par la construction d'une église, et éveille l'intérêt des abbés de Saint-Remi pour la ville. La croix du Chesne, édifiée au XVe siècle, abrite alors une statue de saint Jacques[11]. Pendant les Guerres de Religion, la ville tente de se protéger derrière de modestes remparts de terre, mais ceci ne lui évite pas d'être occupée et pillée à plusieurs reprises, puis pendant la Fronde et les conflits avec le Saint-Empire germanique[8].

En 1774, une enquête de l'archidiocèse de Reims relève que la profession principale des habitants du Chesne « est celle de faiseur de chapes d'acier qu'on envoie à Paris pour monter les boucles d'argent" »[12].

Depuis 1789[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts

En septembre 1792, l'armée des Ardennes, conduite par Dumouriez, repousse les armées prussiennes, menées par Brunswick barrant les passages des défilés de l'Argonne (celui du Chesne est le plus septentrional), provoquant la bataille de Valmy (et la proclamation de la première République). Durant la Terreur, le comité de surveillance du Chesne, groupe d'habitants se voulant garant de la pureté révolutionnaire de leurs concitoyens, envoie en la chartreuse du Mont-Dieu devenue une prison, une dizaine d'habitants, dont le curé constitutionnel qualifié de « prêtre fanatique et faux patriote »[9]. À la suite de l'effondrement du premier Empire, la commune est occupée jusqu'en 1818 par des troupes russes[9].

Le canal des Ardennes, ouvert à la navigation en 1838, traverse le Chesne. Il est en partie alimenté, depuis 1846, par le lac de Bairon, situé sur le territoire de la commune, pour permettre au canal de rester navigable en été[9]. Émile Zola, dans le roman La Débâcle, y fait passer une nuit à Napoléon III, peu avant la défaite de Sedan, vers le . L'écrivain décrit « la petite place triangulaire », « l'étroit pont de pierre sur le canal », et « la petite maison blanche, à deux étages, qui faisait l'angle de la place et de la rue de Vouziers, une maison d'aspect bourgeois et calme », où couche l'empereur[9].

Le est ouverte à l'exploitation une ligne de chemin de fer métrique reliant Raucourt à Vouziers. Il n'en reste qu'une gare (le trafic a été interrompu dès 1933)[9].

La commune est occupée durant toute la durée du conflit de la Première Guerre mondiale, à partir du , par les troupes allemandes, qui s'emparent de la ville sans que le pont n'ait été détruit et qui rétablissent également le pont de chemin de fer. La commune sert ensuite de cantonnement de repos lorsque le front se stabilise en Champagne. En , les troupes allemandes en retraite emmènent toute la population, qui se retrouve le 11 novembre à Liège, parquée au jardin d'acclimatation. Un monument aux morts est inauguré au Chesne le , en présence du sénateur Lucien Hubert, né dans la commune[9].

La ville est détruite au cours des bombardements de mai 1940, lors de la percée de l'armée allemande à Sedan, bien que l'essentiel des combats à terre ne se déroulent pas au Chesne mais à Stonne, à La Berlière, aux Grandes-Armoises, etc. Les habitants partent en exode, vers les Deux-Sèvres, puis reviennent progressivement les années suivantes. Les troupes allemandes quittent Le Chesne le , détruisant le pont de bois, et emportant avec eux une vingtaine d'otages, abandonnés finalement 2 km plus loin. Le , une première jeep américaine s'arrête sur la place de la commune, qui est officiellement libérée. L'ensemble des bâtisses du centre-ville date de la reconstruction de la ville, qui dure environ 10 ans à partir de 1947[9].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[13]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
..1763 1763.. Lefranc[14]   .
..1772 1776.. Huart[8]   .
fév. 1790? nov. 1791? Charles-Robert Jamain[15]   fabricant de chapes de boucles au Chesne
nov. 1791? nov. 1792? Joseph Berthe[16]   "marchand de terre" au Chesne
..juil. 1793 juil. 1793.. Michel[17]    
mars 1798 .. Auguste Jamain, agent municipal[18]   fabricant de chapes de boucles au Chesne
.. mai 1808 mai 1808.. Grandvalet[19]    
janvier 1813 10 mai 1816
(démission)
Louis Roland de Mecquenem[20]   reçu Garde de Louis XVIII le 15 mai 1815 à Gand
.. oct. 1816 oct. 1816. Jean-Baptiste Morel[21]    
.. juin 1830 juin 1830.. Jean-Baptiste Xavier Jamain[22]   propriétaire au Chesne
.. déc. 1830 1864.. Zulime Lefèvre[23]   notaire au Chesne
.. janv. 1851 mars 1851.. Cousinard[24]    
1878 1879 Grisard[25]    
1879 1896.. Victor Martin[26]   médecin
inconnue   Alain Groud DVD  
avant 1981 ? Pierre Reblé DVD Conseiller général du canton du Chesne (1970-1982)
inconnue 1989 Jacques Touzelet DVD Conseiller général du canton du Chesne (1982-1988)
mars 1989 mars 2014 Gérard Deglaire[27] DVD agriculteur
mars 2014 En cours
(au 30 avril 2014)
Benoît Singlit DVD agriculteur

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 934 habitants, en diminution de −4,79 % par rapport à 2008 (Ardennes : −1,28 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7981 1541 1671 1311 3081 5001 5781 5991 553
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
1 5481 5121 6081 5571 5411 5381 5431 5261 362
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
1 3461 2731 2581 1161 0357261 0571 0781 132
1975 1982 1990 1999 2008 2013 - - -
1 0471 041974939981934---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution de la population (en nombre et en %) entre 1990 et 1999
Évolution de la population Le Chesne Ardennes Moyenne Nationale!
Population (1999) 939 290 124 58 518 395
Population (1990) 974 296 357 56 615 155
Variation de population 1990-1999 - 35 - 6 233 +1 903 240
Solde naturel 1990-1999 + 9 + 8 373 +0,36 % par an
Solde migratoire 1990-1999 - 44 - 14 600 +0,01 % par an
Taux annuel moyen de variation de la population 1990 - 1999 - 0,4 % - 0,17 % +0,37 %
Répartition par sexe (en 1999)
Structure de la population Le Chesne Ardennes Moyenne Nationale
Hommes 49,6 % 49,23 % 48,6 %
Femmes 50,4 % 50,77 % 51,4 %
Répartition par âge (en 1999)
Pyramide des âges Le Chesne Ardennes Moyenne Nationale
Plus de 75 ans 11,3 % 7,1 % 7,7 %
60 - 74 ans 17,1 % 14,25 % 13,6 %
40 - 59 ans 23,3 % 25,39 % 26 %
20 - 39 ans 21,4 % 26,81 % 28,1 %
0 - 19 ans 26,8 % 26,43 % 24,6 %
Population par taille de ménage (en 1999)
Ménages Le Chesne Ardennes Moyenne Nationale
Nombre total de ménages 385 113 320 23 810 161
Ménages de 1 personne 30,4 % 26,86 % 31 %
Ménages de 2 personnes 31,4 % 31,73 % 31,1 %
Ménages de 3 personnes 16,1 % 16,92 % 16,2 %
Ménages de 4 personnes 11,9 % 14,5 % 13,8 %
Ménages de 5 personnes 8,1 % 6,91 % 5,5 %
Ménages de 6 personnes ou plus 2,1 % 3,06 % 2,4 %

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire, en regroupement scolaire avec les communes voisines. Les collèges et les lycées se trouvent à Vouziers.

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le Chesne: église Saint-Jacques et canal des Ardennes.
  • L'église Saint-Jacques, est un édifice des XIIe et XIIIe siècles, XVe, XVIe et XVIIIe siècles, classée monument historique par arrêté du [31], restaurée après la Seconde Guerre mondiale[32].
  • Chapelle Saint-Brice à la ferme de Saint-Brice.
  • La croix de pierre est une croix de carrefour ou monjoie du XIVe ou du XVe siècle, classée monument historique par arrêté du [33].
  • Le lavoir de la Barbonne a été construit de façon simple au XIXe siècle. Le ruisseau qui l'alimente prend sa source à quelques mètres puis disparaît dans son lit (sous-sol de calcaire karstique).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Louis de Monfrabeuf (1724-1792) militaire, puis écrivain, y est mort, à ferme de La Motte-Guéry.
  • Général de Mecquenem (1808-1875), général de brigade d´artillerie français, né au Chesne.
  • Général Simon Marie de Wacquant[34], né au Chesne le 30 floréal An VI (), mort en service le à Poitiers.
  • Lucien Hubert, né le au Chesne[35], décédé le à Charleville, député des Ardennes du au , puis sénateur des Ardennes jusqu'à sa mort.
  • Jules Courtehoux[36], né le au Chesne, décédé le à Tannay, député républicain-socialiste des Ardennes du au .
  • Albert Callay (1822-1896), pharmacien à Le Chesne & botaniste, rédacteur du Catalogue raisonné et descriptif des plantes vasculaires du département des Ardennes (Charleville, éd. E. Jolly, 1900, 455 p.)
  • Philippe Christophe de Lamotte-Guéry (1769-1848), gendre de Louis de Monfrabeuf, fut le 1er baron du domaine de La Motte-Guéry.
  • Hubert Fontaine, journaliste célèbre sous le pseudonyme de « Hubert le Jardinier », y est né en 1956.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Le Chesne

Les armes de Le Chesne se blasonnent ainsi :

D’azur au chêne d’or posé sur un tertre du même, surmonté d’une colombe d’argent mouvant du canton dextre du chef d’une nuée aussi d’or et tenant en son bec la Sainte Ampoule de gueules[37].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Arrêté du 30 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Bairon et ses environs », sur Légifrance (consulté le ).
  2. Henriette Walter, l'aventure des mots français venus d'ailleurs, page 44
  3. « Commune du Chesne (08116) », sur le Code officiel géographique de la République française (consulté le ).
  4. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. « Aynsi Monsieur de Nevers se retira en son gouvernement de Champaigne (...). Ou, tost apres luy furent envoyees les Compaignies de gendarmerie cy apres declairees (...). Celle du Comte de Nantueil au Chesne Populeux. » (François de Rabutin, Commentaires sur le Faict des dernières guerres en la Gaule Belgique, Paris, Vascosan, 1555, folio 8 du premier livre, consultable sur Google livres). Octave Guelliot semble bien dire qu'on trouve déjà « Le Chesne Populeux » en 1473 : « Il est certain tout d'abord que le premier est le plus ancien : Le Chesne-le-Poilleux, en 1301 ; Le Cheyne Pouileux dans la Chronique de Jean Le Bel, 1359 ; Froissart écrit, dans son parler picart, Le Kesne Pouileux ; Le Chesne Pouilleux dans le Terrier de Rethel du XIVe. On ne trouve pas l'adjectif Populeux avant 1473. » (Octave Guelliot, Géographie traditionnelle et populaire du département des Ardennes, E. Nourry, 1931, p.315.) Au XIXe siècle, on écrit souvent « Le Chêne-Populeux » (Dezobry et Bachelet, Dictionnaire de biographie, t.1, Ch.Delagrave, 1876, p.561).
  6. Voir les Archives nationales, fiche mise à jour en 2013, en ligne.
  7. Ardennes: vivez-vous à Le Chesne ou au Chesne? La question se discute encore, article de l'Ardennais.
  8. a b c d e et f Raymond Hardy, « Histoire du Chesne-Populeux », Revue Historique Ardennaise, no XIII,‎ , p. 57-158
  9. a b c d e f g h et i Octave Guelliot, Dictionnaire historique de l'arrondissement de Vouziers, t. 3, Charleville-Mézières, Éditions Terres ardennaises, , 123 p. (ISBN 2-905339-45-4), « Chesne (Le) », p. 57-73
  10. Patrick Demouy, Genèse d'une cathédrale : Les archevêques de Reims et leur Église aux XIe et XIIe siècles, Langres, Éditions Dominique Guéniot, , 814 p. (ISBN 2-87825-313-2), p. 699
  11. Jacques Musset, « Le Canton du Chesne », Le Curieux Vouzinois, no 62,‎ , p. 10-13
  12. Archives départementales de la Marne, "Administration du diocèse, visites, états des paroisses", G 282, "Le Chesne et Bairon". Sur l'histoire des boucles de soulier, cf. le blog "La Boucle de Chaussure" d'Aymeric Peniguet de Stoutz.
  13. « Les maires de Chesne (Le) », sur francegenweb.org (consulté le ).
  14. Albert Meyrac, Traditions, coutumes, légendes et contes des Ardennes : comparés avec les traditions, légendes et contes de divers pays, Charleville, Imprimerie du Petit Ardennais, 1890, p. 40.
  15. Archives nationales, Q2 14 ; Almanach historique du département des Ardennes pour l'année 1791, p. 204.
  16. Archives nationales, Q2 14 ; inventaire des AD 08, sous-série 1J ; Archives parlementaires de 1787 à 1860, Paris, Série 1, tome 74, 1909, p. 469 ; Dr Antoine Lapierre, Campagne des émigrés dans l'Argonne en 1792, Sedan : Genin, 1911, p. 111.
  17. Appel à l’opinion publique, sur une Délibération du Conseil Général de la Commune du Chesne, du cinq Juillet 1793 […] contre Louis-François Degentil, Juge de paix du Canton du Chesne, sans date.
  18. Base Leonore, dossier de légion d'honneur du général Simon-Marie de Wacquant, né en 1798.
  19. Base Leonore, dossier de légion d'honneur de Pierre Adin, né en 1771.
  20. Notice sur Louis Roland de Mecquenem dans : Pinon de Quincy (Hubert), Bouglon, Rantzau, Mecquenem, Meckeneim au XIXe siècle, p. 47-49.
  21. Base Leonore, dossier de légion d'honneur de Jean-Baptiste Vincent, né en 1780.
  22. Base Leonore, dossier de légion d'honneur de Jean-Baptiste Louis Marland, né en 1789.
  23. Base Leonore, dossiers de légion d'honneur de Edmond Philippe Charbonnier, Jean-Baptiste Ferdinand Connesson, Paul Félix Doyen, Frédéric Alcide Gauché, Nicolas Jules Minot, Jean Henri Müller.
  24. Procès-verbal de saisie signé du maire cité dans une adjudication concernant Florestine Jamain (AD 08, registre des hypothèques, 1872).
  25. Almanach...Matot-Braine, 1878, Reims, p272.
  26. Almanach...Matot-Braine, 1879, Reims, p290 ; notice nécrologique parue dans l'Almanach Matot-Braine en 1905 et reproduite sur le site de La Vie Rémoise ; dossier de légion d'honneur de Jean Henri Müller, né en 1855.
  27. (fr) Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
  28. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  31. Notice no PA00078425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Marasi Julien, Bardoneschi Floriana, Decrock Bruno, « Eglise paroissiale Saint-Jacques du Chesne », sur inventaire-chalons.grandest.fr ; site de l'Inventaire de la Région Grand-Est.
  33. Notice no PA00078424, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  34. « Général Simon Marie de WACQUANT », sur stehelene.org (consulté le ).
  35. « Lucien Hubert (1868-1938) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  36. « Jules, François, Joseph, Marie Courtehoux (1879-1957) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  37. « Banque du Blason »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason.com.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]