Le Chambon-sur-Lignon
Le Chambon-sur-Lignon | |||||
Mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Yssingeaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de Communes du Haut-Lignon | ||||
Maire Mandat |
Éliane Wauquiez-Motte 2014-2020 |
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Code postal | 43400 | ||||
Code commune | 43051 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 400 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 58 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 03′ 42″ nord, 4° 18′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 874 m Max. 1 139 m |
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Superficie | 41,71 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Mézenc | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
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Le Chambon-sur-Lignon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle s'est d'abord appelée Le Chambon puis Le Chambon-de-Tence avant de prendre son nom actuel en 1923.
Géographie
Le Chambon-sur-Lignon est située dans les monts du Vivarais, à l'est du Velay, près de la limite administrative avec le département de l'Ardèche.
Ce bourg marque le début des Cévennes.
Communes limitrophes
Saint-Jeures | Tence | |||
Mazet-Saint-Voy | N | Devesset | ||
O Le Chambon-sur-Lignon E | ||||
S | ||||
Les Vastres | Mars (Ardèche) |
Saint-Agrève |
Voies de communication et transports
La commune est située à proximité de l'axe Le Puy-en-Velay – Valence.
Toponymie
- 1893 : Le Chambon devient Le Chambon-de-Tence.
- 1923 : Le Chambon-de-Tence prend le nom du Chambon-sur-Lignon.
Chambon est un toponyme d'origine celtique signifiant « courbe, méandre » [1].
La Montagne-refuge
Située dans le Massif central, ville huguenote depuis la Réforme du XVIe siècle, la commune et sa région sont très tôt une station touristique et un centre d'accueil pour les enfants, avec le collège Cévenol, ou dans les années 1930 pour les réfugiés espagnols, grâce à certaines personnes comme Mme de Félice et le maire Charles Guillon[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Chambon et les communes voisines accueillent des réfractaires au STO et se rendent célèbres par l'action de leurs habitants pour aider les Juifs. L'historien François Boulet a forgé la notion de Montagne-refuge pour caractériser cet accueil singulier[3],[4], notion reprise par d'autres historiens[5].
À partir de 1940, le pasteur en titre de la paroisse André Trocmé et sa femme Magda, s'attachent à sauver des personnes juives, menacées de déportation vers les camps de concentration. Tous deux poussent les villageois (essentiellement des protestants dont la mémoire de leur propre persécution est encore vive) à les accueillir dans leurs maisons et dans les fermes des alentours, ainsi que dans des institutions publiques. Un autre pasteur, Édouard Theis, directeur du Collège Cévenol, accueille aussi bien des professeurs que des enfants juifs. À l'approche des patrouilles allemandes, les personnes hébergées partent se cacher dans la montagne. Après leur départ, les habitants vont dans les bois en chantant une certaine chanson pour prévenir les Juifs que le danger est écarté[6].
Au-delà de l'accueil, les habitants de cette région ont fourni de faux papiers d'identité, des cartes de rationnement et aidé au passage de la frontière avec la Suisse[7]. Ce fut notamment le cas de Pierre Piton, passeur et résistant. Cependant, certains habitants payèrent ce courage de leur vie et furent arrêtés et déportés, comme le cousin du pasteur Trocmé, Daniel Trocmé, qui mourut au camp de Majdanek. Le documentaire Les Armes de l'esprit avance le chiffre de 5 000 Juifs ayant trouvé refuge à un moment ou à un autre dans la région du Chambon-sur-Lignon, certains historiens[8] optent pour une évaluation beaucoup plus prudente, d'environ 3 500 réfugiés[9] ou encore d'environ un millier de juifs, dont 30% d'enfants[10]. Étant donné l'absence de coordination centralisée de cette résistance spirituelle au nazisme et donc l'absence de source ou de méthode fiable, tous s'accordent à dire qu'il est illusoire de vouloir dénombrer précisément les survivants ayant résidé ou juste brièvement transité par Le Chambon dans le cadre d'une filière d'évasion. Il est à souligner que ce mouvement de résistance non violente s'est étendu au-delà des quelque 9 à 10 000 protestants de l'ensemble du plateau Vivarais-Lignon et que les minorités catholiques[Note 1] ont également contribué au sauvetage[10]. Des organisations juives ont également contribué à ce mouvement, notamment l'Œuvre de secours aux enfants, les Éclaireuses éclaireurs israélites de France et le service André, organisation de Résistance juive[10],[11].
En 1990, le gouvernement israélien reconnut toute la région et ses habitants comme « Justes parmi les nations » pour leur action humanitaire et leur bravoure face au danger. Un jardin et une stèle honorent la région du Chambon au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. C'est le seul lieu, avec le village néerlandais de Nieuwlande, à avoir reçu cet honneur[12].
Parmi les nombreux juifs accueillis et cachés au Chambon figurent le futur mathématicien Alexandre Grothendieck, l'écrivain André Chouraqui, l'orientaliste Georges Vajda, le philosophe Jacob Gordin et les historiens Jules Isaac et Léon Poliakov. Albert Camus vint au Chambon en 1942-1943 pour soigner sa tuberculose, y écrivit Le Malentendu, et travailla à La Peste et à L'Homme révolté.
Le village a accueilli le président de la République Jacques Chirac le , journée au cours de laquelle il prononça un discours hommage, où, dans une sorte de réponse à son propre discours du Vel d'Hiv du , il opposa à « ceux qui commirent l'irréparable », « le choix de la tolérance, de la solidarité et de la fraternité » fait par les « villageois et paysans du Plateau, habitants du Chambon et des localités voisines, guidés par des pasteurs et des enseignants admirables[13] ».
Dans Le village des Justes, Le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours[14], l'écrivain et psychanalyste Emmanuel Deun produit les témoignages des derniers survivants en date et analyse le processus mémoriel autour de cette histoire qui s'est mis en place après-guerre et qui est toujours à l'œuvre aujourd'hui.
Le , Le Chambon a accueilli le président de la Commission européenne José Manuel Durão Barroso, venu saluer l'équipe de rugby à XV du Portugal participant à la coupe du monde 2007 et qui avait été logée sur le plateau[15].
Le , la commune fut endeuillée par l'affaire Agnès Marin, dans laquelle une élève du Collège Cévenol, est assassinée dans des conditions affreuses par un condisciple. Cette affaire porta le coup de grâce à l'établissement, établissement secondaire international fondé en 1938 par le pasteur André Trocmé, qui était déjà en proie à des difficultés de trésorerie depuis plusieurs années. Il ferma ses portes en juillet 2014[16].
Le fut inauguré un lieu de mémoire commémorant l'accueil et le sauvetage des juifs par les habitants du bourg pendant la Seconde Guerre mondiale[17].
En septembre 2016, Jacques Livchine rappelle dans une lettre ouverte au président de région Laurent Wauquiez l'histoire du village de Chambon-sur-Lignon en réponse à la pétition lancée par ce dernier contre l'accueil des réfugiés. Il lui rappelle entre autres que le village de Chambon-sur-Lignon a à lui seul accueilli 5 000 réfugiés et qu'il est le seul village à avoir sa plaque des justes au mémorial Yad Vashem de Jérusalem[18].
Tourisme
Juste après la guerre, le Chambon-sur-Lignon connaît un fort attrait touristique. L'office du tourisme du Haut-Lignon est l'un des plus anciens de France (cent ans en 2012).
De nombreuses infrastructures ont été construites sous le mandat de Raymond Vincent afin de continuer à développer le tourisme (un golf 18 trous, tennis, etc.).
Le Chambon-sur-Lignon mise depuis quelques années sur les infrastructures sportives. De nombreuses équipes de sport professionnelles viennent chaque année en stage de préparation physique. En 2011, le village accueillit l'équipe de France de rugby (XV de France) pour un stage de préparation à la coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
Depuis le , on peut visiter le lieu de mémoire du Chambon-sur-Lignon, un musée qui regroupe les traces de la désobéissance civile collective des habitants du plateau et de leur sauvetage des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale. Tout en mentionnant les noms des quatre-vingt dix personnes proclamées « justes » par le mémorial de la Shoah Yad Vashem, en commençant par les animateurs de la communauté que furent les pasteurs Trocmé et Theis, le maire Guillon et l'instituteur Roger Darcissac, le mémorial explique le contexte et précise bien que c'est l'ensemble du plateau, au-delà même de la commune du Chambon, qui fut impliqué dans ces actes d'héroïsme discrets.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Jumelages
- Fislisbach (Suisse)
- Meitar (Israël) depuis le
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2021, la commune comptait 2 400 habitants[Note 2], en diminution de 4,8 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le temple protestant : en 1604, les protestants du Chambon édifièrent un premier temple au lieu-dit le Creux, en bas du village. Ce temple fut incendié et détruit en 1679, sur ordre de l'intendant D'Aguesseau. En 1810, après la publication des Articles organiques de 1802, les fidèles demandent l'édification d'un nouveau lieu de culte. Le temple est alors inauguré en 1821.
- Le château du Pont de Mars : construits au Moyen Âge, le château et sa tour médiévale dominaient l'entrée du Velay en provenance du Vivarais via le Pont de Mars qui enjambe le Lignon. Abandonné en 1848, il tomba en ruine avant d'être reconstruit, avec les pierres d'origine, en 1928 par la famille de Chalendar, originaire de Saint-Agrève[23].
- Collège-lycée Cévenol international (collège Cévenol) fondé par André Trocmé et Édouard Theis en 1938.
- Lieu de mémoire inauguré en juin 2013 pour rappeler l'attitude des habitants du Chambon et des alentours dans l'accueil et le sauvetage des juifs pendant l'Occupation.
- La commune est desservie par le train touristique Velay Express[24], qui emprunte une ligne historique ouverte en 1902[25].
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Le temple protestant
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L'église.
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L'église.
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Le château du Pont-de-Mars.
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Le Pont-de-Mars, sur la rive du Chambon.
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Gare touristique Le Chambon - Mazet.
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Le Cholet au hameau du Genest.
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Pont du Cholet au hameau du Genest.
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Borne limite de départements : Saint-Agrève (Ardèche) et Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire).
Personnalités liées à la commune
- Étienne Adhéran (1799-1857), pasteur protestant ;
- Louis Comte (1857-1926) : pasteur, initiateur de L'Œuvre des Enfants à la Montagne ;
- Charles Guillon (1883-1965) : pasteur, Juste, maire du Chambon (1933-1959), président du conseil général de la Haute-Loire (1945-1948), secrétaire mondial à Genève des UCJG[26] ;
- Juliette Usach (1899-1984) : directrice de la Guespy et Juste ;
- Édouard Theis (1899-1984) : pasteur et Juste français ;
- Théodore de Félice (1904-2005), pasteur, homme politique, juriste et linguiste, spécialiste du dialecte occitan parlé au nord-est de la Haute-Loire ;
- Mireille Philip (1901-1991) : épouse d'André Philip, résistante, Juste parmi les nations ;
- André Trocmé (1905-1971) : pasteur et Juste français ;
- Virginia Hall (1906-1982) : agent secret américain, organisatrice des parachutages au Chambon pendant la Seconde Guerre mondiale ;
- Albert Camus (1913-1960) : écrivain et philosophe français y séjourna durant la guerre ;
- Léo Sauvage (1913-1988) : journaliste français, auteur de L'Affaire Oswald (éditions de Minuit, 1965) ;
- Paul Ricœur (1913-2005) : philosophe français, enseigna trois ans au collège Cévenol du Chambon après 1945 ;
- Romain Gary (1914-1980) : via son roman Les Cerfs-volants ;
- August Bohny (1919-2016) : enseignant suisse, Juste parmi les nations pour son action au Chambon-sur-Lignon ;
- Alexandre Grothendieck (1928-2014) : mathématicien français ayant reçu la médaille Fields ;
- Jacques Livchine (°1943) comédien et metteur en scène
- Laurent Wauquiez (°1975) : homme politique français, fils de l'actuel maire[27].
- Timothée Chalamet (°1995): acteur franco-américain nommé aux Oscars en 2018, y a passé plusieurs étés dans la maison de son grand-père Roger Chalamet, ancien pasteur du Chambon[28],[29]
Héraldique
La commune du Chambon-sur-Lignon porte :
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Notes et références
Notes
- Un exemple de sauvetage par des congrégations religieuses catholiques est celui de la commune de Chavagnes-en-Paillers.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Paris, Errance, , 440 p. (ISBN 2-87772-237-6), p. 100
- François Boulet, « Étrangers et Juifs en Haute-Loire de 1936 à 1944 », Cahiers de la Haute-Loire, , p. 301-350
- F. Boulet, Les Montagnes françaises 1940-1944 : des montagnes-refuges aux montagnes-maquis, 1997, notamment p. 338-373
- F. Boulet, Histoire de la Montagne-refuge, Polignac, Les Éditions du Roure, , 416 p. (ISBN 978-2906278-77-6)
- Patrick Cabanel, Philippe Joutard, Jacques Semelin, Annette Wieviorka, La Montagne refuge. Accueil et sauvetage des juifs autour du Chambon-sur-Lignon, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-24547-2)
- Patrick Cabanel et Laurent Gervereau, La Deuxième Guerre mondiale, des terres de refuge aux musées, Actes du colloque de Chambon-sur-Lignon, , p. 213-216
- Pour une description de la vie au Chambon-sur-Lignon durant la Seconde Guerre mondiale : L'Auberge des musiciens, de Léon Poliakov (voir Bibliographie).
- François Boulet, « Etrangers et Juifs en Haute-Loire de 1936 à 1944 », Cahiers de la Haute-Loire, , p. 301-350. Voir aussi Marc-André Charguéraud
- « Le mircacle du Chambon-sur-Lignon - Arkheia, revue d'histoire », sur www.arkheia-revue.org (consulté le )
- Patrick Cabanel, Philippe Joutard, Jacques Semelin et Annette Wieviorka, La montagne refuge - Accueil et sauvetage des juifs autour du Chambon-sur-Lignon, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-24547-2), p. 393
- Livre sur le réseau André, Site d'information des éditeurs Belin, De Boeck, La Découverte et Erès [1]
- « (…) communes du Chambon-sur-Lignon et du plateau Vivarais-Lignon à qui a été décernée, cas unique, une Médaille des Justes collective » (Introduction au dictionnaire des Justes de France, reproduite sur le site des juifs d'Alsace et de Lorraine) ; « La commission de Yad Vashem a cru devoir déroger à la loi qui n’autorise de décerner le titre de Juste qu’à des personnes nommément désignées, et l’a attribué dans ce cas unique à l’ensemble de la population (la seule autre dérogation concerne la commune néerlandaise de Nieuwlande) » (d'après le Dictionnaire des Justes de France cité ici) ; « Le village de Nieuwlande partage aujourd'hui avec les communes françaises de l'ancien consistoire protestant de la Montagne, autour du Chambon-sur-Lignon, le privilège d'avoir été honoré en tant que personne morale du titre de Juste » (Jacques Sémelin, Claire Andrieu, Sarah Gensburger, La Résistance aux génocides : de la pluralité des actes de sauvetage, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2008, page 457)
- http://www.jacqueschirac-asso.fr/fr/wp-content/uploads/2010/04/Chambon-sur-Lignon.pdf
- Emmanuel Deun, Le village des Justes, le Chambon-sur-Lignon de 1939 à nos jours, Paris, Editions IMAGO, , 224 p. (ISBN 978-2-84952-959-1)
- (en) RWC 2007 - Portugal get home advantage in France
- « Meurtre d'Agnès: Le collège Cévenol va fermer », sur lefigaro.fr,
- « Nouveau lieu de mémoire en juin », sur lefigaro.fr,
- [2] ffrancetvinfo 19/09/16
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Jean Montabonel, Du Chiniac au Mézenc, à l'aube des temps nouveaux, Polignac, Editions du Roure, , 224 p. (ISBN 2906278602), p. 98-100
- « Velay Express », sur velay-express.fr (consulté le ).
- « Historique du réseau du CFD Vivarais », sur asso-vfv.net (consulté le ).
- http://www.ajpn.org/juste-Charles-Guillon-1370.html
- Mon parcours sur le Site de L. Wauquiez, consulté le 9 mai 2010.
- Variety, « Actors on Actors: Timothee Chalamet and Daniel Kaluuya (Full Video) », (consulté le )
- pressreader.com/canada/la-presse
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Abbé V. Manevy et Janik Rozo (illustrations) (préf. de l'abbé A. Fayard), Le Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire - Regards sur son Histoire, Saint-Étienne, Éditions du Chevalier, (réédition 1980).
- Christian Maillebouis (préf. P. Cabanel), La Montagne protestante, Lyon, Éditions Olivétan,
- Gérard Bollon, Le Chambon du Prieuré au XVIIe siècle, Cheyne,
- Gérard Bollon, Le Chambon d'hier et d'aujourd'hui, Dolmazon,
- Gérard Bollon, Les Villages sur la montagne, terres d'accueil et de refuges, Dolmazon,
- François Boulet, Histoire de la Montagne-refuge, Polignac, Éditions du Roure, 2008, 416 p.
- Léon Poliakov, L'Auberge des musiciens (repris dans ses Mémoires).
- Henry Patrick Gérard, La Montagne des Justes : Le Chambon-sur-Lignon, 1940-1944, Éditions Privat,
- Lionel Chetwynd, Héros de l'ombre
- Pierre Sauvage, Les Armes de l'esprit, 1989, long-métrage documentaire (90 min)
- Philip Hallie (en), Lest Innocent Blood Be Shed: The Story of Le Chambon and How Goodness Happened There (« Le sang des innocents : Le Chambon-sur-Lignon village sauveur »), 1979
- Carol Matas, Greater Than Angels (« Plus grand que des anges »), collection jeunesse, 1998
- (en) Caroline Moorehead. Village of Secrets. Defying the Nazis in Vichy France. Harper: New York, 2014. (ISBN 9780062202475)
- Elisabeth Darcissac, Une enfance en pays protestant à la fin du XXe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 1972, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
- Elisabeth Darcissac, Souvenirs d'Elisabeth Darcissac au Chambon-sur-Lignon début XXe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 1973, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
- Christian Maillebouis, La conférence religieuse du Pont-de-Mars (Le Chambon-sur-Lignon) en août 1624 : in Cahiers de la Haute-Loire 2018, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
- François Boulet, Le Chambon-sur-Lignon, Dieulefit, Moissac : trois pays-refuges à comparer (1940-1944) : in Cahiers de la Haute-Loire 2019, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Articles connexes
- Lignon du Velay
- Liste des communes de la Haute-Loire
- Liste des anciennes communes de la Haute-Loire
- La Colline aux mille enfants, téléfilm de 1994 se passant au Chambon-sur-Lignon durant la Seconde Guerre mondiale.
- Dieulefit
- Moissac
- Madeleine Dreyfus