Le Castellet (Var)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Castellet
Le Castellet (Var)
Château et mairie.
Blason de Le Castellet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sud Sainte Baume
(siège)
Maire
Mandat
René Castell
2020-2026
Code postal 83330
Code commune 83035
Démographie
Population
municipale
5 285 hab. (2021 en augmentation de 33,9 % par rapport à 2015)
Densité 118 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 12′ 13″ nord, 5° 46′ 38″ est
Altitude 300 m
Min. 21 m
Max. 503 m
Superficie 44,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Cyr-sur-Mer
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Castellet
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Castellet
Géolocalisation sur la carte : Var
Voir sur la carte topographique du Var
Le Castellet
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le Castellet

Le Castellet (prononcer [lə kastəlɛ] ; Lo Castelet en Occitan) est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Castellans et Castellanes.

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France et a été labellisée « plus beau village de France » par la commission qualité, le 1er octobre 2022.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Le Castellet est une commune du Sud-Est, en Provence, proche du littoral varois. Le village est situé à 23 km au nord-ouest de Toulon la préfecture.

Relief[modifier | modifier le code]

Commune du Parc naturel régional de la Sainte-Baume.

La moitié nord de son territoire, sur les flancs méridionaux du massif de la Sainte-Baume, est occupée par une partie de la forêt de Font Blanche laquelle couvre plusieurs communes avoisinantes. Pins et garrigue composent l'essentiel de la végétation en zone non habitée.

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

  • Puits, forages, sources[1].
  • Ruisseaux :
    • de Saint-Côme,
    • des Hautes

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 719 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 1,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 689,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Statistiques 1991-2020 et records LE CASTELLET (83) - alt : 417m, lat : 43°15'07"N, lon : 5°47'04"E
Records établis sur la période du 01-03-1969 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,3 2 4,4 7 10,8 14,7 17,1 17,1 13,6 10,4 6,1 3,2 9,1
Température moyenne (°C) 6,4 6,5 9,2 11,8 15,8 19,9 22,6 22,5 18,4 14,6 10 7,2 13,7
Température maximale moyenne (°C) 10,5 11 13,9 16,6 20,9 25,2 28,1 27,9 23,2 18,8 13,9 11,1 18,4
Record de froid (°C)
date du record
−9
04.01.1971
−9,5
11.02.12
−11
07.03.1971
−4
05.04.1975
−0,3
05.05.1991
5
02.06.1975
7
16.07.1970
7,5
21.08.1972
3
21.09.1977
−2,7
30.10.1997
−7
23.11.1998
−8,6
30.12.05
−11
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
20,4
06.01.13
21,1
03.02.20
24,1
21.03.02
26,9
27.04.1992
31,6
12.05.12
35,3
28.06.19
36
19.07.23
37,1
05.08.17
32,3
04.09.23
28,2
28.10.06
23,5
03.11.1977
21,5
10.12.1978
37,1
2017
Précipitations (mm) 72,8 43,7 47,9 63,8 48,4 31,4 12,1 22,1 80 95,1 102,9 69,5 689,7
Source : « Fiche 83035001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
10,5
2,3
72,8
 
 
 
11
2
43,7
 
 
 
13,9
4,4
47,9
 
 
 
16,6
7
63,8
 
 
 
20,9
10,8
48,4
 
 
 
25,2
14,7
31,4
 
 
 
28,1
17,1
12,1
 
 
 
27,9
17,1
22,1
 
 
 
23,2
13,6
80
 
 
 
18,8
10,4
95,1
 
 
 
13,9
6,1
102,9
 
 
 
11,1
3,2
69,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Accès routiers[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A50 - sortie no 11 La Cadière-Le Castellet. Plusieurs routes départementales (D 26, D 66, D 86 pour les principales) relient Le Castellet aux villes voisines : Beausset, la Cadière-d'Azur, Cuges-les-Pins, Saint-Cyr-sur-Mer, etc.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou ! (ex Varlib). Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![8].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Ports[modifier | modifier le code]

Lignes SNCF[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Castellet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon, une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes[12] et 575 347 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulon est la neuvième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice et Nantes[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Vue du Brulat.

La commune comporte ces villages ou hameaux : le Castellet village, le Brulat, le Plan du Castellet Sainte-Anne du Castellet et le lieu-dit Le Camp sur le plateau.

Le Castellet est un village médiéval fortifié bâti en haut d'une colline à plus de 250 mètres d'altitude. Bâti autour d'un château médiéval, il est remarquable par ses rues pavées bordées d'anciennes constructions d'architecture homogène.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,7 % 77
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 1,1 % 50
Aéroports 1,2 % 55
Extraction de matériaux 0,1 % 5
Équipements sportifs et de loisirs 5,0 % 227
Vignobles 27,2 % 1231
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 6,0 % 273
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 2,0 % 92
Forêts de conifères 23,2 % 1050
Forêts mélangées 0,2 % 1
Végétation sclérophylle 28,6 % 1295
Forêt et végétation arbustive en mutation 2,0 % 89
Source : Corine Land Cover[17]

Habitat[modifier | modifier le code]

D'après la Dépêche du Midi, le Castellet serait la deuxième commune de France avec le plus faible taux de logement HLM (1,03%), derrière Solliès-Toucas (0,79%) et devant Tourrettes-sur-Loup (1,74%)[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le , à Brantes, au pied du Ventoux, en présence de son épouse Alix des Baux, Odon de Villars fit donation à son neveu Philippe de Lévis des fiefs de Brantes, Plaisians et leurs dépendances, des seigneuries de Saint-Marcel, Roquefort, le Castellet, Cassis et Port-Miou, dépendantes de la baronnie d’Aubagne, ainsi que de La Fare-les-Oliviers, et Éguilles.

Son neveu, en contrepartie devait lui servir de caution vis-à-vis de Raymond de Turenne dans l’observation d’un accord passé entre le vicomte, lui et son épouse Alix. En cas de non-respect de la part d’Alix et d’Odon, ces derniers devraient payer 50 000 florins à Raymond de Turenne[19],[20].

Le village a servi de décor pour le film culte de Raimu «La Femme du boulanger». Il est par ailleurs célèbre pour son circuit automobile qui accueille de nombreux visiteurs lors des grandes courses automobiles et grands prix de moto[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le Castellet est la francisation du provençal Lou Castelet, le petit château, diminutif du provençal castèu, du latin castellum[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[23],[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 avril 1949 Victor Perrone    
1949 1959 Victor Brémond    
mars 1959 mars 1965 Nicolas Franceschi    
mars 1965 décembre 2015[25]
(décès)
Gabriel Tambon RPR puis UMP Président de la CA Sud Sainte Baume (2003 → 2015)
janvier 2016[26] mai 2020 Nicole Boizis LR-DVD Ancienne laborantine, 1re adjointe du maire précédent
4e vice-présidente de la CA Sud Sainte Baume (2016 → 2020)
mai 2020 En cours René Castell DVD Technicien
5e vice-président de la CA Sud Sainte Baume (2020 → )

Budget et fiscalité 2019[modifier | modifier le code]

En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

  • total des produits de fonctionnement : 7 065 000 , soit 1 802  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 7 270 000 , soit 1 855  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 2 771 000 , soit 707  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 2 516 000 , soit 642  par habitant ;
  • endettement : 5 056 000 , soit 1 250  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,54 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 90,96 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 650 [28].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune est jumelée avec :

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La commune fait partiellement partie du nouveau parc naturel régional de la Sainte-Baume, créé par décret du [29].

Le Castellet dispose de la station d'épuration intercommunale du Castellet d'une capacité de 30 000 équivalent-habitants[30].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 5 285 habitants[Note 4], en augmentation de 33,9 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8482 1402 0892 1211 9461 8421 7141 7751 882
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8841 9291 8691 7661 7441 3841 2951 2931 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3321 2421 3141 2321 3241 3371 2071 1261 226
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 2361 2292 0482 3323 0843 7994 1544 0223 875
2021 - - - - - - - -
5 285--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves du Castellet[35] commencent leurs études sur la commune[36], qui comporte :

  • une école maternelle (116 enfants)[37],
  • trois écoles primaires,
  • et un collège[38].

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé :

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Le Castellet est entourée de domaines vinicoles[41] qui produisent entre autres des vins AOC Bandol[42].
  • Marché hebdomadaire des producteurs[43].

Commerces et artisanat[modifier | modifier le code]

Comme dans beaucoup de villages de proximité remarquables, on y trouve de nos jours de très nombreuses boutiques et commerces destinés aux visiteurs.

Industrie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

La commune du Castellet est concernée par quatre ZNIEFF de 2e génération :

Chaîne de la Sainte-Baume
La zone couvre les 11 924 ha du massif de la Sainte-Baume et s'étend sur huit communes. Elle est d'une grande valeur historique, botanique et phytosociologique. La Sainte-Baume héberge également un patrimoine faunistique d’une qualité et d’une richesse véritablement exceptionnelles[46].
Collines du Castellet
La zone s'étend sur 2 237 ha des communes du Castellet, du Beausset et de La Cadière-d'Azur. Elle présente un intérêt pour sa flore et ses habitats naturels, ainsi que pour sa faune[47].
Gros-Cerveau - Croupatier
La zone concerne 1 912 ha de six communes, sur un vaste ensemble linéaire de massifs orienté est-ouest. Très peu fréquentée, Elle présente une très grande richesse botanique. De plus, elle abrite 17 espèces animales patrimoniales dont 10 déterminantes[48].
Massif de Siou-Blanc - Forêt domaniale des Morières
La zone d'une superficie de 8 638 ha de sept communes, est un haut lieu touristique fréquenté des excursionnistes pour ses sites naturels. Elle est d'une très grande richesse botanique et d'un grand intérêt pour la faune[49].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église paroissiale de la Transfiguration[modifier | modifier le code]

Édifice de fin XIe - début du XIIe siècle. Sous le vocable primitif de Saint-Sauveur, l'église est l'élément le mieux conservé du castrum. Mentionnée pour la première fois en 1153 (confirmation à l'évêché de Marseille dont elle a dépendu jusqu'à la Révolution), elle a été remaniée. En 1754 à la nef romane fut ajoutée une nouvelle nef[50]. Sa dernière restauration date de 1990. Elle est inscrite sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [51].

Au XVIIe siècle, Anne de Castillon[52] et Vincent de Lombard[53] s'y sont mariés en grande pompe.

Le chœur de la vieille nef romane avec son cul-de-four et sa travée à arc cintré est celui de l'édifice cité en 1153[54]. L'arc d'entrée du chœur était encore récemment décoré de peintures représentant une suite de tulipes attribuables au XVIIe siècle, ce qui atteste que l'édifice devait être entièrement enduit. Les première et seconde travées avec leurs arcs brisés ont été construites dans un second temps à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle. La porte d'entrée romane a été restaurée en 1754. Le chevet a été fortifié. Une tour circulaire est superposée à l'abside. Elle parait être contemporaine de la grande enceinte construite à la fin du XIIIe siècle. En 1754 l'église devenue trop étroite fut agrandie. On ajouta une nouvelle nef et la sacristie. Les trois arcatures furent ouvertes en même temps, ce qui compromit la stabilité de l'édifice ancien. Cette nouvelle nef fut établie aux dépens de l'ancien cimetière datant du XIVe siècle et qui fut réduit avant d'être transféré en 1835 sur le côté nord de l'église.

Les fouilles de la sacristie ont permis de mettre au jour la première défense du château et de l'église, à savoir un fossé taillé dans le rocher, à fond plat, sec et profond de plus de deux mètres. Désaffecté au XIVe siècle, il a été comblé. En 1753 un mur fut construit prenant ancrage sur ses deux bords et sépara la nouvelle nef de la nouvelle sacristie. Ce fossé était muni d'une archère large qui défendait la poterne donnant accès à la plate-forme. Ces fouilles ont permis de découvrir également des tombes et ossuaires postérieurs au XIVe siècle.

L'église recèle de nombreuses œuvres classées M.H.[55], dont :

  • Plat à quêter (bassin de quête) en cuivre du XVIe siècle. Saint Michel terrassant le dragon orne le médaillon. Cette œuvre est protégée depuis le  ;
  • Calice en argent du XVIIIe siècle protégé depuis le  ;
  • Clôture de chœur (grille de communion), en fer forgé époque Louis XV, protégée depuis le  ;
  • Cloche en bronze de 1680 protégée depuis le .

Oratoire triangulaire[modifier | modifier le code]

L'oratoire triangulaire, dit « oratoire Saint-Antoine, Sainte-Agathe et Sainte-Anne » dans le domaine de la Tour-du-Bon au Brulat, se trouvait autrefois à Cuges, sur la route de Cuges au Camp. Il est inscrit au titre des monuments historique[56].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le circuit Paul-Ricard[modifier | modifier le code]

Le circuit Paul-Ricard.

Le Circuit Paul-Ricard (CPR), appelé aussi « circuit du Castellet », est un circuit automobile français situé dans le département du Var près des communes de Signes et du Castellet.

Le circuit est né en 1970 sous l'impulsion de Paul Ricard, un temps maire du village de Signes voisin du site, qui voulait créer un évènement d'ampleur internationale dans la région, avec les conseils de Jean-Pierre Beltoise et quelques autres spécialistes du sport automobile.

Désigné Premier Centre d'Excellence par l'institut de la FIA pour la sécurité en sport automobile en 2005, homologué par la FIA en 2006, le circuit a rouvert ses portes au public en 2009 et accueille désormais des épreuves de compétition automobile et moto, ainsi que des roulages de clubs et des opérations marketing.

Remparts avec leurs deux portes (restes)[modifier | modifier le code]

Les vestiges de l'enceinte fortifiée, soit l'enceinte et une porte, sont protégés et inscrits M.H. par arrêté du [57].

Château[modifier | modifier le code]

Le château médiéval au Castellet village des XIIe siècle - XVIIIe siècle est la propriété de la commune. Il abrite aujourd'hui la mairie. Il est protégé et inscrit aux Monuments historiques par arrêté du [58].

Bourg castral[modifier | modifier le code]

Situé au Château Vieux, sur un piton aplati à 152 m d'altitude, Le bourg castral couvre une superficie de 1 000 m2. Il est daté de façon certaine du milieu du XIIe siècle (1151, délimitation du territoire du Beausset). Il est repris à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis l'enquête de 2002[59].

Moulin à huile[modifier | modifier le code]

Le moulin à huile, puis coopérative agricole (coopérative oléicole) La Castellane au quartier de la Soupe froide. L'édifice a été construit en 1920. Les agrandissements et des modernisations ont été effectués en 1991. Propriété privée, l'édifice n'est pas protégé, mais est repris à l'inventaire général de 1989[60].

Autres[modifier | modifier le code]

  • L'Aéroport du Castellet (code AITA : CTT).
  • Le Camp du Castellet, plateau à plus de 400 mètres d'altitude. C'est un vaste espace verdoyant pour promenades et randonnées.
  • Le monument aux morts[61],[62].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Castellet (Le) Blason
D'or aux trois plantes de joubarbe arrachées de sinople.
Détails
Armorial des communes de Provence, Louis De Bresc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. L'eau dans la commune
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Le Castellet » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Le Castellet » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. Réseau régional de transports en commun
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duToulon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  18. « Construction de HLM : la moitié des communes est dans l'illégalité, estime la Fondation Abbé Pierre », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  19. Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1985, p. 101.
  20. Louis Barthélemy, Inventaire chronologique et analytique des chartes de la maison des Baux, Marseille, 1882, Charte 1692.
  21. Le Castellet, un village médiéval perché au cœur des vignobles
  22. Le trésor du Félibrige / Lou tresor dóu Felibrige, F. Mistral, tome 1, p. 491 et 492, édition CPM 1979
  23. Tableau réalisé à partir d'une plaque de la mairie du Castellet.
  24. Joseph Salvarelli, "Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques" (1897), pp.455-456. [1]
  25. « Var : décès du maire du Castellet Gabriel Tambon - France 3 Provence-Alpes », sur France 3 Provence-Alpes (consulté le ).
  26. « Nicole Boizis nouveau maire du Castellet », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  27. Les comptes de la commune
  28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  29. décret de constitution du Parc naturel régional de la Sainte-Baume
  30. Description de la station
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  35. Établissements d'enseignements
  36. établissements scolaires
  37. école maternelle
  38. collége du Castellet
  39. Médecin généraliste
  40. paroisse Saint Sauveur
  41. Domaines viticoles et vins du Castellet
  42. Site officiel de l'AOC Bandol
  43. Marché hebdomadaire des producteurs
  44. Restaurants
  45. Office de tourisme
  46. ZNIEFF 930020472 - Chaîne de la Sainte-Baume sur le site de l'INPN
  47. ZNIEFF 930020295 - Collines du Castellet sur le site de l'INPN
  48. ZNIEFF 930012488 - Gros cerveau - Croupatier sur le site de l'INPN
  49. ZNIEFF 930012485 - Plateau de Siou-Blanc - Forêt domaniale des Morières sur le site de l'INPN
  50. Le castellet, église de la Transfiguration
  51. Notice no PA00081572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  52. Anciennes familles de Provence, (de) Castillon, bourgeois d'Aix
  53. Le Castellet - Mémoires d'un village perché, par Bernard Dureuil
  54. Panneau d'information sur l'église de la Transfiguration - D.R. Affaires Culturelles
  55. Liste de la base Palissy
  56. Notice no PA00081573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. Notice no PA00081574, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Notice no PA00081571, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Notice no IA83001246, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. Notice no IA83001320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  61. Le monument aux morts
  62. Monuments aux morts - Var

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]