Le Bourg-d'Iré

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Le Bourg-d'Iré
Le Bourg-d'Iré
Le bourg de la commune vu depuis le quartier Saint-Jean.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Commune Segré-en-Anjou Bleu
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Hubert Boultoureau
2020-2026
Code postal 49520
Code commune 49037
Démographie
Gentilé Bourg-d'Iréens
Population 887 hab. (2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 52″ nord, 0° 57′ 57″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 96 m
Superficie 23,03 km2
Élections
Départementales Segré
Historique
Fusion 15 décembre 2016
Commune(s) d'intégration Segré-en-Anjou Bleu
Localisation
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Le Bourg-d'Iré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

Village du Haut-Anjou, Le Bourg-d'Iré se développe au Moyen Âge en étant siège d'un doyenné et châtellenie. Son essor commence véritablement au XIXe siècle, notamment sous l'égide du comte de Falloux. Le bourg se modernise et se développe, puis entame une période d'exode rural jusqu'au début des années 2000. Sa proximité avec Segré et la construction de nouveaux lotissements permettent au village d'enrayer le déclin démographique.

Elle est depuis le [1], intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune angevine du Segréen, Le Bourg-d'Iré se situe au sud de Noyant-la-Gravoyère, sur la route D 181[2], Le Tremblay / Sainte-Gemmes-d'Andigné[3]. Le bourg se trouve sur la rive nord de la Verzée[4].

Les communes les plus proches sont Noyant-la-Gravoyère (2 km), Le Tremblay (4 km), Combrée (6 km), Nyoiseau (6 km), Sainte-Gemmes-d'Andigné (6 km), Bouillé-Ménard (7 km), Bourg-l'Évêque (7 km), Loiré (7 km), Segré (7 km) et Challain-la-Potherie (8 km)[5].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Verzée, après le pont du quartier Saint-Jean.

Le territoire de la commune est traversé d'ouest en est par la Verzée qui contourne le bourg du village au sud et sépare le bourg du quartier Saint-Jean. Deux autres petits ruisseaux s'écoulent du sud au nord, le ruisseau des étangs, qui rejoint le ruisseau de la Rivière Tiercé, ce dernier se jetant dans la Verzée. La Verzée a permis la création de plusieurs étangs ainsi que de bassins de lagunage.

Voies de communication et transport[modifier | modifier le code]

Le chef-lieu communal du Bourg-d'Iré est traversé d'ouest en est par la D 181 qui autorise un accès facile, à l'est, à Sainte-Gemmes-d'Andigné, dans la banlieue ouest de Segré. Au nord, la D 219 qui rejoint Noyant-la-Gravoyère permet de gagner, à l'ouest et au nord-ouest, Châteaubriant ou Rennes.

Aucun transport en commun ne dessert de façon régulière le Bourg-d'Iré en 2014. Le réseau AnjouBus du Conseil général de Maine-et-Loire comporte deux lignes régulières d'autobus d'Angers à Segré puis Châteaubriant et d'Angers à Segré puis Rennes ; ces deux lignes passent par Noyant-la-Gravoyère à 3,5 km au nord du Bourg-d'Iré[7]. Toutefois, un système de transport à la demande est mis en place par AnjouBus pour certaines communes non desservies de manière régulière, dont le Bourg-d'Iré[8].

La gare SNCF la plus proche est celle d'Angers à 43 min de trajet, alors que les aéroports d'Angers ou de Rennes se trouvent à respectivement 1 h et 1 h 10 du Bourg-d'Iré.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

En , on comptait 379 logements à Bourg-d'Iré, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne dans le département de 85 %, et dont 70 % des ménages en étaient propriétaires[9].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Parmi les formes anciennes du nom, on trouve Yri et Hiri entre et , Ecclesia de Burgo Ireii en , Borc d'Iré en [10], Bourg Diré en , Bourg-Diré en , puis Le Bourg-d'Iré[11],[Note 1].

Le nom de la commune proviendrait du nom Irius, dérivé de Irus voir de Hirrius mentionné dans des textes romains. Le terme de bourg désigne quant à lui une place fortifiée près d'un domaine noble ou seigneurial[12].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et antiquité[modifier | modifier le code]

Une hache en pierre polie a été trouvée sur le territoire de la commune, attestant du passage d'homme à la préhistoire. Plusieurs toponymes dont les noms contiennent « la Pierre » pourraient attester de monuments mégalithiques. À l'antiquité, une villa gallo-romaine semble probable, bien que son emplacement soit inconnu[13].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le premier prêtre connu desservant le Bourg-d'Iré est Geoffroi, vers 1130-1135. Au XIIe siècle, l'église, alors dans les mains d'un seigneur laïque, est acquise par l'évêque d'Angers Geoffroi III la Mouche. En 1177, il la remet au chapitre de la cathédrale d'Angers. La paroisse devint, à une date inconnue, le siège du doyenné de Candé[13].

Ancien régime[modifier | modifier le code]

Chapelle du Buron, construite en 1724.

Les registres paroissiaux commencent en 1610. Aux XVIe et XVIIe siècles, on trouve dans la paroisse des chirurgiens et des notaires. La seigneurie du Bourg-d'Iré est alors siège d'une châtellenie, d'où la présence de notaires. L'évêque d'Angers visite la paroisse en 1644 et donne la confirmation à 344 personnes[13].

En 1702 et 1703, à leur mort, Perrine et Jeanne Jamet font don d'une closerie et d'une maison pour assurer l'entretien d'une maîtresse d'école devant également soigner les pauvres. En 1707, la paroisse subit l'épidémie de dysenterie qui ravage le Haut-Anjou. La paroisse passe de 87 sépultures en 1706 à 247 l'année suivante. En 1724, Guy André de Laval fonde la chapelle du Buron. La Verzée permet l'installation d'un tanneur, mentionné en 1764[13],[14].

En 1788, la paroisse dépendant alors du diocèse d'Angers et était le siège du doyenné de Candé. Elle dépendant du grenier à sel de Pouancé. La paroisse payait, à la fin du XVIIIe siècle, 2 233 livres pour le vingtième, 4 000 livres pour la taille et 1 600 pour la capitation. On y trouve un chirurgien, une sage-femme et une brigade de gabelous. Elle comptait cinq privilégiés : le chevalier d'Armaillé, le comte de Falloux, Mme Veillon, la comtesse de la Poterie et le curé. La terre agricole est considérée comme assez bonne, permettant de nombreuses cultures de céréales, avec un tiers de landes et des prés, des moutons, des pommiers et châtaigniers, et un peu de bétail. En 1789, le cahier de doléances réclame notamment de meilleures routes vers Segré, une réglementation de la féodalité et des droits de chasse, et une baisse des impôts, la paroisse possédant de nombreux pauvres et mendiants[14].

Révolution et chouannerie[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative d'Anne Hamard, dans l'église du bourg.

Lors de la Révolution de 1789, le prêtre et son vicaire refusent de prêter serment et sont déportés en Angleterre et en Espagne. Un second vicaire s'enfuit et se cache dans les environs, mariant et inhumant les catholiques. Le prêtre constitutionnel nommé renonce rapidement à son poste[14]. Le 16 juillet 1794, l'église est incendiée par les chouans[15]. Ceux-ci passent la nuit dans le bourg la veille du combat de Noyant-la-Gravoyère, en . Une habitante de la paroisse, Anne Hamard, est fusillée en 1794, lors des fusillades d'Avrillé.

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

La mémoire de la chouannerie reste très présente dans la commune au début du XIXe siècle. En 1830, le curé du Bourg-d'Iré exhorte les fidèles à prendre les armes contre Louis-Philippe Ier, l'usurpateur. La présence de nombreux nobles et leur importance dans le tissu social local amène des habitants à collaborer avec les chouans. Dans les années 1830, un cultivateur du Bourg-d'Iré est poursuivi en justice à Segré pour avoir hébergé des chouans[16].

Au XIXe siècle le Bourg-d'Iré devint un centre agronomique renommé grâce à l'action du comte de Falloux. Ce dernier, « fils du pays », fut député légitimiste et ministre de l'Instruction publique et des Cultes de 1848 à 1849[17].

En 1850, Alfred de Falloux hérite de ses parents un domaine de 717 hectares dans le Segréen, dont 70 au Bourg-d'Iré. À partir de 1854, il le transforma avec l'aide de Jean-Baptiste Lemanceau, le maire du Bourg-d'Iré, en une ferme agricole de grande renommée, le Domaine. C'est là que fut élevée et d'où se répandit à travers l'Anjou la race bovine Durham-Anjou. Afin de compléter son domaine, Falloux fait construire un imposant château au lieu-dit la Mabouillère. Cette demeure accueillit de grands noms politiques, religieux et intellectuels du XIXe siècle : Montalembert, Dom Guéranger ou encore madame Swetchine.

La construction de ce domaine entraîne la modernisation du village : des commerces s'ouvrent, les maisons traditionnelles (peu confortables) laissent place à des demeures plus conformes aux critères urbanistiques du XIXe siècle, un lavoir (offert par Falloux aux femmes du bourg) et une caserne de pompiers sont également créés.

La mort du comte de Falloux, survenue en janvier 1886, marque la fin des « belles heures » du Bourg-d'Iré.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Pendant la Première Guerre mondiale, 51 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, cinq habitants sont tués, dont deux en déportation[15]. L'électricité arrive dans le bourg en 1925[15].

Au XXe siècle, Le Bourg-d'Iré se modernisa pour présenter sa physionomie actuelle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie annexe.

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le Le Bourg-d'Iré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué et d'une mairie annexe[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2016 En cours Hubert Boultoureau[18],[19]   Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1802 Poillièvre   Démissionnaire
1802 1808 Poitevin    
1808 1826 Frédéric-Guillaume Falloux du Coudray    
1826 1830 Ambroise de la Forest d'Armaillé    
1830 1845 Jacques Poitevin    
1845 1850 David-Auguste Jamin    
1850 1857 Jacques Poitevin    
1857 1878 Daniel-Auguste Jamin    
1878 1888 Jean-Baptiste Lemanceau    
1888 1900 Louis Livergnage    
1900 1917 Henry de la Forest d'Armaillé   marquis d'Armaillé, mort pour la France en 1917.
1919 1935 Louis de Blois   comte, sénateur du Maine-et-Loire
Nommé conseiller départemental en 1943[20]
1935 1947 René Richard    
1947 1989 Constant Ménard   Maire et Agriculteur
1989 2001 Roland Bruneau   Retraité
2001 2008 Jean-Claude Thierry   Cadre technique retraité
2008 décembre 2016 Hubert Boultoureau[21]   Retraité

Jumelage et partenariat[modifier | modifier le code]

Au 20 octobre 2014, la commune ne comporte pas de jumelage[22].

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du canton de Segré, elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Bourg-d'Iréens[23].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Dans son Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population du Bourg-d'Iré sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.

Évolution démographique avant 1793[15]
1720 1789
245 feux259 feux


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 887 habitants, en augmentation de 8,44 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2649281 0381 2591 2561 1781 1821 1981 285
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2521 3151 4281 3491 3071 3081 2921 2651 196
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2521 2851 2121 0451 018962899956955
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
978915911851782724758818887
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,2 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 52,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 24,4 %, 45 à 59 ans = 13,8 %, plus de 60 ans = 20,6 %) ;
  • 47,8 % de femmes (0 à 14 ans = 22,8 %, 15 à 29 ans = 14,8 %, 30 à 44 ans = 26,3 %, 45 à 59 ans = 14,8 %, plus de 60 ans = 21,3 %).
Pyramide des âges à Le Bourg-d'Iré en 2008 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,3 
6,8 
75 à 89 ans
7,7 
13,6 
60 à 74 ans
13,3 
13,8 
45 à 59 ans
14,8 
24,4 
30 à 44 ans
26,3 
16,9 
15 à 29 ans
14,8 
24,4 
0 à 14 ans
22,8 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'Académie de Nantes. Elle abrite une école maternelle et élémentaire privée[29].

Sports[modifier | modifier le code]

On pratique le tennis et le football sur le territoire de la commune. On y trouve également une association de boule de fort[30].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

La commune dispose de deux salles communales[31] et d'une bibliothèque[32].

Santé[modifier | modifier le code]

Si un cabinet d'infirmières est installé au Bourg-d'Iré[33], la commune de propose pas les services d'un médecin généraliste ; les praticiens les plus proches exercent à Noyant-la-Gravoyère ou Combrée, à environ trois kilomètres[34]. L'hôpital le plus proche est l'hôpital des Hauts Saint-Jean, à Segré, rattaché au centre hospitalier du Haut-Anjou[35].

Économie[modifier | modifier le code]

Tissu économique[modifier | modifier le code]

Sur 77 établissements présents fin 2010, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9].

Commerce et artisanat[modifier | modifier le code]

On trouve plusieurs commerces sur la commune, tel une boulangerie-pâtisserie, un café-restaurant, une supérette, ainsi que plusieurs activités artisanales, telle la menuiserie-ébénisterie, la peinture, la couverture, l'électricité, etc.[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Symphorien du Bourg-d'Iré, des XVIIe siècle et XIXe siècles[36].
  • Château de La Mabouillère ou château du Bourg d'Iré, des XIXe et XXe siècles, réalisé par les architectes René Hodé et Cordoin [37]. Appelé Château de Bellevue à la fin du XXe siècle, il est désormais appelé Château de Falloux [38] depuis 2016. Face au projet d'implantation d'éoliennes, ses propriétaires américains décident de le mettre en vente[39].
  • Château de la Douve ou château de la Turpinière, des XIXe et XXe siècles[40].
  • Chapelle de la Douve du XIXe siècle[41]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Alfred de Falloux (1811-1886), homme politique. Il a habité la commune qui lui a rendu hommage en plaçant une statue le représentant au bord de la Verzée[42].
  • Frédéric de Falloux du Coudray (1815-1884), cardinal, né au Bourg-d'Iré.
  • Louis de Blois (1880-1945), maire de la commune en 1919, puis sénateur.
  • Pierre Péteul (1895-1990), prêtre capucin, connu pour son action en faveur des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, né au Bourg-d'Iré.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ , p. 29-31 (lire en ligne [PDF]).
  2. Google Maps
  3. IGN et BRGM, Géoportail Le Bourg-d'Iré (49), consulté le 19 août 2012.
  4. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 466 et suivantes.
  5. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Le Bourg-d'Iré (49), consulté le 5 septembre 2014 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  6. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
  7. « Lignes régulières - Horaires d'hiver », sur le site d'AnjouBus, le réseau de transport du Conseil général de Maine-et-Loire (consulté le ).
  8. « À la demande - Bassins, horaires et tarifs », sur le site d'AnjouBus, le réseau de transport du Conseil général de Maine-et-Loire (consulté le ).
  9. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Le Bourg-d'Iré (49), consultées le 9 décembre 2012.
  10. Édition révisée de du Celestin Port, op. cit., p. 466-467.
  11. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes & lieux-dits du Maine-et-Loire, , p. 35.
  13. a b c et d Port 1965, p. 468.
  14. a b c et d Port 1965, p. 469.
  15. a b c et d Port 1965, p. 467.
  16. Christophe Aubert, Le temps des conspirations: la répression politique en Maine-et-Loire entre 1814 et 1870, Éditions Cheminements, 2006, p. 87
  17. « Frédéric de Falloux du Coudray », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le ).
  18. « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
  19. « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
  20. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution », sur Gallica,
  21. Ouest-France, Hubert Boultoureau réélu maire, article du 1er avril 2014.
  22. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  23. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Éditions Cheminements, 2004, p. 35.
  24. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  27. Évolution et structure de la population sur statistiques-locales.insee.fr
  28. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur insee.fr (consulté le )
  29. Ministère de l'Éducation nationale, Annuaire (Le Bourg-d'Iré), consulté le 4 septembre 2014.
  30. Mairie de Bourg-d'Iré, Vie associative, consulté le 5 septembre 2014.
  31. Mairie de Bourg-d'Iré, Services communaux, consulté le 26 octobre 2014
  32. Mairie de Bourg-d'Iré, Culture et Loisirs, consulté le 5 septembre 2014.
  33. a et b Mairie de Bourg-d'Iré, Économie, consulté le 5 septembre 2014.
  34. « Médecins généralistes à proximité de Le Bourg d'Iré (49520) », sur le site « Le Guide Santé.org » (consulté le ).
  35. « Hôpital des Hauts St Jean », sur le site du Centre hospitalier du Haut-Anjou (consulté le ).
  36. « Église paroissiale Saint-Symphorien », notice no IA49001726, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 5 septembre 2014.
  37. « Château de la Maboulière ou château du Bourg d'Iré », notice no IA49001738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 5 septembre 2014.
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