Laurent Louis

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Laurent Louis
Fonction
Député de la Chambre des représentants de Belgique
53e législature de la Chambre des Représentants
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Autres informations
Partis politiques
Mouvement réformateur (-)
Parti populaire (-)
Mouvement pour la Liberté et la Démocratie (d) (-)
Islam ()
Debout les Belges (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour

Laurent Louis, né le à Nivelles, est un homme politique belge.

Il est élu en 2010 député fédéral sur la liste du Parti populaire, dont il est le seul parlementaire. Six mois après son élection, il est exclu de son parti à cause de divergences idéologiques[1]. Il crée alors le Mouvement libéral démocrate (MLD). En 2013, il dissout le MLD, réclame la dissolution de tous les partis politiques responsables selon lui d’une prise en otage de la démocratie et propose la création d’un parlement « citoyen » composé d’élus tirés au sort, gage selon lui d’une réelle représentativité[2]. Après un bref passage au sein du parti islamiste ISLAM qui se terminera dans un imbroglio médiatique[3], il fonde le mouvement « Debout les Belges »[4], qu'il dissout après avoir perdu son mandat de député, lors des élections de 2014 pour s’engager dans la voie de l’information et de l’éveil des citoyens[5]. Lors des élections fédérales de 2014, Laurent Louis recueille un peu plus de 13.000 voix de préférence qui font de lui la septième figure politique de la province de Hainaut[5].

Figure controversée, Laurent Louis se signale principalement par de multiples provocations publiques et par la diffusion de rumeurs visant diverses personnalités. D'abord coutumier de la dénonciation de « réseaux pédophiles » au sein de la classe politique belge, il adopte ensuite des positions « antisionistes » qui lui valent des accusations d'antisémitisme, puis une condamnation pour négationnisme pour laquelle il bénéficiera d'une suspension du prononcé[6] à la condition de visiter chaque année pendant cinq ans un camp de concentration[7]. Pendant un temps, il fut proche de Dieudonné[8].

Entre 2016 et 2018, il est intermédiaire pour un système de Ponzi, présenté comme une cryptomonnaie, OneCoin.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait ses études secondaires au collège Sainte-Gertrude de Nivelles puis commence des études en droit à l’Université catholique de Louvain. Il dit avoir abandonné ses études à la suite du décès de ses parents, qui l'a contraint à se lancer dans la vie active « comme indépendant ». Il travaille ensuite comme traducteur-réviseur[9] au sein d'une société créée par son épouse[10].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Premiers engagements et élection en 2010 au sein du Parti Populaire[modifier | modifier le code]

Il est d'abord membre du Mouvement réformateur pendant trois ans ; il dit cependant avoir été déçu à la fois par l'évolution idéologique du MR, et par le manque de place accordée aux jeunes en son sein. Un temps collaborateur de la députée Florence Reuter et président des Jeunes MR de Nivelles, il semble avoir connu à l'époque d'importants problèmes relationnels avec certains militants locaux, qui le décrivent après coup comme « très instable et incohérent, capable de changer d’opinion d’un jour à l’autre en fonction du courant dominant »[11]. En , il décide de quitter le Mouvement réformateur pour rejoindre le Parti populaire - créé trois mois auparavant - afin de s'engager, selon ses dires, dans « un vrai parti de droite »[10].

Quelques mois après son adhésion au Parti populaire, il obtient la tête de liste de ce mouvement dans la circonscription du Brabant Wallon, en vue des élections législatives de juin 2010 : c'est la première fois que ce militant de trente ans, alors totalement inconnu du public, se porte candidat à un scrutin[10]. Il n'obtient que 1 345 voix de préférence[12], mais il est cependant élu grâce au mécanisme de l'apparentement[13] au détriment du CDH, devenant ainsi le premier député du Parti populaire à la Chambre des représentants de Belgique[14].

Exclusion du Parti populaire[modifier | modifier le code]

Durant les premiers mois de son mandat, Laurent Louis se fait remarquer par quelques déclarations polémiques, notamment en réclamant un « permis à points » pour la nationalité belge ou en soutenant la légitimité de la peine de mort « dans certains cas »[15]. En , il écrit sur Facebook, à propos des gens du voyage : « Ces gens occupent des terrains illégalement, ne travaillent pas, n’ont aucune ressource financière et on voudrait nous faire croire qu’ils vivent d’amour et d’eau fraîche. Il est évident qu’ils doivent voler ou faire du trafic pour subsister[16]. » Ses propos, qualifiés de racistes par la RTBF[17] et par le Centre pour l’Égalité des Chances[18], sont condamnés par le coprésident du Parti populaire Rudy Aernoudt : Laurent Louis garde encore, dans un premier temps, le soutien de l'autre coprésident Mischaël Modrikamen[16].

En , après une dégradation progressive des relations entre Laurent Louis et son parti[11], le bureau du PP exclut, à l'unanimité, son unique député[19], lui reprochant son « instabilité », ses prises de position non concertées avec le parti sur des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, mais aussi d'avoir fait subir un « harcèlement moral » à une attachée parlementaire[20]. Celle-ci déclare que le député la poursuivait de ses assiduités[11],[21],[22]. Laurent Louis affirme pour sa part n'être pas l'auteur des SMS « enflammés » que lui reproche son ancienne collaboratrice. Par décision de l'Auditeur du travail de Bruxelles, la plainte de cette dernière sera finalement classée sans suite[23].

Lors de l'exclusion de Laurent Louis, Mischaël Modrikamen qualifie celui-ci d'« erreur de casting » et présente aux électeurs ses excuses pour « avoir mis sur les listes une personne qui, si elle n'est pas méchante, n'a pas la carrure et est indigne d'être élue »[24]. En excluant son unique député, le Parti populaire perd sa dotation publique : le porte-parole du parti déclare à ce propos « On a préféré perdre notre dotation et garder notre dignité »[25]. Après cette exclusion, Laurent Louis siège comme indépendant[24].

Création et dissolution du Mouvement libéral démocrate[modifier | modifier le code]

En , Laurent Louis crée le Mouvement libéral démocrate (MLD), un parti qui ambitionne d'incarner l'« alternative à droite »[9], et dont il détient la présidence[26] ; quelques mois plus tard, il rebaptise son parti Mouvement pour la liberté et la démocratie. Laurent Louis et son parti sont par la suite classés à l'extrême droite[27],[28].

Marginalisé au sein de la classe politique où ses « outrances verbales » suscitent souvent la perplexité, Laurent Louis demeure en grande partie ignoré des médias belges jusqu'en avril 2012. À cette date, il organise une conférence de presse censée dénoncer les « réseaux pédophiles » en Belgique, et durant laquelle il exhibe des photos tirées du rapport d'autopsie de deux des victimes de Marc Dutroux. Le député provoque alors un tollé général contre lui dans la classe politique et dans les médias[29],[30]. Il continue par la suite de multiplier les provocations, accusant notamment diverses personnalités publiques d'être des pédophiles ou des escrocs[9]. L'Avenir dénonce en 2012 « un député semeur de haine et de rumeurs »[31] et le président de la chambre, André Flahaut, le qualifie en 2013 d'« accident de la démocratie »[32]. Laurent Louis lui-même finit par revendiquer la qualité d'« accident », et déclare : « C’est le plus beau compliment, cela veut dire que je n’ai rien à voir avec ces gens-là »[33]. RTL commente en 2014 que le seul bilan de Laurent Louis, en tant que député, tient dans « le nombre d'incidents qu'il a créés depuis le début de la législature »[34].

Candidat à Nivelles lors des élections communales et provinciales du 14 octobre 2012, il ne parvient pas à former une liste complète (il ne présente que 9 candidats sur 29) et obtient moins de 2 % des voix[35].

À la suite de son échec aux élections communales, Laurent dissout « son » parti, le MLD, le  : il présente cette initiative comme un geste d'opposition à la « particratie »[36] et réclame à cette occasion la dissolution de « tous les partis politiques », responsables selon lui de la mauvaise gouvernance[37].

Adhésion et exclusion au parti Islam[modifier | modifier le code]

L'évolution de Laurent Louis vers des positions « antisionistes » attire l'attention du petit parti belge Islam, créé l'année précédente, qui prend alors contact avec lui[38]. En , Laurent Louis adhère à Islam, annonçant qu'il sera à la fois porte-parole et tête de liste du parti à Bruxelles pour les élections fédérales de 2014[39]. Il entre toutefois très vite en conflit avec le bureau de cette formation. Après avoir voulu s'autoproclamer président du parti[9], il en est exclu le , un mois après son adhésion. Il s'ensuit une polémique entre les membres d'Islam et Laurent Louis, qui dit être propriétaire du logo du parti. Redouane Ahrouch, conseiller communal d'Islam à Anderlecht, déclare : « on nous avait prévenus que ce n’était pas une personne stable. Mais nous avions décidé de lui laisser une chance. Dimanche, il s’est présenté au conseil du parti et il a voulu s’autoproclamer président. Abdelhay Bakkali Tahiri, notre président, fait du très bon boulot et nous avons évidemment refusé »[40],[38].

Création et dissolution du parti Debout les Belges[modifier | modifier le code]

Laurent Louis crée alors en un nouveau parti, Debout les Belges, dont il annonce qu'il a « pour volonté d’œuvrer à la réconciliation et à l’unité nationale ». DLB prône entre autres la suppression des partis politiques, la lutte contre le « sionisme », la création d'un « Parlement populaire » composé de citoyens volontaires tirés au sort, l'annulation de la dette publique, la lutte contre les délocalisations et le rétablissement de la « perpétuité réelle » pour les détenus[41]. Décrivant le premier meeting du parti de Laurent Louis, L'Avenir parle d'« un ramassis de poncifs d’extrême droite et de populisme de caniveau »[42],[43].

Lors des élections législatives fédérales de mai 2014, Debout les Belges obtient moins de 1 % des voix au niveau national, tout en atteignant 3,34 % dans le Hainaut où Laurent Louis se présente[44]. Le parti n'obtient aucun siège, que ce soit au plan fédéral ou régional. Laurent Louis lui-même obtient 13 000 voix de préférence, ce qui le place en septième position dans le Hainaut. Aux élections européennes, qui se déroulent le même jour, Debout les Belges remporte 3 % des voix au sein du collège électoral francophone. Après le scrutin, Laurent Louis annonce la dissolution de Debout les Belges et déclare vouloir quitter la scène politique pour s’engager « dans la voie de l’information et de l’éveil des citoyens »[45],[46],[47].

Positions et polémiques[modifier | modifier le code]

Affaire Dutroux et dénonciation des « réseaux pédophiles »[modifier | modifier le code]

Le , Laurent Louis publie sur son blog le texte d'un courriel anonyme présentant une liste de personnalités belges et leur attribuant des faits de pédophilie[48]. Le 19 avril, il tient une conférence de presse dans laquelle il dénonce l'existence en Belgique de réseaux pédophiles et « l'institutionnalisation de la pédophilie au sein de l’État ». Il brandit à cette occasion deux photos issues du rapport d'autopsie de Julie Lejeune et Mélissa Russo, deux des victimes de Marc Dutroux, et affirme que le rapport montre que les victimes ont subi des abus sexuels post-mortem ou peu de temps avant leur mort, alors que Dutroux était en prison et qu'officiellement elles sont mortes de faim pendant son absence[49]. Il publie en outre le texte du rapport d'autopsie sur son site internet, devenu depuis inaccessible. Son attitude provoque de nombreuses réactions au sein des groupes parlementaires : presque tous les députés quittent l'hémicycle lorsque Laurent Louis monte à la tribune pour une question parlementaire à la Ministre de la Justice[50], ce qui constitue une première dans l'histoire de la Chambre des représentants de Belgique. Le Soir dénonce à cette occasion les « agissements nauséabonds » d'un élu qui a mis « la démocratie au bord du dégoût »[29]. Le Vif/L'Express parle d'un député « calomniateur » qui chercherait avant tout à faire parler de lui, poussant les provocations « jusqu'à en péter les plombs »[30]. Laurent Louis accuse également Jean-Denis Lejeune - père de Julie Lejeune - de s'être laissé acheter par la classe politique en échange de son silence sur certaines pratiques ; Jean-Denis Lejeune dépose alors plainte pour « diffamation et calomnie » et déclare que le député cherche, en prétendant lutter contre la pédophilie, à « se faire mousser, se faire de la publicité en se faisant passant pour un chevalier blanc »[51]. Une instruction est alors ouverte contre Laurent Louis pour « calomnie, diffamation et recel »[52].

Le , le député précise sur sa page Facebook que les éléments liés au dossier Dutroux lui ont été confiés par Albert Mahieu, qui lui aurait « demandé de poursuivre le travail qu'il avait débuté pour que la vérité éclate enfin ». Albert Mahieu, député bruxellois décédé en 2011, s'était lui-même signalé par des accusations de pédophilie à l'égard de diverses personnalités. Il avait notamment dénoncé une affaire impliquant le bourgmestre de Bruxelles, mais avait été débouté et condamné à des dommages et intérêts en 2001[48],[53]. Laurent Louis affirme également avoir publié la liste de pédophiles présumés sans savoir qui la lui avait adressée, et n'avoir appris que plus tard l'identité de son auteur ; il s'agissait d'une personne qui s'était déjà signalée, à l'époque de l'affaire Dutroux, par des allégations non prouvées[48].

En , Laurent Louis déclare avoir subi une agression à Liège et affirme que celle-ci est liée à l'affaire des réseaux pédophiles. Pour soutenir ses dires, il publie sur Facebook une photo de son visage supposément blessé[54],[55] et diffuse sur internet une vidéo tournée dans une cave et censée mettre en scène son agression par des militants du CDH, d'Ecolo, du MR et du PS. La vidéo, que 7sur7 qualifie de « grotesque », lui vaut d'être tourné en dérision dans les médias et sur les réseaux sociaux[9],[56],[57].

Laurent Louis participe en août 2012 aux manifestations protestant contre la libération conditionnelle de Michelle Martin[58].

En , Laurent Louis transmet aux journaux une lettre de 44 pages que Marc Dutroux lui avait fait parvenir ainsi qu'à Jean-Denis Lejeune. Dans ce document, accompagné de 74 pages annexes, l'assassin affirme que l'affaire pour laquelle il a été condamné implique un réseau pédophile. En contact téléphonique avec Dutroux depuis un an, Laurent Louis soutient les thèses avancées par ce dernier[59]. Commentant cette affaire, La Libre Belgique décrit Laurent Louis comme l'« idiot utile » de Marc Dutroux, et ajoute que « Laurent Louis et Marc Dutroux se nourrissent sur le même tas de fumier »[60].

Accusations portées contre Elio Di Rupo[modifier | modifier le code]

Le , Laurent Louis défraie la chronique en accusant sur son compte Twitter le Premier ministre Elio Di Rupo d'entretenir des relations sexuelles avec des mineurs[61]. Le député, interrogé par l'agence Belga, ne fournit aucun élément tangible pour soutenir ses dires, se bornant à évoquer des faits vagues, ainsi que d'anciennes accusations de pédophilie à caractère diffamatoire, portées en 1996 contre Elio di Rupo et démontées à l'époque par la justice belge[62]. Il réitère en ces accusations contre Di Rupo et d'autres personnalités, dans une vidéo postée sur YouTube, évoquant cette fois l'existence d'un vaste réseau de pédophilie[63].

En , il relance ses accusations contre Elio Di Rupo lors d'une session du Parlement, tout en prétendant détenir des « preuves ». Une procédure pour outrage au Premier ministre est ouverte contre le député ; Elio Di Rupo ne se constitue cependant pas partie civile contre Laurent Louis, et ne figure dans le dossier que comme « partie préjudiciée »[64],[65].

Le , lors d'une séance de questions orales au Premier ministre, après avoir pris Elio Di Rupo à partie à propos du coût de la visite de Barack Obama qui avait eu lieu la veille, Laurent Louis termine son allocution par : « Merci, Monsieur le pédophile… oh, le Premier ministre, pardon ! ». Cette déclaration entraîne un tollé dans l'assistance : la majorité des députés quitte alors la salle et la session parlementaire est suspendue. Laurent Louis, s'étant vu retirer son droit de parole, quitte alors l'hémicycle et, lors de la reprise de la session, les députés soutiennent Elio Di Rupo par leurs applaudissements[66],[67].

Lors de la première audience de son procès le pour outrage au Premier ministre, calomnie et recel de pièces du dossier Dutroux, Laurent Louis affirme que les « preuves » qu'il détient contre Di Rupo lui ont été transmises par Albert Mahieu[68],[48].

Idées sur la démocratie[modifier | modifier le code]

Laurent Louis préconise une démocratie où les partis seraient bannis et où les décisions seraient prises par des assemblées de citoyens tirés au sort[69].

En , il propose au Parlement une résolution d'urgence relative à la révision du système électoral et à l’instauration du tirage au sort des membres du Parlement fédéral[70]. Elle est rejetée à 149 voix contre une, la sienne.

Questions internationales[modifier | modifier le code]

Il est le seul député à s'opposer à la participation de la Belgique à l'intervention militaire de 2011 en Libye ; toutefois, il ne fait que s'abstenir lors du vote[71]. En 2013, il est le seul député à voter contre le soutien de la Belgique à l'intervention de la France au Mali[72],[73]. Son mouvement Debout les Belges réclame la sortie de la Belgique de l'UE et de l'OTAN, ainsi que « la fin de l'ingérence belge » en République démocratique du Congo[41]. Laurent Louis bénéficie par ailleurs de soutiens au sein de la population belge d'origine congolaise, où sa dénonciation du régime de Joseph Kabila est appréciée par certains[30].

Accusations d'antisémitisme et de négationnisme[modifier | modifier le code]

Le journaliste Marcel Sel analyse dans RésistanceS le discours de Laurent Louis comme antisémite et négationniste. L'intéressé se présente quant à lui comme « antisioniste »[74].

Sur son profil Facebook, Laurent Louis écrit que « les sionistes ont financé Hitler et créé la seconde guerre mondiale pour arriver à la réalisation de leur projet, la création de l'Etat d’Israël », et que « les sionistes sont les maîtres du monde »[74]. Il rencontre à plusieurs reprises l'humoriste français Dieudonné[33].

En , dans le contexte de la guerre civile syrienne, il participe à une manifestation de soutien à Bachar el-Assad et au Hezbollah devant l'ambassade d'Israël à Bruxelles, et piétine le drapeau israélien, ensuite mis à feu. Il déclare aux médias syriens que « l’Europe est utilisée dans le conflit [contre la Syrie] comme un outil dans les mains d’Israël, l’État voyou »[75].

Laurent Louis multiplie ensuite les allusions publiques à Dieudonné, dont il va se présenter comme « l'ambassadeur » en Belgique. Il reprend à plusieurs reprises le geste de la « quenelle » popularisée par l'humoriste français[33],[76] ; dans les meetings de sa nouvelle formation, Debout les Belges, il fait entonner par la salle, sur l'air du Chant des partisans, la chanson « Elio, Elio, la sens-tu qui se glisse dans ton cul, la Quenelle ? »[77], imitant l'une des provocations de Dieudonné à l'égard de François Hollande[78].

En janvier 2014, durant les questions d'actualité à la Chambre des représentants, il effectue une « quenelle » et évoque « cette Shoah mise en œuvre et financée, rappelons-le, par les pionniers du sionisme ». Le président de la Chambre condamne les propos et le geste « odieux » et « déplacés » du député[79] et la Ligue Belge contre l'Antisémitisme porte plainte contre Laurent Louis pour « antisémitisme et négationnisme »[32].

Au printemps 2014, Laurent Louis annonce qu'un « Congrès européen de la dissidence » se tiendra le 4 mai dans la région de Bruxelles-Capitale, avec la participation de diverses personnalités comme Dieudonné, Alain Soral, Kémi Seba, le politologue Pierre Hillard l'essayiste antisémite Hervé Ryssen et le militant juif antisioniste Jacob Cohen. La manifestation — décrite dans la presse comme un « congrès antisémite » — est finalement interdite par les autorités belges. Le lieu de la réunion, tenu secret jusqu'au dernier moment, est annoncé à Anderlecht mais, le , les quelque 500 personnes présentes sur place sont dispersées par les forces de l'ordre[80],[81],[82],[83],[84].

Le , quelques heures après la fusillade au Musée juif de Belgique, Laurent Louis écrit sur son compte Facebook que cet attentat pourrait être une opération « téléguidée » « false flag visant à réduire le succès de "Debout les Belges" [aux élections législatives, régionales et européennes, organisées le lendemain] »[85]. Joël Rubinfeld, président de la Ligue belge contre l’antisémitisme, décrit l'attentat comme le « résultat inévitable d'un climat qui distille la haine », citant Laurent Louis et Dieudonné parmi les responsables de ce climat. Il prône l'usage « de tous les moyens légaux pour faire taire les prêcheurs de haine qui ont une responsabilité dans la propagation du virus antisémite »[86].

Cependant en 2017, alors qu'il comparaît devant la cour d'Appel de Bruxelles pour avoir tenu des propos négationnistes sur sa page web, il lit devant la cour une déclaration où il exprime « ses profonds regrets et ses sincères excuses » pour ses propos sur la sortie de Jean-Marie Le Pen qui avait décrit les chambres à gaz comme un « détail de l'histoire »[87]. La Cour lui accorde la suspension du prononcé à la condition que durant les cinq années à venir il visite chaque année un centre d'extermination nazi[88].

Des propositions polémiques[modifier | modifier le code]

En 2010, Laurent Louis, prône l'instauration d'un « permis à points » pour les titulaires de la double nationalité et les personnes naturalisées. « Arrivés à 0, ils perdraient leur nationalité belge et seraient reconduits dans leur pays d'origine pour y purger leur peine »[89].

En 2011, estimant que certains parents sont « inaptes et incapables d'élever correctement leurs enfants », Laurent Louis propose l'instauration d'« un stage parental pour tout couple ou personne souhaitant avoir un enfant (…), au motif que cela éviterait les dérives et permettrait de voir directement quels sont les parents à risque et d'éviter ainsi des souffrances aux enfants »[90].

La même année, Laurent Louis dépose une proposition de loi visant à instaurer le travail forcé des détenus[91] mais aussi une proposition de loi instaurant la responsabilité de l’autorité publique pour tout dommage causé par la vaccination qu'elle aurait rendue obligatoire[92].

En 2012, Laurent Louis rédige une proposition de loi visant à interdire l’organisation de bizutages, baptêmes estudiantins et week-ends d’intégration voyant dans ce rite d’initiation à la vie étudiante, « une longue suite de brimades plus pénibles les unes que les autres, destinées à soumettre les uns par rapport aux autres en les humiliant le plus possible au vu de tous. Le but est donc de martyriser pour rendre soi-disant solidaire »[93].

En 2012 toujours, Laurent Louis dépose une proposition de loi visant à suspendre le versement des allocations familiales aux parents défaillants ou démissionnaires dont les enfants commettent des actes de délinquance[94].

En 2014, Laurent Louis dépose une proposition de déclaration de révision de l'article 59 de la Constitution belge en vue d'abroger l'immunité parlementaire en matière pénale[95].

Laurent Louis déposa aussi une proposition de déclaration de révision du titre V de la Constitution belge, en vue d'abolir les droits de succession et l'interdiction de les rétablir[96].

Soutien au Hezbollah[modifier | modifier le code]

En , Laurent Louis se rend au Liban et en Syrie avec une délégation de personnalités politiques et du monde de la culture européennes. Il y rencontre notamment Naïm Qassem numéro deux du Hezbollah, et déclare à cette occasion que « votre combat [celui du Hezbollah] contre le terrorisme constitue une défense de l’humanité tout entière et de la coexistence inter-religieuse. La collaboration des dirigeants occidentaux avec le terrorisme a été exposée au grand jour, en dépit de leurs affirmations mensongères selon lesquelles ils défendent la démocratie et les droits de l’Homme[97],[98] ».

Depuis 2014[modifier | modifier le code]

En 2014, après avoir perdu son mandat de député, Laurent Louis annonce se lancer dans une activité de coaching[99]. La même année, il s'associe avec Dieudonné[100] pour lancer une assurance baptisée « Ananassurance », censée devenir le bras financier de la « dissidence » et qui ambitionne de détourner les clients des grands assureurs grâce à des promesses de réductions pour les souscripteurs[101].

Il continue par ailleurs de commenter l'actualité politique : le , quelques heures après l'attentat contre la rédaction de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo, Laurent Louis publie sur son compte Facebook un billet imputant la responsabilité du crime aux « plus hautes autorités françaises ». L'ancien député affirme « [croire] sincèrement que l’État français peut être l'organisateur de cette attaque »[102].

Mi-, Laurent Louis rompt publiquement avec Dieudonné, qu'il accuse d'avoir fait de son projet d'assurance une « pompe à fric » ; Dieudonné réplique en reprochant à Laurent Louis ses prétentions en matière de salaire, voiture et logement de fonction[101].

En , commentant sur sa page facebook une information de 7sur7 à propos des cas de leishmaniose en Syrie[103], il attribue cette maladie au « projet de dépopulation mondiale cher à Bill Gates et autres détraqués du Nouvel ordre mondial » qui impliquerait que le parasite aurait été diffusé au sein de la population syrienne par les gouvernements occidentaux « via les crimes de leur allié DAESH ». Cependant, le parasite de la leishmaniose est présent dans 88 pays dans le monde et fait environ deux millions de victimes chaque année[104].

Au printemps 2016, il se lance dans la promotion d'un système de Ponzi présenté comme une crypto-monnaie, le OneCoin, en vendant des produits financiers et des formations au marketing réseau. En juillet de la même année, l'Autorité des services et marchés financiers publie un communiqué mettant en garde contre les pratiques de l'ancien député. En novembre, il est visé par une plainte pour escroquerie[105].

Durant la crise du COVID, Laurent Louis s'oppose aux mesures sanitaires et refuse toute vaccination, ce qui le rapproche de certains groupes dits complotistes sur la toile[106].

Déjà soutien de la Russie lors de l'annexion de la Crimée en 2014 où il affirmait que "Les agresseurs en Ukraine ce ne sont pas les Russes, mais bien les États-Unis et l'Europe"[107], il critique aussi les allocations octroyées par la Belgique aux réfugiés ukrainiens[108] quittant leur pays à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.

En février 2023, L’Écho révèle qu'il vendrait de fausses cryptomonnaies en Isère (Auvergne-Rhône-Alpes). Il recruterait ses clients via YouTube en jouant de son ancien mandat de député fédéral[109].

Procédures judiciaires[modifier | modifier le code]

  • En , le tribunal du Travail de Bruxelles classe sans suite la plainte pour « harcèlement moral et sexuel » de son ex-collaboratrice Sophie Colignon à son égard estimant que « Les infractions ne sont pas établies ». De son côté, Laurent Louis a porté plainte au pénal contre Sophie Colignon pour « atteintes répétées à sa réputation dans la presse et sur internet sur base de faits mensongers et non établis »[110],[15].
  • Le , le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme (CECLR) porte plainte contre lui pour plusieurs prises de position susceptibles de constituer, dans leur ensemble, une incitation à la haine à l'égard de plusieurs communautés du pays[111]. Le député a rejeté ces accusations[112]. Déjà, en , le CECLR relevait « dans ces propos les amalgames et stéréotypes racistes « classiques » concernant les gens du voyage et les étrangers. Il estime qu'ils se situent aux limites de la légalité, en particulier de la notion d'incitation à la haine et à la discrimination telle que définie dans la législation antiracisme [sic]. »[18]
  • L'instruction ouverte pour calomnie, diffamation et recel contre Laurent Louis provoque quatre perquisitions, le en la présence légale du président de la Chambre des représentants André Flahaut, tant au domicile du député que dans son bureau de la Chambre et dans les bureaux de son parti[113],[114]. Le lendemain, le député demande la suspension des poursuites sur base de l'article 59 de la Constitution belge[115]. Le , Laurent Louis est inculpé pour recel et diffamation[116].
  • Le , il comparaît devant la Commission des poursuites de la Chambre dans le cadre de la possible levée de son immunité parlementaire en raison de diverses plaintes contre lui. Son avocat explique que le député demandera lui-même la levée de son immunité au motif que son client a « toujours dénoncé les privilèges d’une caste et qu’il ne s’en servira donc pas pour se défendre »[117]. Son immunité est levée le par une décision prise à l'unanimité par la Chambre des députés[118]. En , Laurent Louis comparait devant la chambre du conseil qui doit décider de son renvoi en correctionnelle pour diverses affaires : la procédure concerne les délits d’outrage contre le Premier ministre (pour avoir qualifié à plusieurs reprises Elio Di Rupo de « pédophile »), de diffamation envers un journaliste du Soir, Marc Metdepenningen (que Laurent Louis accusait de protéger des pédophiles), et de recel de pièces dans le dossier Dutroux. Marc Metdepenningen, s'étant porté partie civile contre Laurent Louis, demande l'« internement » du député. La défense de Laurent Louis plaide qu'il s'agit d'un délit de presse et que le tribunal correctionnel est incompétent[119]. Le , le Tribunal correctionnel de Bruxelles condamne Laurent Louis à « huit mois de prison avec sursis et à 1 200 euros d'amende pour outrage au Premier ministre, injures à l'égard d'un journaliste du Soir et de quatre autres personnes mais aussi pour infraction à la loi concernant la communication de données à caractère personnel ». Il est toutefois relaxé de l'accusation de recel de pièces du dossier Dutroux[120]. Le 20 septembre 2017, en appel, ce jugement sera réformé par la cour d'appel de Bruxelles qui se déclarera incompétente au motif qu'il s'agit d'un délit de presse, qui ne peut être jugé, selon le droit belge, que par une cour d'assises, acquittant ainsi Laurent Louis pour ces faits[121].
  • En , il exprime son soutien à Jean-Marie Le Pen en écrivant sur son blog : « Certes Jean-Marie Le Pen a dit que les chambres à gaz n’étaient qu’un détail de l’Histoire de la Seconde Guerre mondiale et cela peut choquer, mais en y réfléchissant un peu, est-ce si faux que cela ? », tout en faisant référence aux travaux de Robert Faurisson. Mis en examen pour négationnisme et incitation à la haine raciale, il comparait en devant le tribunal correctionnel de Bruxelles[101]. Le procureur requiert une peine de huit mois avec sursis[122]. Le , il est condamné à six mois de prison avec sursis pendant cinq ans, ainsi qu’à une amende de 3.000 euros et à six ans d'inéligibilité[123]. Le la Cour d'Appel de Bruxelles revoit ce jugement et accorde à Laurent Louis la suspension du prononcé de la peine[124] à la condition qu'au cours des cinq années à venir il visite chaque année un camp d'extermination et rende compte de sa visite sur son blogue. La cour se déclare par ailleurs incompétente pour les autres préventions qui lui étaient soumises et qui relèvent, selon elle, du délit de presse pour lequel seule une cour d'assises est compétente. Elle use toutefois de termes durs à l'égard de Laurent Louis qu'elle qualifie notamment de « pseudo-chevalier blanc d'arrière boutique accompagné de sa horde de sous fifres[125] ». En face, Me Sébastien Courtoy, ténor du Barreau de Bruxelles[126] et conseil de Laurent Louis, confia que ce dernier était heureux de cette décision affirmant qu'il respecterait les conditions sans aucune retenue, aspirant désormais à mener une vie normale et plus anonyme [127].
  • En , une plainte liée à OneCoin est déposée contre Laurent Louis pour « faits d'escroquerie, vente pyramidale, violation de la loi bancaire, blanchiment d'argent et fraude sociale », le plaignant accusant Laurent Louis d'être le représentant en Belgique d'une escroquerie du type système de Ponzi[128],[129]. En , un accord financier fut conclu entre la société Onecoin et la victime présumée[130]. Le parquet de Charleroi devait se prononcer début 2021 sur un classement sans suite ou une demande de renvoi de Laurent Louis devant le Tribunal correctionnel[131]. A ce jour, aucune décision n'a été prise par le Parquet. En décembre 2020, une enquête publiée par le magazine Trends-Tendance accuse Laurent Louis d'être à la tête d'une arnaque liée à OneCoin, ce dont il se défend[131].
  • En mars 2023 son domicile dans la région de Lyon, où il se serait établi, est soumis à une perquisition à la requête du parquet financier de Charleroi[132].

Publication[modifier | modifier le code]

  • Debout, sous-titré La biographie de l'accident de la démocratie, autobiographie, 2014.

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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