Laura Mvula

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Laura Mvula
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Laura Mvula en 2013 et sa sœur au second plan
Informations générales
Naissance (37 ans)
Birmingham, Grande-Bretagne
Activité principale Chanteuse, Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Neo soul, Soul, Jazz
Instruments Chant, synthétiseur, autres
Années actives Depuis 2012
Labels RCA Records
Site officiel http://www.lauramvula.com

Laura Mvula, née Douglas le à Birmingham, est une chanteuse britannique de soul.

Son premier album intitulé Sing To The Moon sort le . Le second, The Dreaming Room, en 2016, renouant davantage avec le groove de ses racines caraïbéennes.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et formations[modifier | modifier le code]

Dans les années 1950, ses grands-parents maternels, pentecôtistes, immigrent en Angleterre, avec une dizaine d'enfants dont sa mère, venant de Saint-Kitts-et-Nevis (les Petites Antilles)[1]. Son père, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, est jamaïcain et sa mère professeure de lettres[2]. Née à Birmingham en 1986, aînée de trois enfants[2],[3], Laura Mvula grandit dans les banlieues Selly Park et Kings Health situées aux alentours de Birmingham en Angleterre et est l'aînée de trois enfants[4].

En 2005, elle chante au sein des Black Voices, un groupe de chants a cappella créé par sa tante[1]. Avec ses parents, elle fréquente une église anglicane, et participe même à un festival de musique religieuse[2]. Elle se marie avec un jeune homme de sa paroisse, originaire de Zambie[2]. En 2009, elle devient directrice de la Lichfield Community Gospel Choir, fondée par les Black Voices et le Festival Linchfield[5].

Elle étudie au Conservatoire de Birmingham et y obtient un diplôme en composition[6]. Alors qu'elle officie en tant que professeur remplaçant à l'Université de Birmingham, elle écrit des chansons sur son ordinateur. Elle est réceptionniste lorsqu'elle envoie ses premières demos à des maisons de disque. Steve Brown écoute ses compositions et les transmet à Kwame Kwaten qui deviendra le manager de Laura Mvula[7].

Paul Lester, journaliste pour The Guardian, décrit le style de la chanteuse de Gospeldelia[3]. Elle cite Nina Simone, Jill Scott, Erykah Badu et Lauryn Hill parmi ses inspirations[8].

2012 - 2014 : Sing to the Moon[modifier | modifier le code]

Après de nombreux concert de présentation devant des professionnels, Laura Mvula est signée par Colin Barlow chez RCA Records[7]. Elle sort alors son premier EP, intitulé She, le , contenant la première chanson écrite par l'artiste[9].

En juin 2013

Son premier album studio intitulé Sing to the Moon est disponible en en Angleterre, et en juin en France[2]. Le producteur Steve Brown[10] et l'ingénieur Tom Elmhirst[11] ont pris part au projet. L'orchestration peut sembler par moments néoclassique avec des boucles organiques et des jeux de harpe. Outre ses musiciens et ses choristes, elle est entourée de son petit frère au violoncelle et de sa petite sœur à la basse, aux percussions et au violon[1]. L'album est précédé du single Green Garden, titre évoquant son domicile situé à Kings Heath et les parcs de Birmingham. Mais les paroles de cette chanson prennent une autre signification au fil des ans, avec sa notoriété croissante : « I will never be what you want / Because my skin ain’t light / And my body ain’t tight »[12]. Le titre donné à l'album rappelle la chanteuse afro-américaine Adelaide Hall, à qui son père disait toujours : « Sing to the moon, and the stars will shine [Chante pour la Lune, et les étoiles brilleront] ». La chanson Father est dédiée à son père, divorcé de sa mère après vingt-trois ans de mariage : « je me suis rendu compte que je voulais juste l'aimer comme il était, j'ai compris qu'il n'était pas parfait. »[2]. Make me Lovely est inspiré d'un moment de son adolescence où elle s'est vue rejetée par un garçon parce qu'elle était noire[2].

En juillet 2016

Le , Mvula est nommée aux Brit Awards[13]. Le , elle est également nommée aux BBC's Sound of 2013 et termine en quatrième position[14]. Le , elle se produit pour la première fois à la télévision au The Graham Norton Show et interprète son titre Green Garden[15].

L'album Sing to the Moon se hisse à la 9e position des Charts UK ainsi que dans le top 100 de sept pays. En , Mvula gagne deux awards aux MOBO Awards[16].

En , elle enregistre une version orchestral de son premier album en collaboration avec The Metropole Orkest. L'opus sort le . Le de la même année, elle se produit aux BBC Proms Season au Royal Albert Hall, avec ce même orchestre[17], puis sur d'autres scènes, notamment en 2015 le North Sea Jazz Festival[18].

2016 : The Dreaming Room[modifier | modifier le code]

En , Mvula sort le single Overcome, une collaboration avec Nile Rodgers. Elle sort son deuxième album intitulé The Dreaming Room le [19]. Elle se produit au Graham Northon Show ainsi qu'au Andrew Marr Show en début d'année 2016.

Le , Mvula se produit au festival de Jazz de Maastricht. Le , elle sort son single People, en collaboration avec Wretch 32, issus de son second album[20]. Il s'ensuit la promotion de Phenomenal Women[21] et Show Me Love[22] tous deux issus de The Dreaming Room. L'album est plus politique que le premier. Le son, l'orchestration et les rythmes rappellent plus explicitement les influences caraïbéennes qui marquent son répertoire. La chanson Phenomenal Woman est un hymne féministe inspiré du recueil de poèmes du même nom de la femme de lettres et militante afro-américaine Maya Angelou[1]. Ce deuxième album sort le [23].

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Titre Details Position dans les charts Certification
UK
[24]
AUS
[25]
BEL
[26]
DEN
[27]
FRA
[28]
IRE
[29]
NL
[30]
NZ
[31]
SWI
[32]
US
[33]
Sing to the Moon
  • Sortie :
  • Label: RCA
  • Format : téléchargement, CD, Deluxe 2-CD
9 33 26 40 93 15 11 16 15 173
The Dreaming Room
  • Sortie :
  • Label: RCA
  • Format : téléchargement, CD
21 52 170
[35]
23
[36]
[upper-alpha 1],[37]. 85
Pink Noise

Albums lives[modifier | modifier le code]

Titre Details Position dans les charts
UK
[24]
BEL
[26]
NL
[30]
Laura Mvula with
Metropole Orkest
conducted by Jules Buckley
at Abbey Road Studios
  • Sortie : (téléchargement)
    (CD)
    (LP)
  • Label: RCA
  • Format : téléchargement, CD, LP
61 155 26

EP[modifier | modifier le code]

Titre Details
iTunes Festival: London 2012
  • Sortie :
  • Label: RCA
  • Format: Digital EP
She
  • Sortie :
  • Label: RCA
  • Format: Digital EP

Singles[modifier | modifier le code]

Titre Année Position dans les charts Album
UK
[24]
BEL
[26]
DEN
[27]
IRE
[29]
JAP
[38]
NL
[30]
"She" 2012 Sing to the Moon
"Like the Morning Dew"
"Green Garden" 2013 31 [upper-alpha 2] 40 50 46 74
"That's Alright" [upper-alpha 3]
"Overcome"
(featuring Nile Rodgers)
2016 The Dreaming Room
"People"
(featuring Wretch 32)
"Phenomenal Woman"
"Show Me Love"

Clips[modifier | modifier le code]

Titre Année Directeur
"Green Garden" 2013 Wendy Morgan
"That's Alright"
"She" Alex Southam
"Overcome"
(featuring Nile Rodgers)
2016
"Phenomenal Woman"
"Show Me Love"

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. The Dreaming Room ne rentre pas dans le classement NZ Top 40 Albums, mais culmine en position 5 sur le classement NZ Heatseekers
  2. "Green Garden" n'est pas inclus dans l'Ultratop 50, mais se retrouve en position 3 dans le classement Ultratip.
  3. "That's Alright" n'est pas inclus dans l'Ultratop 50, Mais se retrouve en position 52 dans l'Ultratip.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Aurélie Sfez, « Le rêve éveillé de Laura Mvula », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e f et g Stéphanie Binet, « Laura Mvula, chanteuse aux airs lunaires », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) Paul Lester, « Ones to watch in 2013: Laura Mvula », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  4. François-Xavier Gomez, « Laura Mvula, la voie du chœur », Libération, no 9997,‎ , p. 28 (lire en ligne)
  5. (en) « Laura Mvula - PRS for Music Foundation » (consulté le )
  6. (en) George Gadd, « Laura Mvula to support Jessie Ware on tour », Counteract - Birmingham's Online Music Magazine,‎ (lire en ligne)
  7. a et b (en) Poppy Cosyns, « Laura Mvula: Everything’s gone at 110mph and I’m playing catch-up », The Sun,‎ (lire en ligne)
  8. (en) James Lachno, « Laura Mvula - New Faces », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  9. (en) « Honesty is Their Policy: PHOX and Laura Mvula », Sound of Boston,‎ (lire en ligne)
  10. (en) Alexis Petridis, « Laura Mvula: Sing to the Moon – review », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  11. (en) « Laura Mvula, The Tabernacle, London », The Independent,‎ (lire en ligne)
  12. (en) Stephanie Rafanelli, « Laura Mvula interview: the supply teacher turned reluctant star », The Telegraph,‎ (lire en ligne)
  13. (en) « Brits Critics' Choice tips three new acts for 2013 », BBC News,‎ (lire en ligne)
  14. (en) « BBC Sound of 2013: Laura Mvula », BBC News,‎ (lire en ligne)
  15. (en) « Laura Mvula Performs ‘Green Garden’ Live on Graham Norton », The British Black List,‎ (lire en ligne)
  16. (en) Sean Michaels, « Laura Mvula among the big winners at the Mobo awards », The Guardian,
  17. (en) BBC Radio 3, « Laura Mvula: Sing to the Moon - Urban Classic Prom 2013 », (consulté le )
  18. François-Xavier Gomez, « Rotterdam, au-delà des frontières du jazz », Libération,‎ (lire en ligne)
  19. (en) Alexis Petridis, « Laura Mvula: The Dreaming Room review – vivid, original, it's the real deal », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  20. (en) « Laura Mvula dreams big with second album », The Irish News,‎ (lire en ligne)
  21. « Laura Mvula chante « Phenomenal Woman » à la télévision française - aficia », sur aficia, (consulté le )
  22. (en) Patricia Garcia, « Laura Mvula on Why She’ll Always Be Grateful to Prince », Vogue,‎ (lire en ligne)
  23. (en) Stacia L. Brown, « Laura Mvula’s ‘The Dreaming Room’ mines riches from mental illness and personal pain », The Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne)
  24. a b et c (en) « Laura Mvula > UK Charts », Official Charts Company
  25. (en) Steffen Hung, « Discography Laura Mvula », Australian Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  26. a b et c (en) Steffen Hung, « Discografie Laura Mvula », Belgium (Flanders) Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  27. a et b (en) Steffen Hung, « Discography Laura Mvula », Danish Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  28. (en) Steffen Hung, « Discography Laura Mvula », French Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  29. a et b Meilleure position dans les charts irlandais :
  30. a b et c (en) Steffen Hung, « Discografie Laura Mvula », Dutch Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  31. (en) Steffen Hung, « Discography Laura Mvula », New Zealand Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  32. (en) Steffen Hung, « Discographie Laura Mvula », Swiss Charts Portal. Hung Medien (Steffen Hung)
  33. (en) « Laura Mvula – Chart History: Billboard 200 », Billboard, Prometheus Global Media
  34. (en) « Certified Awards »
  35. « Le Top de la semaine : Top Albums Fusionnes - SNEP (Week 25, 2016) », Syndicat National de l'Édition Phonographique (consulté le )
  36. (en) « Latest Irish Music Charts. Top 100 Artist Album, week ending 8 September 2016 », sur chart-track.co.uk
  37. (en) « NZ Heatseekers Albums Chart », Recorded Music NZ,‎ (lire en ligne)
  38. (en) « Laura Mvula – Chart History: Japan Hot 100 », Billboard, Prometheus Global Media