Aller au contenu

Lars Tolumnius

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Lars Tolumnius
Fonction
Roi
Véies
jusqu'en
Titre de noblesse
Roi
Biographie
Naissance
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Tolumnii (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Lars Tolumnius[a] (mort en 428 av. J.-C.[2]) fut l'un des « zilath »[b] de la ville étrusque de Véies[c],[3].

Lars Tolumnius (ou « Larti Tolumnii », selon la construction phono-linguistique[1]), mourut lors d'une bataille contre les Romains, dans la guerre (Seconde Guerre de Véies) qu'il avait lancée contre Rome, « zilath » ayant régné sur la cité étrusque véienne au cours du Ve siècle av. J.-C.[3],[4],[5],[6].

Comme il avait mis à mort quatre députés romains, le dictateur romain Mamercus Æmilius, qui avait disposé ses troupes au confluent du Tibre et de l’Anio, lança contre lui le tribun Cornelius Cossus, qui désarçonna Tolumnius en combat singulier et l'abattit, puis le dépouilla et planta sa tête sur une pique[7].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Ou en langue étrusque : « Larth Tolumnies » ou Larti Tolumnii, selon la construction phono-linguistique et la transcription épigraphique[1].
  2. L'équivalent d'un roi au sein de la culture étrusque.
  3. Appartenant à la dynastie des « Tolumnii ».

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Vladimir Georgiev, « État actuel du déchiffrement de la langue étrusque », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 115e année, no 4,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. La date de sa mort prête à discussion ; déjà Tite-Live faisait part de ses doutes.
  3. a et b (en) Bernard Mineo et Gary Forsythe, A companion to Livy, John Willey & sons, , 504 p. (lire en ligne), page 322
  4. (it) Alessandro Morandi, « Note di epigrafia etrusca veiente. », Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol. tome 101, no 2,‎ , pages 581-596 (DOI 10.3406/mefr.1989.1640, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Myrto Garani, « Propertius' temple of Jupiter Feretrius and the spolia opima (4.10) : a poem not to be read? », L'antiquité classique, vol. Tome 76,‎ , pages 109 à 114 (DOI 10.3406/antiq.2007.2620, lire en ligne, consulté le )
  6. Dominique Briquel, « Langue etrusco-italique », École pratique des hautes études. 4e section, sciences historiques et philologiques, vol. Livret 6. Rapports sur les conférences de l'année 1989-1990,‎ , page 51 (lire en ligne, consulté le )
  7. Tite-Live, IV, 18-20.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]