Langues polynésiennes nucléaires

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Langues polynésiennes nucléaires
Pays Samoa, États-Unis, France, Tuvalu, Îles Cook, Nouvelle-Zélande, Chili, Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Micronésie
Région Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française, Tokelau, Hawaï, Samoa américaines, Île de Paques
Classification par famille
Codes de langue
Glottolog nucl1485

Les langues polynésiennes nucléaires sont un sous-groupe des langues polynésiennes. Issues du proto-polynésien, elles diffèrent des langues tongiques qui se sont distinguées plus tôt que le reste des langues polynésiennes. Glottolog liste 36 langues dans ce groupe[1].

Classification[modifier | modifier le code]

En 2000, Jeffrey Marck classes les langues suivantes parmi les langues polynésiennes nucléaires[2], dont se détache un groupe proto-éllicéen (les îles Ellice sont l'ancien nom des Tuvalu).

La classification de Marck contraste avec celle traditionnellement admise jusque là de Pawley et Green (1966, 1967, 1988). Ces derniers classaient les langues polynésiennes nucléaires en deux groupes : les langues samoïques-outlier d'un côté, et les langues polynésiennes orientales de l'autre. Ce groupe samoïque est contesté par Marck, qui estime qu'un certain nombre de langues du groupe nucléaire ne peuvent pas être classées plus précisément faute de données[2].

La linguiste Claire Moyse-Faurie note que « le futunien apparaît comme la langue polynésienne la plus conservatrice, ayant gardé intactes toutes les consonnes du proto-polynésien nucléaire »[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Glottolog 4.6 - Nuclear Polynesian », sur glottolog.org (consulté le )
  2. a et b Jeffrey C. Marck, Topics in Polynesian language and culture history, Pacific Linguistics, Research School of Pacific and Asian Studies, the Australian National University, (ISBN 0-85883-468-5 et 978-0-85883-468-2, OCLC 47060926, lire en ligne), p. 3
  3. Moyse-Faurie 1993, p. 17