Lamure-sur-Azergues
Lamure-sur-Azergues | |
Lamure-sur-Azergues sous la neige en novembre 2010. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien |
Maire Mandat |
Marc Desplaces 2020-2026 |
Code postal | 69870 |
Code commune | 69107 |
Démographie | |
Population municipale |
1 049 hab. (2018 ![]() |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 03′ 47″ nord, 4° 29′ 34″ est |
Altitude | Min. 351 m Max. 885 m |
Superficie | 15,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Tarare |
Localisation | |
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Lamure-sur-Azergues est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Situé à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de l'agglomération lyonnaise, le village de Lamure-sur-Azergues est en plein cœur du Beaujolais vert. Un territoire où se marient espaces boisés et agricoles pour former des paysages bien agréables à l'œil. Le village de Lamure est niché au cœur de la haute vallée d'Azergues. Sur la place de la mairie, située au bord de l'Azergues, l'altitude n'est que de 383 mètres alors que le sommet de la Pyramide, le point le plus haut de la commune, se situe à 888 m. Depuis le massif du Saint-Rigaud, deux chaines de montagnes bordent la vallée d'Azergues :
- l'une à l'est forme la limite entre le Beaujolais vert et celui plus connu du Beaujolais rouge (viticole) où serpente la vallée de la Saône ;
- l'autre à l'ouest constitue la limite de partage des eaux avec l'Azergues qui coule vers la Méditerranée et le Reins qui coule vers l'Atlantique ;
- chacune de ces deux lignes de crêtes est parcourue par les sentiers de grande randonnée GR7 et GR7A.
Cette orientation nord-sud de la vallée laisse souvent la bise s'engouffrer durant l'hiver. Parfois des chutes de neige importantes peuvent avoir lieu en hiver, avec de 20 à 40 cm.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Claveisolles | ![]() | ||
Saint-Nizier-d'Azergues | N | Vaux-en-Beaujolais | ||
O Lamure-sur-Azergues E | ||||
S | ||||
Grandris | Chambost-Allières | Saint-Cyr-le-Chatoux |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Lamure-sur-Azergues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Semble tirer l’origine de son nom de murs, dans le sens de « murs en ruines », « vestiges de constructions », d’« habitations rustiques » mais murées.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village de Lamure n'a pendant longtemps qu'une importance secondaire.
Annexe de la paroisse de Claveisolles du XVIe au XVIIIe siècles, Lamure dépend en grande partie de la seigneurie de Pramenoux. Sébastien-Yves de Ronchevol, seigneur de Pramenoux, complète les droits de sa famille en achetant les droits de justice sur le village de Lamure par un acte daté du [6].
À la Révolution, Lamure devient une commune et un chef-lieu de canton du département du Rhône-et-Loire, puis du Rhône en 1793.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des réfractaires du STO se regroupent à partir de 1943 dans les forêts avoisinantes et forment le « maquis de l’Azergues ». Le , les résistants de la vallée d’Azergues, FTP et FFI, se rassemblent en armes devant le monument aux morts de Lamure-sur-Azergues avec la population locale pour chanter la Marseillaise. En représailles, 52 personnes sont fusillées à Châtillon-d’Azergues le [7],[8].
En 2015, Lamure-sur-Azergues perd son rôle de chef-lieu de canton et intègre celui de Tarare.
HÉRALDIQUE: De gueules au chateau ruiné d'argent maçonné de sable ouvert du champ et posé sur une burelle d'or.au chef du même chargé d'un lion issant de sable armé et lampassé de gueules et au lambel à cinq pendants aussi de gueules brochant.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de l'Ouest Rhodanien.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2018, la commune comptait 1 049 habitants[Note 2], en augmentation de 0,87 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Le village compte un club de football, l'Éveil sportif lamurien (ESL), un club de tennis, un club de volley et un club de karaté/ Bodykaraté[réf. nécessaire].
Cadre de vie[modifier | modifier le code]
Sur la commune sont implantés des commerces.
Environnement[modifier | modifier le code]
Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean Salque, maire et conseiller général.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 3 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 3 avril 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 3 avril 2021).
- F. de la Roche la Carelle, Histoire du Beaujolais et des sires de Beaujeu, Louis Perrin, Lyon, 1851-53
- Historique sur le site de la commune de Lamure-sur-Azergues
- Historique des maquis de la vallée d'Azergues sur le site consacré à la transmission de la mémoire
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.