Lagoa Amélia

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Lagoa Amélia
Image illustrative de l’article Lagoa Amélia
Administration
Pays Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe
Subdivision Sao ToméVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Coordonnées 0° 17′ 08″ N, 6° 36′ 01″ E
Type lac de cratère
Longueur 150 m
Largeur 150 m
Altitude 1 475 m
Géolocalisation sur la carte : Sao Tomé-et-Principe
(Voir situation sur carte : Sao Tomé-et-Principe)
Lagoa Amélia

Lagoa Amélia (« petit lac Amélie ») est le nom sous lequel est connu un lac de cratère de Sao Tomé-et-Principe, situé au centre-nord de l'île de Sao Tomé, dans le district de Mé-Zóchi. Il fait partie du parc naturel Obô.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Démonstration avec une perche.

Selon la signalétique locale, il est situé à une altitude de 1 475 m, un chiffre qui peut cependant varier selon les sources. L'humidité de l'air y est très élevée, pouvant atteindre une moyenne de 92 % pendant presque toute l'année[1].

Sa particularité est d'être tapissé d'un épais matelas végétal spongieux qui permet d'y marcher alors même que l'enfoncement d'une perche de plusieurs mètres atteste la présence d'une profondeur d'eau significative[2], estimée à 65 m, alors que son diamètre avoisinerait 150 m[3].
Cette singularité en fait une destination de randonnée incontournable dans l'archipel, « l'équivalent de la tour Eiffel à Paris[4] ».

Environnement[modifier | modifier le code]

Le site bénéfice d'une remarquable biodiversité.
On y trouve notamment le bégonia géant, Begonia baccata, découvert à Sao Tomé par Gustav Mann qui envoya des spécimens vivants aux jardins botaniques royaux de Kew en 1861[5].
C'est également une destination privilégiée pour l'observation des oiseaux[6].

Toponyme[modifier | modifier le code]

Selon la tradition orale transmise par les guides et dont il existe de nombreuses variantes, il devrait son nom à Amélia, une dame portugaise qui s'y serait noyée[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Plan national de mise en œuvre de la Convention de Stockholm sur les pollutants organiques persistants à Sao Tomé e Principe, République démocratique de São Tomé et Principe, Ministère de l'environnement, des infrastructures et des ressources naturelles, Cabinet de l'environnement, 2006, p. 24
  2. Dominique Gallet, São Tomé et Principe. Les îles du milieu du monde, Karthala, 2008, p. 193 (ISBN 9782811100254)
  3. a et b (en) Sophie Warne, Gabon, São Tomé and Príncipe, Bradt Travel Guides, 2003, p. 214 (ISBN 9781841620732)
  4. (pt) Brígida Rocha Brito, Nuno Alarcão, Joana Marques, Desenvolvimento Comunitário: das Teorias às Práticas: Turismo, Ambiente e Práticas Educativas em São Tomé e Príncipe, Centro de Estudos Internacionais do Instituto Universitário de Lisboa, 2009, p. 342 (ISBN 9789899609402)
  5. (en) « Begonia baccata », in Curtis's Botanical Magazine, vol. 22, 1er janvier 1866, tab. 554, [lire en ligne]
  6. Patrice Christy, William V. Clarke, Guide des oiseaux de São Tomé et Príncipe, ECOFAC, 1998, p. 18

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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