Ladignac-le-Long
Ladignac-le-Long | |||||
L'église Saint-Aignan. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Canton | Saint-Yrieix-la-Perche | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Saint-Yrieix | ||||
Maire Mandat |
Delphine Perrier-Gay 2014-2020 |
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Code postal | 87500 | ||||
Code commune | 87082 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ladignacois, Ladignacoises | ||||
Population municipale |
1 164 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 35′ 00″ nord, 1° 06′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 240 m Max. 430 m |
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Superficie | 47,21 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Ladignac-le-Long (Ladinhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants s'appellent les Ladignacois, Ladignacoises[1]
Son église est classée au titre des monuments historiques.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Généralités[modifier | modifier le code]
Commune du Massif central située en Limousin dans les monts de Châlus sur l'Isle, à sa confluence avec le ruisseau du Moulin de Busseix. La commune intègre le parc naturel régional Périgord-Limousin en 2010. La ville la plus proche est Limoges, qui est située à 30 km au nord-est.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Ladignac-le-Long est limitrophe de sept autres communes, dont une dans le département de la Dordogne. Au nord, le territoire communal est distant de moins de trente mètres de celui de Rilhac-Lastours, et au sud-ouest, le territoire de Saint-Priest-les-Fougères, en Dordogne, est séparé d'une soixantaine de mètres du territoire communal.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le lieu-dit Camp de César correspond à une mine d'or exploitée à l'époque de l'indépendance gauloise. Le toponyme lui a été attribué au XIXe siècle, en raison de la taille des haldes assimilées à des retranchements militaires[3]. De nombreuses autres mines de taille variable ont été retrouvées dans toute la moitié sud de la commune. Deux villages miniers ont également été identifiés[4]. Tous ces établissements humains se situaient au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[5].
L’une des mines les mieux fouillées par les archéologues dans le secteur de Saint-Yrieix est celle de Cros Gallet, dont le toponyme est justement lié à l’état du paysage une fois la mine abandonnée (qui laisse une fosse ouverte, le terme cros désignant un trou en occitan)[4]. Avant la mise en exploitation du gisement, les Gaulois ont pratiqué des sondages exploratoires qui leur ont permis de déceler l’orientation et la puissance des gisements[6]. L’exploitation du gisement s’est faite avec la mise en place d‘un boisage dense retrouvé en place lors des fouilles[7]. Enfin, on sait que l’importante population de mineurs et de travailleurs de surface liés à l’activité de la mine (bûcherons, métallurgistes, etc.) vivait à l'écart des mines[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
En 2017, la commune a été labellisée « deux fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[11].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2016, la commune comptait 1 164 habitants[Note 1], en augmentation de 2,65 % par rapport à 2011 (Haute-Vienne : -0,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Aignan, église paroissiale classée au titre des monuments historiques en 1910[16].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Maison de Limoges
- Michel Moyrand (1949-), homme politique, maire de Périgueux de 2008 à 2014, est né à Ladignac-le-Long.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à cinq châteaux de trois tours d'or ouverts et ajourés de sable, ordonnés en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le 11 avril 2011)
- Carte IGN sur Géoportail
- Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 22.
- Cauuet, op. cit., p. 25
- Cauuet, op. cit., p. 33.
- Cauuet, op. cit., p. 39.
- Cauuet, op. cit., p. 52.
- Cauuet, op. cit., p. 91.
- « Les maires de la commune » (consulté le 11 avril 2011)
- [PDF] Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 21 décembre 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Église Saint-Aignan », notice no PA00100326, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 26 novembre 2012.