Lacroix-Falgarde

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lacroix-Falgarde
Lacroix-Falgarde
L'église Notre-Dame
Blason de Lacroix-Falgarde
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Sicoval
Maire
Mandat
Jean-Daniel Marty
2020-2026
Code postal 31120
Code commune 31259
Démographie
Gentilé Crucifalgardiens, Crucifalgardiennes
Population
municipale
2 063 hab. (2021 en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015)
Densité 339 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 30′ 00″ nord, 1° 24′ 37″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 254 m
Superficie 6,09 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Toulouse
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castanet-Tolosan
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Lacroix-Falgarde
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Lacroix-Falgarde
Liens
Site web Site officiel

Lacroix-Falgarde est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Lacroix-Falgarde fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac » et « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), trois espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat », la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège et « Les Roches ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Lacroix-Falgarde est une commune urbaine qui compte 2 063 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Cruci-Falgardiens ou Cruci-Falgardiennes.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1958.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Lacroix-Falgarde se trouve dans la communauté du Sicoval, dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Lacroix-Falgarde est le regroupement de deux hameaux : Falgarde bâti sur la vallée du ruisseau de Cassignol, et Lacroix situé sur les berges de l'Ariège.

Sur le plan historique et culturel, Lacroix-Falgarde fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[1].

Elle se situe à 12 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 7 km de Castanet-Tolosan[3], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Pinsaguel (1,9 km), Portet-sur-Garonne (2,6 km), Goyrans (2,7 km), Roques (3,0 km), Pins-Justaret (3,0 km), Roquettes (3,5 km), Aureville (4,0 km), Villate (4,0 km).

Lacroix-Falgarde est limitrophe de six autres communes.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 609 hectares ; son altitude varie de 146 à 254 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Lacroix-Falgarde.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Ariège, le ruisseau de Cassignol, le ruisseau de Réganel, Les Fontanals, le ruisseau de Caulet et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 749 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cugnaux à 7 km à vol d'oiseau[11], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22].

  • « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[23]

et un au titre de la directive oiseaux[22] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :

  • les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » (126 ha), couvrant 3 communes du département[26] ;
  • le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[27],
  • « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[28] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lacroix-Falgarde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[31],[I 2],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 063 235 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), zones urbanisées (22,6 %), forêts (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le TAD 119 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à la station Ramonville du métro de Toulouse.

Pont en fer

Comme les communications sont rompues faute de pont lorsque les eaux atteignent deux mètres au-dessus de l'étiage du port, le conseil municipal envisage en 1858 le projet d'un ouvrage sur l'Ariège. La construction ne sera décidée qu'en 1900, le pont sera à une voie et à deux traversées solidaires et d'une longueur de 473 mètres. Ce pont sera inauguré le .

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lacroix-Falgarde est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Toulouse, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[36]. Les événements significatifs passés sont la crue généralisée sur le bassin de la Garonne des 23 et 24 juin 1875 (7 500 m3/s à Toulouse), qui a fait 208 morts et détruit 1 219 maisons, et la crue des 1er au (3 300 m3/s) à Toulouse, qui a fait 7 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[37]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1999, 2000, 2009 et 2022[38],[34].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lacroix-Falgarde.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[39]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 761 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 754 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003, 2005, 2007 et 2016, par des mouvements de terrain en 1983 et 1999 et par des glissements de terrain en 1994[34].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Cap de Long (Hautes-Pyrénées), de Gnioure, de Naguilhes, de Laparan (Ariège) et de. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[42].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme de Falgarde viendrait pour certains du hêtre, fau, fag en occitan, il peut aussi venir de la fougère, soit un lieu planté de fougères, falguièra, faugièra en occitan. Lacroix vient d'une ancienne coutume qui consistait jadis à planter des croix à la croisée des chemins.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune est composée de deux hameaux, Falgarde le plus ancien et Lacroix. L'acte le plus ancien connu est un acte d'arpentage daté du (archives départementales E90). Le , le Prince Noir dort à Falgarde lors de sa terrible chevauchée depuis l'Aquitaine anglaise jusque dans l'Aude.

Lacroix-Falgarde possédait trois églises, Sainte-Christine construite sur un coteau, près d'une source qui lui a donné son nom, Notre-Dame-de-la-Piété située sur la place qui porte aujourd'hui le nom de place de la vieille église et Notre-Dame-du-Ciel qui fut bâtie après les guerres de Religion. En 1830 le conseil municipal décida que Notre-Dame-du-Ciel soit démolie et transformée en chapelle funéraire pour dire l'absoute aux morts que l'on porte au cimetière, cette chapelle (près du cimetière) porte aujourd'hui le nom de gleyzette. Sainte-Christine sera, elle, abandonnée au début du XIXe siècle. Quant à Notre-Dame-de-la-Piété, elle sera démolie après la donation de l'église actuelle par l'abbé Olivier à la commune. L'église actuelle a été bâtie par l'abbé Olivier sur un terrain offert par Bruno-Victor de Lacroix en 1875.

Seigneurs de Lacroix-Falgarde[modifier | modifier le code]

Les Delpuech[modifier | modifier le code]

François Delpuech : il épouse en premières noces Catherine de Custos, veuf, il épouse en secondes noces Jacquette de Roguier.

Pierre : il hérite de la seigneurie en 1596, cette même année il épouse Jeanne de Lézat. Il rédige son testament le et demande à être enseveli à Sainte-Christine.

François : épouse Éléonore de la Roque, il décède en 1660.

Étienne : sans descendance et ruiné, il laisse la seigneurie à sa sœur Catherine qui la vend aux Tournemire.

Les Tournemire[modifier | modifier le code]

François : achète la seigneurie vers 1680, il aura comme héritière une fille qui épouse en 1689 Jean Baptiste Martin.

Les Martin Lacroix[modifier | modifier le code]

Jean Baptiste : ancien capitoul, il succède à François Tournemire vers 1750.

Jean Bruno : il ajoute à son nom celui de Lacroix. C'est lui qui remplira pour les villageois le cahier de doléance. Malgré ses idées démocratiques, il est arrêté durant l'été 1793, motif de l'arrestation aristocrate enragé. Son épouse, Anne-Jeanne Robert de Lavalette est, elle aussi, arrêtée et détenue à Saint Sernin d'où elle s'évadera le 15 messidor de l'an III. Les Cruci-Falgardiens rédigent une pétition afin d'obtenir la libération de leur seigneur. Grâce à cette démarche particulière, Jean Bruno Martin Lacroix est libéré.

Marie Xavier Léopold : né en 1779, il sera maire de la commune de 1815 à 1830, il décède le dans son château de Lacroix.

Bruno Victor Léopold : né en 1809, il épouse Élisabeth d'Hémeric dont il aura cinq filles.

Vers la fin du XIXe siècle le château est vendu à Antoine Labit.

Le bac[modifier | modifier le code]

Faute de pont pour passer l'Ariège ou la Garonne, l'utilisation de bac était indispensable. Assujetti à un droit de fermage, la première demande d'établissement d'un bac en amont de la chaussée du moulin émanant du chapitre de Saint-Étienne remonte à 1394. Ce mode de franchissement très aléatoire, dépendait de la volonté du passeur et de l'étiage de la rivière.

En 1851, un membre du conseil municipal se plaint du passeur du bac de Portet : « Dans l'intérêt général des habitants, il convient de se plaindre à qui de droit du mauvais service que fait depuis longtemps le fermier du port de Portet. Il a été observé à ce sujet que le fermier du dit port est presque octogénaire et que sa qualité d'ancien maçon le rend entièrement étranger à la navigation. Il est tellement incapable de remplir sa fonction que le maire de Portet lui a défendu de passer le bac. Mais cet homme à moitié fou a tenu peu compte d'une semblable interdiction, plusieurs fois il a mis en danger la vie des personnes qu'il passait. Il a fallu aussi courir à son secours pour l'empêcher de s'engloutir avec son bateau. En outre, il est grossier, coléreux et impertinent, insultant ceux qui passent, exigeant tantôt des prix ridicules, tantôt s'amusant à faire attendre les gens plus ou moins longtemps sur le rivage, tantôt refusant de les passer. Aussi la plupart des propriétaires ayant des voitures ou des charrettes ont-ils dû renoncer au passage du port de Portet et remonter à celui de Lacroix malgré la longueur et le mauvais état de la route, ce qui est préjudiciable à leurs intérêts. » (délibération du conseil municipal de ).

L'électrification[modifier | modifier le code]

C'est le qu'est envisagée la création d'un réseau électrique. Le , le choix du constructeur est arrêté. Considérant que la Société d'électrification générale est la maison qui propose les prix les plus avantageux, le conseil municipal décide de confier l'exécution des travaux à cette société. Le le prix fixé pour l'installation de l'électricité est de 60 à 75 F pour les installations de deux à trois lampes. Le , la taxe municipale pour la distribution de l'énergie est fixée à 0,25 F par kWh pour l'éclairage et à 0,10 F par kWh pour les autres usages[43].

Été 1944[modifier | modifier le code]

Georges Bondant[modifier | modifier le code]

Le matin du , alors qu'il circule à vélo sur la commune, il est arrêté par les Allemands. Il est d'abord emmené devant la grande maison de Capus où logent les Allemands puis ramené devant le no 23 de l'avenue des Pyrénées (face à la mairie) où il passera le reste de la journée, gardé par une sentinelle. Amené le soir au bord de l'Ariège, il y est froidement abattu de trois balles de révolver. Il venait tout juste d'avoir 18 ans.

Julien Loupiac[modifier | modifier le code]

Aspirant des Forces françaises de l'intérieur, Julien Loupiac faisait partie d'un réseau de résistance. Le , il est sur les rives de l'Ariège où se trouve aussi un pêcheur accompagné de son fils. Une colonne allemande arrive sur le pont en fer, les armes crépitent, les balles tracent sur l'eau, le pêcheur et son fils s'enfuient et regagnent, à travers champs, leur domicile. Julien Loupiac lui sera atteint et son corps sera retrouvé au bord de l'eau par un habitant du village.

François Thomas[modifier | modifier le code]

Aidant la Résistance, le , il monte la garde armé d'un fusil de chasse sur le petit pont du ruisseau de Lavelanet, le drapeau français y a même été hissé. Une colonne allemande accompagnée de chars en repli arrive de Pinsaguel. Une avant-garde constituée de deux Allemands en side-car se présente face à lui. François Thomas essaye de les intercepter, le combat est inégal, il est abattu et tombe pour la France[44].

En leur mémoire une stèle est érigée chemin de Castelvieil, et trois rues de la commune portent leurs noms.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[45],[46].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Raymond Serres   Président du comité de libération (1944 → 1945)
1947 1959 Aignan Clede    
1959 1965 Jean Croux SFIO[Note 7] Adjoint au maire ()
1965 1971 Laurent Ruffié   Écrivain et poète
1971 1989 Aignan Serres    
1989 2001 Rosendo Caubet PS Directeur commercial retraité
2001 2014 Christophe Laverty DVG  
2014 2020 Michel Chalié DVD[47] Retraité
2020 En cours Jean-Daniel Marty   Enseignant-chercheur

La mairie actuelle a été construite sur un terrain appartenant à un nommé M. Lafforgue. La construction débute en novembre 1881 et durera deux ans. L'aile gauche du bâtiment servira de mairie, la droite de salle de classe, le haut étant réservé au logement de l'instituteur.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[48].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50]. En 2021, la commune comptait 2 063 habitants[Note 8], en augmentation de 1,68 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
341376421386442445404421422
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
400395390348342360370355326
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
294295270269248245251282306
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3704156251 1481 4781 4851 8731 9282 055
2017 2021 - - - - - - -
2 0682 063-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[53] 1975[53] 1982[53] 1990[53] 1999[53] 2006[54] 2009[55] 2013[56]
Rang de la commune dans le département 146 155 95 91 100 100 102 102
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Lacroix-Falgarde fait partie de l'académie de Toulouse.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 860 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 118 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 550 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 75 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 4,8 % 5,7 % 6,8 %
Département[I 11] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 231 personnes, parmi lesquelles on compte 78,1 % d'actifs (71,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 21,9 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 273 emplois en 2018, contre 300 en 2013 et 238 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 892, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 14].

Sur ces 892 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 119 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

183 établissements[Note 12] sont implantés à Lacroix-Falgarde au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 183 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 3,8 % (5,7 %)
Construction 17 9,3 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
37 20,2 % (25,9 %)
Information et communication 13 7,1 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 8 4,4 % (3,8 %)
Activités immobilières 8 4,4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
43 23,5 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
38 20,8 % (16,6 %)
Autres activités de services 12 6,6 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,5 % du nombre total d'établissements de la commune (43 sur les 183 entreprises implantées à Lacroix-Falgarde), contre 19,8 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

  • LF Convenance, supermarchés (5 047 k€) ;
  • EURL Societe Financiere EB, autre mise à disposition de ressources humaines (466 k€) ;
  • JL Immobilier, agences immobilières (406 k€) ;
  • EURL Lacroix Falgarde Optique, commerces de détail d'optique (357 k€) ;
  • Helidigital, vente à distance sur catalogue spécialisé (280 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 9 7 7 4
SAU[Note 14] (ha) 318 166 148 68

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 68 ha[61],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Lacroix[modifier | modifier le code]

Cour du château avec porte de la Renaissance.

Le château de Lacroix (1574) est un témoin de l'époque du pastel. François Delpuech seigneur de la commune fait par acte du entreprendre la construction du château. Les travaux débuteront le . La construction fut confiée à deux maîtres maçons, Raymon Huffernec et Raymond de Vaulx. En l'édifice est habitable. Au premier étage dans la grande salle se trouve une magnifique cheminée à briques moulurées. De par sa facture elle serait l'œuvre de Dominique Bachelier. Il a été classé aux monuments historiques le .

Ferme de Aymar[modifier | modifier le code]

Située sur le chemin de Ladevant, cette ferme appartient en 1751 à l'un des quinze plus gros contribuables de la commune : Claude Aymar. Après son décès, ce bâtiment gardera son nom jusqu'à nos jours. Cette propriété a été judicieusement restaurée par son propriétaire actuel Paul Gisquet.

Plage de Lacroix[modifier | modifier le code]

C'est un jour de Pentecôte, le que la STCRT (Société de transport collectif de la région toulousaine) met en service un autobus pour conduire les Toulousains à la plage de Lacroix. Au service d'été la STCRT met un bus à disposition des voyageurs toutes les heures, terminus "place de la Vieille Église". Ainsi pendant une trentaine d'années les Toulousains vont se baigner dans l'Ariège. Le lundi de pentecôte de 1954, le vingtième anniversaire de la première mise en circulation de la ligne d'autobus est fêtée comme il se doit dans le village, chants et danses folkloriques font partie des animations. Mais ce qu'un grand nombre de nageurs ignoraient c'est qu'en fait la plage de Lacroix se trouvait sur les rives de Pinsaguel.[réf. nécessaire]

Divers[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Antoine Labit, marié à Marie Claué il aura deux enfants Georges né le et Louis né en 1867. Veuf il se remarie avec sa belle-sœur Hélène Claué de cette union naîtra Marguerite. Antoine propriétaire à Toulouse du Bazard Labit ouvre en 1878 rue Alsace Lorraine le premier grand magasin de la ville La Maison universelle. Son fils Georges grand voyageur sera aussi un collectionneur averti. Georges fera construire, rue du Japon, par l'architecte Jules Calbairac un curieux bâtiment de style mauresque. Ce bâtiment est aujourd'hui le musée Georges Labit. Antoine léguera le château de Lacroix à sa petite nièce Caroline de Lafage épouse Touzeau.
  • Laurent Ruffié (1921-2003), félibre et érudit local.
  • L'abbé Olivier curé de la paroisse, homme de caractère et animé d'une grande énergie n'avait qu'une idée en tête bâtir sa propre église. Un magistrat, M. Bruno Léopold Martin Lacroix, descendant des seigneurs de Lacroix fera don à l'abbé Olivier d'un terrain. Le curé confie alors les travaux, pour un montant d'environ 40 000 F, à l'architecte Raynaud.

Le , alors que l'édifice est bien loin d'être terminé, le prêtre décide de faire don de la construction au conseil de fabrique. Le conseil municipal se réunit et rejette purement et simplement cette donation. Malgré tout, le curé ouvre les portes de son église en . Celui-ci de son propre chef a déménagé les objets du culte. Le préfet indique alors au maire que le desservant de sa commune ne doit pas célébrer d'offices dans son église, mais l'abbé Olivier ne tient compte d'aucun rappel à l'ordre. Le le préfet prend la décision de fermer l'église neuve, des scellés sont posés sur les portes. Pour pouvoir obtenir la réouverture de son bâtiment le curé déclare que son l'immeuble ne sera plus consacré au culte et qu'il s'engage de l'utiliser à d'autres fins. Désormais son église servira uniquement de magasin de décharge pour y tenir du bois, des barriques et autres objets matériels.

Après plusieurs années de polémiques, Lacroix-Falgarde est la seule commune de la région à posséder une église servant d'entrepôt. Pour mettre un terme à cette situation le maire et le prêtre trouvent un compromis leur permettant de sortir de cette affaire la tête haute. L'abbé Olivier fait don à la commune de son église, reste au maire à accepter ce don en le justifiant. C'est ce qu'il fait lors de la séance du conseil municipal du où il prend la parole : « Il est juste de reconnaître que l'église neuve est un monument complet dont l'architecture à bien la grandeur et le caractère qui convient à sa destination. Le principal avantage pour la commune c'est d'éviter la dépense importante résultant des réparations à l'église vieille pour assurer sa conservation. Enfin la démolition de cette dernière permettra de faire disparaitre l'étranglement dangereux pour la circulation qui existe à l'intersection de la route de Toulouse à Lacroix et du chemin de Goyrans. » (cette église dont il s'agit est bien entendu l'église actuelle).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Lacroix-Falgarde

Son blasonnement est : D'argent au sautoir de sable.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Florence Humbert-Padieu, Histoire de Lacroix-Falgarde, Pinsaguel, Édition Garonne Impression, , 197 p. (ISBN 2-9506793-0-7).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Candidat aux élections cantonales de 1960.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Lacroix-Falgarde » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Lacroix-Falgarde » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Toulouse » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lacroix-Falgarde » (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  10. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lacroix-Falgarde » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  14. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lacroix-Falgarde » (consulté le ).
  15. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  16. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lacroix-Falgarde » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
  2. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Falgarde et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Lacroix-Falgarde et Castanet-Tolosan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Lacroix-Falgarde », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Lacroix-Falgarde », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Lacroix-Falgarde et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Toulouse-Francazal » (commune de Cugnaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Toulouse-Francazal » (commune de Cugnaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  16. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « réserve naturelle Confluence Garonne-Ariège. », sur reserves-naturelles.org (consulté le ).
  19. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  22. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Lacroix-Falgarde », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « site Natura 2000 FR7301822 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR7312014 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Lacroix-Falgarde », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « cours de l'Ariège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF « l'Ariège et ripisylves » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  32. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  33. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  34. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lacroix-Falgarde », sur Géorisques (consulté le ).
  35. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  36. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  37. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Toulouse », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  38. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  39. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  41. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lacroix-Falgarde », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  43. Monographie communale, par A. Dumas - Archives communales : Série D, Registres des délibérations ; Série E, Contributions, cadastre, compoix - Lacroix-Falgarde : tranches d'histoire, par M. Chalié, Thierry David - Annuaire général de la Haute-Garonne de 1960
  44. Municipalité de Lacroix-Falgarde et l'ONAC (Office national des anciens combattants et victimes de guerres).
  45. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  46. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  47. « Résultats municipales 2020 à Lacroix-Falgarde », sur lemonde.fr (consulté le ).
  48. « Gérer et réduire ses déchets », sur Communauté d'agglomération du Sicoval, (consulté le ).
  49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  54. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  55. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  56. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  57. (en) « Wearenicepeople.fr », sur wearenicepeople.fr (consulté le ).
  58. « Entreprises à Lacroix-Falgarde », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  59. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  60. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Lacroix-Falgarde - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).