Lacoste (Hérault)
Lacoste | |||||
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![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Lodève | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clermontais | ||||
Maire Mandat |
Marc Carayon 2020-2026 |
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Code postal | 34800 | ||||
Code commune | 34124 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coustoulins | ||||
Population municipale |
317 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 42 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 38′ 52″ nord, 3° 26′ 14″ est | ||||
Altitude | 120 m Min. 40 m Max. 266 m |
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Superficie | 7,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Clermont-l'Hérault (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Clermont-l'Hérault | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Lacoste (en occitan La Còsta) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants s'appellent les Coustoulins.
Géographie[modifier | modifier le code]
Le village est situé juste à la sortie nord de la ville de Clermont-l'Hérault, à l'est du lac du Salagou. Perché à 176 mètres, il domine la vallée de la rivière Lergue, affluent de l'Hérault. C'est un village pittoresque, anciennement fortifié, avec ses vieilles maisons en pierre de lave. Lacoste fait partie du Pays Cœur d'Hérault.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La Lergue, Le Salagou, le ruisseau de Trénols sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Lacoste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Clermont-l'Hérault, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 10 565 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17 %), cultures permanentes (16,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (9,4 %), zones urbanisées (4,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Lacoste se blasonnent ainsi : d'azur, à une croix à longue hampe d'argent mouvant de la pointe portant à senestre une bannière du même avec l'inscription de sable ECCE AGNUS DEI, adextrée d'une rencontre de chèvre aussi d'argent, au chef bastillé de trois pièces d'or chargé d'un tourteau de gueules[10]
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Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 317 habitants[Note 3], en augmentation de 0,32 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Vie locale[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Équipements[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]
Le Christ de Laroque (ou Christ de Belbézé)[modifier | modifier le code]
La commune est connue pour une statue monumentale de Jésus-Christ installée contre la chapelle de Belbézé. Elle est lourde de 2,5 tonnes de fonte, haute de 5 mètres et large de 4,4 mètres.
Érigée au début du XXe siècle par une riche propriétaire de la commune, celle-ci avait été échaudée par la destruction de ses deux premières croix plus simples plantées sur un des chemins de la commune. Dans le contexte de la loi de séparation de l'Église et de l'État (1905), elle a fait réaliser cette statue par la fonderie de Vaucouleurs (Meuse). La statue a ensuite été accrochée sur une croix et placée contre la chapelle de Belbézé.
En 1994, le Christ est mis à terre car son poids a endommagé la solidité de la chapelle. Après travaux, il a été réinstallé en août 2004. Une association locale a émis le projet d'un éclairage de la chapelle afin de rendre la statue visible depuis la nouvelle autoroute A 75 et faire connaître la commune.
Abbaye de Cornils[modifier | modifier le code]
Cette abbaye se trouve sur la colline du Mont Cornils à 1 km au nord du village et domine la rivière Lergue et sa vallée à l'est.
Fondée au XIIIe siècle, elle est d'abord occupée par des chanoines à la suite d'un don de l'évêque de Lodève puis plus tard de femmes bénédictines. Elle est en partie
reconstruite au XVe siècle dont un chevet plat avant d'être peu à peu abandonnée.
Aujourd'hui, il n'en reste que des ruines dont les vestiges de salles voûtées et d'une citerne.
Autres[modifier | modifier le code]
- Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[15] fortifiée du XIIIe siècle avec un chevet à chemin de ronde
- Vestiges de deux tours d'angle rondes ainsi qu'une porte au sud dans le village
- Présence de tombes wisigothiques près de Cornils
- Nombreuses capitelles de bergers en pierre de lave
- Pont romain à une arche sur la rivière Duro au pied de Cornils
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le 14 avril 2021). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 27 mars 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 27 mars 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 27 mars 2021).
- « Unité urbaine 2020 de Clermont-l'Hérault », sur https://www.insee.fr/ (consulté le 27 mars 2021).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le 27 mars 2021).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 27 mars 2021).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 27 mars 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le 27 mars 2021).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le 14 avril 2021)
- Armorial des communes de l'Hérault, Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, avec le concours de Jacky David, éd. Artistes en Languedoc, 2004, (ISSN 1264-5354), p. 45.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Françoise Robin, « Lacotse : Église Saint-Jean-Baptiste », dans Midi gothique : de Béziers à Avignon, Paris, Picard éditeur, coll. « Les monuments de la France gothique », , 389 p. (ISBN 2-7084-0549-7), p. 298-300.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Claude Achard, « La Devinaira [la voyante] de Lacoste : Marie Rey (1770-1841) », Folklore (Carcassonne), , p. 21-25
- Jean-Charles Ciana et Lucien Josien, « Restaurations à l'église Saint Jean-Baptiste de Lacoste (Hérault) », Horloges et horlogers de L’Hérault : maîtrise et mesure du temps, no 3, , p. 130-158
- René Palaysi, Uxellodunum et Naustalo sont en Lacoste près Clermont-l'Hérault (Hérault), Paris, R. Palaysi, , 50 p.
- Paul Taurand, « Lacoste : la seigneurie, l'église Saint-Jean-Baptiste, la chapelle du Belbezé », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 161-162-163, , p. 30-40
- Paul Taurand, « Lacoste : si le prieuré cistercien Sainte-Marie de Cornils m'était conté », Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos 123-124-125, , p. 48-61
Fonds d'archives[modifier | modifier le code]
- Fonds : Archives communales déposées de Lacoste (1612-1790) [0,20 ml]. Cote : 124 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault. (présentation en ligne)