Labourage nivernais

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Le Sombrage

Labourage nivernais
Artiste
Date
1849
Commanditaire
Type
Art animalier, scène de genre (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Matériau
Dimensions (H × L)
133 × 260 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
Mouvement
Propriétaire
No d’inventaire
RF 64Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

Labourage nivernais, dit aussi Le Sombrage, est une peinture à l'huile sur toile (133 × 260 cm) réalisée en 1849 par Rosa Bonheur et conservée au musée d'Orsay.

Description[modifier | modifier le code]

Détail sur un des attelages de bœufs.

Le tableau représente le premier labour, qui est aussi appelé sombrage. Dans une plaine vallonnée, deux attelages de six bœufs tirent les charrues afin de retourner la terre du champ[1].

Le tableau est décrit par Léonce Bénédite dans Les Chefs-d'œuvre du Musée du Luxembourg : « Sous la claire lumière du matin, par un beau ciel bleu et tendre, deux attelages de six superbes bœufs blancs et roux, (...), aiguillonnés par leurs conducteurs, tirent chacun, l'une derrière l'autre, une charrue dont le soc fend la terre brune en motte régulières. Au fond, à droite, une plaine coupée de bouquets d’arbres ; à gauche, un petit coteau boisé où l'on distingue, à travers les frondaisons épaisses le toit d'une ferme »[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'État français commande Labourage nivernais, une peinture à l'huile, à Rosa Bonheur en 1848 pour un musée de Lyon[1] et l'achète 20 000 francs. Les sources divergent sur l'endroit où il a été peint : à Beaumont-Sardolles, dans la Nièvre, selon les uns[3], ou rue de l'Ouest à Paris selon l'artiste elle-même dans ses Souvenirs[4]. L'État préfère finalement le conserver à Paris au musée du Luxembourg de 1849 à 1920[1],[5]. Après la mort de Rosa Bonheur, l'œuvre entre au musée du Louvre et y reste de 1920 à 1923[1],[5]. De 1923 à 1986, il est en dépôt au musée national du Château de Fontainebleau[5]. Le tableau rejoint les collections du musée d'Orsay en 1986[1],[5].

Le tableau est montré pour la première fois lors du Salon de 1849 qui se tient au palais des Tuileries[6],[5]. Ce tableau contribue à installer la réputation de son auteure[6]. La toile est également présentée lors de l'exposition universelle de Paris de 1889[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Labourage nivernais, dit aussi Le sombrage », sur musee-orsay.fr (consulté le )
  2. « Les Chefs-d'œuvre du Musée du Luxembourg », sur gallica (consulté le )
  3. Jean-Louis Rambert, « Une réplique du tableau Le labourage nivernais est visible à la mairie », Le Journal du Centre, lejdc.fr, 24 octobre 2015.
  4. « La Vie d’une artiste (Souvenirs inédits de Rosa Bonheur) », La Revue des revues, 15 janvier 1897, sur RetroNews.
  5. a b c d e et f « Notice du Labourage Nivernais », sur musee-orsay.fr (consulté le )
  6. a et b René Ménard, Le monde vu par les artistes : géographie artistique, Good Press, (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]