Labège
Labège | |||||
L'église Saint-Barthélémy. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Sicoval (siège) |
||||
Maire Mandat |
Laurent Chérubin 2016-2020 |
||||
Code postal | 31670 | ||||
Code commune | 31254 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Labégeoises, Labégeois | ||||
Population municipale |
4 242 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 555 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 31′ 48″ nord, 1° 31′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 141 m Max. 202 m |
||||
Superficie | 7,65 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Castanet-Tolosan | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
| |||||
Liens | |||||
Site web | Site de la Mairie | ||||
modifier |
Labège est une commune française, limitrophe de Toulouse, située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Labégeois.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située dans son pôle urbain en banlieue sud-est de Toulouse, le long de l'autoroute des deux mers (A61) en direction de Narbonne.
Communes limitrophes
Labège est limitrophe de six autres communes.
Hydrographie
La commune est arrosée par l'Hers-Mort.
Plusieurs ruisseaux traversent la commune[2]
- le ruisseau de la Paysière qui prend sa source dans la commune d'Odars au lieu-dit de Juilia ; il traverse la route qui relie Baziège à Toulouse avant de se jeter dans l'Hers à Labège.
- le ruisseau de Berjaussale prend sa source dans la commune de Belberaud et va se jeter à son embouchure dans l'Hers.
- le ruisseau de Bolé, formé de plusieurs fossés rejoint aussi l'Hers.
Géologie
La superficie de la commune est de 765 hectares ; son altitude varie de 141 à 202 mètres[3].
Voies de communication et transports
- Par la route départementale : D 813 ancienne route nationale 113 ou l'A61 (sorties échangeur du Palays).
Plusieurs lignes de bus Tisséo relient la commune au métro toulousain :
- la ligne 79 part de la station de métro Ramonville jusqu'à Escalquens et Saint-Orens-de-Gameville en passant par le centre commercial de Labège et le pôle Innopole mais il existe une seconde branche qui dessert le centre-ville de Labège et qui a son terminus dans l'avenue Louis Couder située au nord de la commune ;
- la ligne 80 part de la station de métro Rangueil jusqu'à Escalquens et Belberaud en passant par le nord du centre commercial de Labège et l'avenue de Baziège ;
- la ligne 109 part de Malepère à Toulouse jusqu'à Castanet-Tolosan en passant par le pôle Innopole ainsi que la halte SNCF de Labège-Innopole.
- Par l'avion : l'aéroport Toulouse-Blagnac.
La commune compte deux gares sur son territoire, la gare de Labège-Innopole, située à proximité de la zone commerciale à l'ouest, et la halte de Labège-Village, située en centre-ville. Ces deux gares sont desservies par des TER Occitanie effectuant des liaisons entre Toulouse-Matabiau, Castelnaudary, Narbonne et Perpignan.
Toponymie
Une forme ancienne est Lapidea (villa), qui proviendrait d'un surnom latin Lapideus, ou de l'adjectif lapideus, en pierre[4].
Le nom est orthographié la Bège sur les cartes de Cassini (XVIIIe siècle) et d'État-Major (XIXe siècle)[5].
Histoire
Quelques traces romaines sont visibles à Labège. Mais aucun village n'est alors présent sur cette commune. Il s'agirait essentiellement d'un lieu de passage secondaire entre Toulouse et Narbonne, via Baziège[réf. nécessaire]. Même au Moyen Âge, l'habitat est dispersé. Il existe une église, mais annexe de la paroisse de Belberaud, et dont les dîmes sont perçues par le chapitre de Saint-Étienne.
Au XIVe siècle, une seigneurie de Labège existe dans des documents d'époque. Elle est achetée en 1360, avec celles de Drémil et d'Auzil, par le cardinal Hélie de Talleyrand-Périgord pour assurer des revenus au collège Saint-Front qu'il vient de créer à Toulouse, collège qui en restera propriétaire pendant quatre siècles. Le village se forme alors autour de l'église dès la fin de la Renaissance.
À partir de 1960, Labège accueille de nombreux bureaux et laboratoires sur le site de Labège Innopole.
Héraldique
Son blasonnement est : D'or aux deux pals de sable. |
Politique et administration
-
La mairie
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de vingt sept[6],[7].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la troisième circonscription de la Haute-Garonne, et de la communauté d'agglomération du Sicoval.
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[10].
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[11].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2021, la commune comptait 4 242 habitants[Note 1], en diminution de 0,82 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[16] | 1975[16] | 1982[16] | 1990[16] | 1999[16] | 2006[17] | 2009[18] | 2013[19] |
Rang de la commune dans le département | 105 | 67 | 75 | 65 | 50 | 53 | 53 | 51 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Économie
La commune est constituée de deux pôles complètement différents. Au nord-ouest vers Toulouse, se trouve Labège Innopole rebaptisé Enova[20], le centre économique de la commune avec des centres commerciaux (centre commercial Carrefour Labège 2), un cinéma Gaumont, des restaurants et de nombreuses entreprises (Diagora, Sud Radio) ainsi que l'IoT Valley, une communauté d'entreprises (e.g. Sigfox, Donecle) spécialisée dans l'internet des objets.
Au sud-est se trouve le pôle résidentiel avec Labège-village qui est le village avec ses commerces de proximité et la plupart de ses habitants. Ces deux zones sont séparées par une zone verte.
Vie pratique
À Labège Innopole a lieu une fois par an le Toulouse Game Show Springbreak, le rendez-vous des amoureux des jeux vidéo et de l'animation japonaise.
En , Labège est arrivé 3ème de sa strate (3500-5000 hbt) dans le classement des villes et villages où il fait bon vivre en France.
Labège est aussi premiere au classement des meilleures villes ou ville ideale[21].
Enseignement
Labège fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune de Labège par une crèche, une école maternelle et une école primaire, ainsi que par l'École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques.
La première école primaire a été décidée par le conseil municipal le . Pascal Avignon qui exerçait déjà sur la commune en tant qu’instituteur libre a été nommé instituteur. Auparavant l'instruction était donnée par les curés de la paroisse[22].
Santé
Centre Médical de l'Autan, Clinique vétérinaire, maison de retraite Bastide Médicis,
Culture et festivités
Comité des fêtes, Médiathèque
Activités sportives
Une salle de sport, ainsi que le plus grand club de pétanque de la région[réf. nécessaire], club de football le Labège Football Club, cyclisme, trial, handball (CIEL 31), Basket-ball (BLAC[23]), savate
Basket-ball
Le basket-ball est en 2017 sous la tutelle du Basket Labège Auzeville Club qui associe les équipes de Labège et d'Auzeville Tolosane.
Auparavant, ce sport se pratiquait sous l'égide du foyer rural. Le premier "terrain" dans les années 1963 environ était la place du village. Plus tard, un terrain fut aménagé derrière la mairie, à côté de l'ancienne école primaire. Les encadrants étaient des bénévoles, la responsable du club a amené les enfants (garçons et filles) en gravissant au plus haut des échelons régionaux.
Le Pétanque Club Labégeois, créé en 1962, s'est doté le , d'un boulodrome couvert.
Lieux et monuments
- La place Saint-Barthélemy avec sa maison de maître ornée d'un cadran solaire, de 1906, la Maison Pastel et la Maison Salvan, le restaurant et la sculpture-fontaine. De la place partent la rue Baratou en direction de Castanet, la rue de la Mairie et la rue de l'Ancien Château qui passe devant l'église et ceinture le reste du vieux village.
- La maison Salvan, espace consacré à l'art contemporain (expositions et résidences d'artistes nationaux et internationaux), mais également à la création contemporaine (concerts, conférences, atelier pédagogiques, etc.)[24].
- Église Saint-Barthélemy du XIXe siècle ; il est fait mention d'une première église en 1232 ; plusieurs églises brûlées et reconstruites, notamment la deuxième de 1518 à 1570, détruite par les Huguenots.
- L'ancien presbytère aujourd'hui école de musique dédiée à Claude Nougaro.
- Le pigeonnier du Bouysset datant du XVIIIe siècle inscrit aux monuments historiques depuis le .
- Le monument aux morts près du cimetière.
- Les fontaines Saint-Sernin et du Laurier sont connues pour leurs eaux curatives. Une légende raconte que saint Sernin se serait arrêté à Labège et donna à la fontaine de Saint-Sernin le pouvoir de guérir.
-
Place Saint-Barthélemy - maison de maître
-
Cadran solaire de 1906
-
La façade de l'église Saint-Barthélemy.
-
L'école de musique Claude-Nougaro
-
Pigeonnier du Bouysset.
-
Le monument aux morts
Personnalités liées à la commune
Le , le curé Druilhe est élu premier maire de Labège[25].
- Édouard Dulaurier a été une gloire de Labège ; membre de l'institut, professant le malais et le sanskrit, il fut choisi par l'empereur Napoléon III pour aller consulter sous le pontificat de Pie IX les archives du Vatican pour recueillir les matériaux nécessaires pour écrire la vie de César. Il a également publié une histoire du Languedoc à la librairie Privat[26].
Pour approfondir
Bibliographie
- Labège au siècle des lumières de Françoise Salomé
Articles connexes
- Communes de la Haute-Garonne
- École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques
- Métro de Toulouse
- Périphérique de Toulouse
- Diagora
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- source Monographie de 1895 de Labège
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 375.
- Géoportail
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031035.html.
- http://www.politiquemania.com/forum/modification-f14/demission-claude-ducert-maire-labege-t4642.html
- http://www.ville-labege.fr/pdf/vote.pdf
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Labège, consultée le 26 octobre 2017
- http://www.sicoval.fr/fr/mon-logement/dechets.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- https://www.ladepeche.fr/article/2018/02/22/2747439-coup-d-envoi-de-la-silicon-valley-toulousaine.html
- https://www.ville-ideale.fr/
- source Monographie de Labège en 1885
- http://www.blac.ayosport.com/
- http://maison-salvan.fr
- tiré de Labège au siècle des lumières de Françoise Salomé
- monographie Labège 1885