La vie est belle (film, 1997)
Titre original | La vita è bella |
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Réalisation | Roberto Benigni |
Scénario |
Roberto Benigni Vincenzo Cerami |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Melampo Cinematografica Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica |
Pays de production | Italie |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 116 minutes |
Sortie | 1997 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
La vie est belle (La vita è bella prononcé : [la ˈviːta ɛ ˈbɛlla]) est une comédie dramatique italienne écrite et réalisée par Roberto Benigni sortie en décembre 1997 en Italie et en en France.
Synopsis
En 1938, à Arezzo, Guido Orefice, un jeune Italien juif plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime fasciste. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosué. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et, en tant que Juifs, Guido et son fils sont déportés vers un camp de concentration allemand (sans référence précise)[1],[2]. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène au camp. Là, Guido veut tout faire pour éviter l'horreur à son fils. Il lui fait alors croire que les occupations dans le camp sont en réalité un jeu dont le but serait de gagner un char d'assaut, un vrai.
La musique choisie contribue beaucoup à cet univers de conte : il existe plusieurs thèmes musicaux dans le film, un principal (le plus fréquent), un lors de scènes d'amour (comme quand Guido se retrouve seul avec Dora) et un pour les scènes dramatiques (comme quand ils sont emmenés au camp).
Roberto Benigni définit lui-même son film comme une fable, un conte philosophique[3].
Fiche technique
- Titre français : La vie est belle
- Titre original : La vita è bella
- Réalisation : Roberto Benigni
- Scénario : Roberto Benigni et Vincenzo Cerami
- Décors : Danilo Donati
- Costumes : Danilo Donati
- Photographie : Tonino Delli Colli
- Montage : Simona Paggi
- Musique : Nicola Piovani
- Production : Elda Ferri et Gianluigi Braschi pour Melampo Cinematografica et Cecchi Gori Group Tiger Cinematografica
- Sociétés de distribution : États-Unis : Miramax Films ; Suisse romande : Ascot Elite[4]
- Langues originales : italien, allemand, anglais et français
- Format : couleur – 35 mm – 1,85:1 – son Dolby Digital
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 116 minutes
- Dates de sortie :
- Italie :
- France : au Festival de Cannes
- : en 1995 au Festival des films du monde
- Belgique :
- France, Suisse romande[5] :
- Canada :
- Sortie DVD :
- * Classification Public : tout public
Box-office
Pays | Année | Entrées |
---|---|---|
États-Unis | 1998 | 13 001 000 entrées |
Italie | 1997 | 10 244 735 entrées |
France | 1998 | 4 721 003 entrées |
Espagne | 1999 | 4 174 530 entrées |
Allemagne | 1998 | 2 089 181 entrées |
Distribution
- Roberto Benigni (V. F. : Dominique Collignon-Maurin) : Guido Orefice
- Nicoletta Braschi (V. F. : Cécile Paoli) : Dora
- Giorgio Cantarini (V. F. : Maxime Nivet) : Giosué Orefice
- Giustino Durano : Oncle Eliseo
- Horst Buchholz : Dr Lessing
- Amerigo Fontani (it) (V. F. : Samuel Labarthe) : Rodolfo
- Pietro De Silva : Bartolomeo
- Marisa Paredes : la mère de Dora
- Giuliana Lojodice : la directrice
- Sergio Bustric (V. F. : Jacques Bouanich) : Ferruccio Papini
- Francesco Guzzo : Vittorino
- Raffaella Lebboroni : Elena
- Gil Baroni : Prefect
- Verena Buratti : gardienne allemande
- Aaron Craig : U.S. Soldat
- Daniela Fedke : gardienne allemande
- Alessandra Grassi : professeur
- Gina Rovere : la femme de chambre de Dora
- Claudio Alfonsi (V. F. : Bernard-Pierre Donnadieu) : l'ami fasciste de Rodolfo
- Lydia Alfonsi : signora Guicciardini
- Richard Sammel : le lieutenant à la gare
Récompenses
Le film a remporté au total : 3 Oscars, 1 César, 63 prix et 39 nominations.
À la 71e cérémonie des Oscars
Bien qu'il ait reçu un Oscar de la meilleure musique, la vérité est que sa mélodie la plus populaire a une ressemblance frappante avec la musique d'une zarzuela "La Labradora"; créé en 1933, avec de la musique de l'espagnol Leopoldo Magenti. Dans différentes parties de la zarzuela, la mélodie susmentionnée est entendue, tantôt instrumentalement, tantôt avec des paroles comme dans la pièce «Qué feliz mi vida fuera».
Autres
- César 1999 : meilleur film étranger.
- Grand prix du jury à Cannes.
- Prix du public aux festivals de Montréal, Toronto et Vancouver.
- Dix Donatello aux Oscars italiens.
- Prix Goya du meilleur film européen en 2000.
- Online Film Critics Society - Meilleur film en langue étrangère
Autour du film
- Même s'il n'est volontairement jamais cité puisque le film est avant tout une fable, un conte moderne et non un film historique[6], le camp dans le film est en partie inspiré d'Auschwitz-Birkenau[7] (le camp d'Auschwitz est cité dans le générique de fin).
- Un ancien Sonderkommando du camp d'Auschwitz, Shlomo Venezia, et l'historien Marcello Pezzetti, ont été contactés par Benigni en tant que consultants, ce qui a contribué à rendre le film plus réaliste.
- Antérieurement, Jacob le menteur, (Jakob, der Lügner), film germano-tchécoslovaque réalisé par Frank Beyer, sorti en 1975 traitait du même sujet avec un bon accueil critique.
- Le scénario de Train de vie de Radu Mihaileanu aurait été offert à Roberto Benigni en 1996, qui devait interpréter un fou qui a l'idée d'entreprendre une traversée en train jusqu'en Russie. Benigni avait décliné l'offre, affirmant que le sujet lui plaisait mais qu'il ne pouvait pas l'accepter. Un an plus tard, Benigni annonçait le tournage de La Vie est belle. Mihaileanu a ensuite démenti toute accusation de plagiat (son film décrivant la tentative des habitants d'un shtetl d'échapper à la déportation en organisant eux-mêmes un convoi)[8].
Musique
Musique de Nicola Piovani
Sortie | |
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Durée | 0:40:26 |
Genre | musique de film |
Compositeur | Nicola Piovani, Jacques Offenbach |
Label | Virgin Records America |
Toute la bande originale[9] de La vie est belle a été composée par Nicola Piovani et interprétée par l'orchestre de l'académie musicale italienne sous la direction de l'auteur, à l'exception d'un morceau de Jacques Offenbach, la barcarolle « Belle nuit, ô nuit d'amour », de l'opéra Les Contes d'Hoffmann[10]. Le , l'album a été numérisé par Virgin Records America.
Notes et références
- Roberto Benigni déclare à propos de l'histoire : il ne faut rien y chercher de réaliste.
- Voir néanmoins la rubrique « Autour du film ».
- « Avis critiques », sur SensCritique (consulté le )
- ProCinéma - Consulté le - Site de la société de distribution.
- ProCinéma - consulté le .
- La vie est belle : Entretien avec Roberto benigni
- Auschwitz-Birkenau Barracks
- « TRAIN DE VIE », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Bande originale », sur SensCritique (consulté le )
- Musique du film (page consultée le 16 mars 2013).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- La vie est belle : l'éducation sentimenteuse, Le Nouveau Cinéma
- Film italien sorti en 1997
- Film réalisé par Roberto Benigni
- Comédie dramatique italienne
- Film sur la Shoah
- Film sur la famille
- Film traitant de la mort
- Film se déroulant dans les années 1940
- Film se déroulant en Italie
- Film tourné à Arezzo
- Film tourné à Terni
- Film de Miramax
- César du meilleur film étranger
- Oscar du meilleur film international
- Film avec un Oscar du meilleur acteur
- Film avec un British Academy Film Award du meilleur acteur
- Film avec un Oscar de la meilleure musique de film
- Prix Lumières du meilleur film étranger
- Grand prix au Festival de Cannes
- Critics' Choice Movie Award du meilleur film en langue étrangère
- People's Choice Award au Festival de Toronto
- Prix David-di-Donatello du meilleur film