La Ville qui n'existait pas (Philippe Ébly)

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La Ville qui n'existait pas
Image illustrative de l’article La Ville qui n'existait pas (Philippe Ébly)
Le stratovolcan du Cantal

Auteur Philippe Ébly
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Science-fiction
Éditeur Hachette
Collection Bibliothèque verte
Date de parution 1975
Illustrateur Yvon Le Gall
Couverture Yvon Le Gall
Nombre de pages 154
ISBN 2-01-001888-5
Chronologie
Série Les Conquérants de l'impossible

La Ville qui n'existait pas est le huitième roman de la série Les Conquérants de l'impossible écrite par Philippe Ébly. Ce roman a été édité pour la première fois en 1975 chez Hachette dans la collection Bibliothèque verte.

Le roman, de nouveau, met en scène des héros qui font un long voyage, qui se heurtent à un obstacle physique les empêchant de se mouvoir normalement, puis qui finissent par revenir chez eux.

L'épisode suivant est La Voûte invisible.

Résumé[modifier | modifier le code]

Serge, Xolotl et Thibaut, alors qu'ils pratiquent la spéléologie dans les galeries des volcans d'Auvergne, accèdent à un souterrain creusé de la main de l'homme. S'enhardissant, ils continuent leur chemin et accèdent, après avoir franchi un mystérieux mur constitué d'un champ de force, à une immense grotte de 60 km de tour et 3000m de haut, formée il y a 50 millions d'années au centre du volcan du Cantal. Cette grotte forme une gigantesque voûte, de plusieurs kilomètres de long, dans laquelle se trouve une ville. Ils découvrent que cette ville s'appelle Sanderloz et qu'elle est peuplée par des descendants des arabes qui avaient pénétré en France en l'an 732 et qui avaient été stoppés par Charles Martel. Cette ville et sa civilisation a été fondée par Ja'far al-Sâdiq, un grand alchimiste arabe.

Ils vont faire la connaissance de plusieurs personnes: une bergère, le fils (prénommé Hamid) du chef de la ville qui porte le titre d'Archonte, la secrétaire du chef (Djaïlah), un technicien (Mouloud), un lieutenant des gardes, etc. Accueillis dans la demeure d'Hamid, ils vont vivre plusieurs jours dans la ville, et vont vite constater qu'ils sont condamnés à rester toute leur vie dans cette ville. Celle-ci bénéficie d'un éclairage mystérieux, est dirigée par le « Conseil des Douze » ; ses habitants bénéficient du service de petits oursons servant d'esclaves et venant aux ordres dès qu'on les appelle (ces oursons sont tous appelés Bruno).

Néanmoins, la volonté de Serge, Xolotl et Thibaut de s'enfuir de cette ville et de regagner le monde humain trouve une aide précieuse en la personne de Djaïlah, qui leur remet un breuvage, le « AT 3 », qui permet de passer à travers le champ de force qui protège la ville. Ce champ de force est en fait une zone dans laquelle le temps est ralenti de 10 000 fois, ce qui signifie que si l'on tente de le traverser, on n'a que le temps de bouger de quelques millimètres avant d'être bloqué et de mourir asphyxié. L'AT 3 permet à celui qui l'a bu de vivre 10 000 fois plus rapidement et, par conséquent, de se mettre « en phase » avec la champ de force temporel. Les trois amis, alors qu'ils viennent de ligoter Hamid (qui avait découvert leur projet d'évasion) et qu'ils sont sur le point d'être arrêtés, boivent l'AT 3, ce qui leur permet de semer les gardes, de quitter la ville, de traverser le champ de force temporel et de regagner la surface.

Les différentes éditions françaises[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]