La Seconde Surprise de l'amour

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La Seconde Surprise de l’amour
Image illustrative de l’article La Seconde Surprise de l'amour
Bertall

Auteur Marivaux
Pays Drapeau de la France France
Genre Comédie
Éditeur Prault père
Lieu de parution Paris
Date de parution 1728
Date de création
Metteur en scène Comédie-Française
Lieu de création Théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain

La Seconde Surprise de l’amour est une comédie en trois actes et en prose de Marivaux représentée pour la première fois le par les comédiens ordinaires du roi au théâtre de la rue des Fossés Saint-Germain.

La Seconde Surprise de l’amour présente une intrigue assez analogue à celle de la première surprise de l’amour. Ici, c’est la marquise qui est au premier plan, et c’est dans l’évolution de ses sentiments que l’action se concentre. Réticences d’un amour qui s’ignore ou qui se combat lui-même, aveux retardés par la pudeur, paroles qui démentent les sentiments, tels sont les traits charmants de cette comédie.

Personnages[modifier | modifier le code]

  • La Marquise, jeune veuve.
  • Le Chevalier.
  • Le Comte.
  • Lisette, suivante de la Marquise.
  • Lubin, valet du Chevalier.
  • Hortensius, pédant.

L’intrigue[modifier | modifier le code]

La Marquise est une veuve qui, après avoir perdu son époux tendrement aimé juste un mois après l’avoir épousé, se dit inconsolable. Un pédant du nom d’Hortensius qu’elle a engagé pour lui lire Sénèque passe plus de temps à poursuivre Lisette, qui ne l’écoute guère, de ses plaisanteries pédantesques et raffinées. Un comte et un chevalier, tous deux amis du mari, auxquels elle ne peut refuser sa porte, viennent aussi quelquefois la voir. Lorsqu’on prétend que le comte, très empressé auprès de la marquise, l’épousera, elle s’indigne de cette supposition. Quant au chevalier, un amour malheureux au cœur, il est décidé à pleurer à jamais sa maîtresse Angélique partie s'enfermer au couvent parce que le père de celle-ci a refusé leur mariage. Lorsque Lisette engage le chevalier, pour faire diversion, à épouser la marquise, il refuse. Quand elle apprend ce refus, Ia marquise est indignée, en apparence contre Lisette, qui l’a compromise en offrant sa main et en réalité contre le chevalier, qui l’a refusée. Se jurant d’assujettir le rebelle, elle y parvient et l’amène à ses pieds. Mais, dans cette poursuite acharnée, elle a oublié de conserver son propre cœur. Si le chevalier est conquis, elle l’est également, et elle finira par l’épouser.

Adaptations à la télévision[modifier | modifier le code]

Mises en scène notables[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) May Daniels, « Marivaux, Precursor of the “Théâtre de l’Inexprimé” », The Modern Language Review, vol. 45, no 4, oct. 1950, p. 465-72.
  • (en) Haydn T. Mason, « Cruelty in Marivaux’s Theatre », The Modern Language Review, vol. 62, no 2, , p. 238-47.
  • David A. Trott, « Des Amours déguisés à la seconde Surprise de l’Amour : étude sur les avatars d’un lieu commun », RHLF, 1976, no 76, p. 373-84.

Source[modifier | modifier le code]

  • Jean Fleury, Marivaux et le marivaudage, Paris, Plon, 1881, p. 121-23.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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