La Salle-en-Beaumont
La Salle-en-Beaumont | |||||
Le Mascaret, agence postale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Matheysine | ||||
Maire Mandat |
Jean Pra 2020-2026 |
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Code postal | 38350 | ||||
Code commune | 38470 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Salletons | ||||
Population municipale |
346 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 51′ 46″ nord, 5° 51′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 579 m Max. 1 480 m |
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Superficie | 9,2 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Matheysine-Trièves | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.la-salle-en-beaumont.fr | ||||
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La Salle-en-Beaumont est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La Salle-en-Beaumont se situe dans la région du Beaumont, à 50 km au sud de Grenoble, sur la RN 85 (route Napoléon) entre La Mure et Corps. Elle se trouve à 780 m d'altitude, dans le sud du Dauphiné. Cette commune se situe au pied de la montagne Chauvet.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes de La-Salle-en-Beaumont sont Saint-Laurent-en-Beaumont, Quet-en-Beaumont, Saint-Pierre-de-Méaroz et Saint-Michel-en-Beaumont.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]- Sites géologiques remarquables
- Le « glissement de terrain de la Salle-en- Beaumont », à la Combe des Parajons et la Salle-en-Beaumont, est un site géologique remarquable de 8,46 hectares. En 2014 ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 110 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Mure-radome », sur la commune de La Mure à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 8,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est bordé par le Drac, un affluent de l'Isère.
Voies de communication
[modifier | modifier le code]La route nationale 85 (RN 85) qui relie Gap à Grenoble, connue également sous l'appellation de Route Napoléon, traverse la commune selon un axe nord-sud.
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Il y a comme hameaux : la Salle, les Marcoux, les Cours, les Bourlens, Pras Grand, Sagne, l'Église, les Parageons, le Mas, la Roche, les Romeyers, les Allauves, les Souchons, les Martin, les Ponsous, les Chambons, les Champlong, les Serrues, les Borels, les Bares et le Chatelard. Certains de ces lieux (les Parageons et le Mas) ayant été déclarés zones à risque après les événements de 1994, les terrains y sont inconstructibles.
-
Panorama alpin pris de La Salle-en-Beaumont.
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Le Bonnet de Calvin vu depuis le village.
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Pont sur le ruisseau du Renaudon.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , La Salle-en-Beaumont est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,1 %), zones agricoles hétérogènes (39,7 %), prairies (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), eaux continentales[Note 2] (2,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de La Salle-en-Beaumont est situé en zone de sismicité n°3 dite « modérée » (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[13].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Dans la nuit du 7 au [1],[15] et non du samedi 8 au dimanche 9[16], après plusieurs jours de pluies très intenses (246 mm en deux jours sur la commune proche de Pellafol[17]), le glissement de terrain de la combe des Parajons a fait quatre victimes et détruit neuf maisons[16]. L’église, la route nationale et plusieurs habitations ont été recouvertes par la coulée de boue issue du glissement de terrain, qui atteignait une épaisseur de quinze mètres par endroits. Le glissement a barré le torrent de la Salle fortement grossi par les pluies, créant un lac d'une dizaine de mètres de profondeur, inondant le hameau des Parajons[18] et faisant craindre une débâcle brutale[19]. Au total, le montant des travaux d'urgence et de reconstruction s'éleva à au moins quatre millions d'euros[20].
Une nouvelle église a été construite en 1998.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 346 habitants[Note 3], en évolution de +7,12 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Romanche et Oisans, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Tourisme
[modifier | modifier le code]Les touristes peuvent trouver hôtel et camping pour hébergement.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame-de-l'Assomption (construite en 1998 en remplacement de l'ancienne église, détruite par un glissement de terrain).
- L'ancien tram de Lucerne n. 107, devenu le tram de Genève n. 737, a été transformé dans les années 1970 en remorque n. 327. Devenu un restaurant, il a été placé au bord de la route Napoléon, dans le village La Salle-en-Beaumont.
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Équipements culturels
[modifier | modifier le code]Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or au dauphin d'azur barbé, crêté, lorré, peautré et oreillé de gueules; à la fasce abaissée d'argent chargée de trois fleurs de lis d'or et brochante[25]. |
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Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (or sur argent). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 22 juin 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Salle-en-Beaumont et La Mure », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Mure-radome », sur la commune de La Mure - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Mure-radome », sur la commune de La Mure - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de La Salle-en-Beaumont ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Grenoble », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- « 8 janvier 1994 : il y a 25 ans, la montagne s'effondrait sur le village de La Salle-en-Beaumont », sur ledauphine.com (consulté le ).
- « glissement de terrain dans la commune de SALLE EN BEAUMONT (LA) le 08/01/1994 », sur irma-grenoble.com (consulté le ).
- « Carte pluviométrique du 06/01 au 07/01/1994, », sur Météo-France Pluies Extrêmes : http://pluiesextremes.meteo.fr.
- Catherine Moulin, « Le glissement de la Salle en Beaumont (Isère) », INTERREG III A - Projet n° 179 (ex n° 046) - RiskYdrogéo - “Risques hydrogéologiques en montagne : parades et surveillance », 13-15 octobre 2004 (lire en ligne).
- « IHMEC – mémoires des catastrophes », sur memoiresdescatastrophes.org (consulté le ).
- Catherine Moulin, « Suites opérationnelles à la catastrophe de la Salle-en-Beaumont », INTERREG III A - Projet n° 179 (ex n° 046) - RiskYdrogéo - “Risques hydrogéologiques en montagne : parades et surveillance », (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).