La Roche-sur-le-Buis
Pour les articles homonymes, voir La Roche et Buis (homonymie).
La Roche-sur-le-Buis | |||||
Vue du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Michel Grégoire 2020-2026 |
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Code postal | 26170 | ||||
Code commune | 26278 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rochois, Rochoises | ||||
Population municipale |
285 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 10 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 16′ 40″ nord, 5° 18′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 394 m Max. 1 369 m |
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Superficie | 27,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Roche-sur-le-Buis est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La Roche-sur-le-Buis est située à 3 km à l'est de Buis-les-Baronnies.
![]() |
Buis-les-Baronnies | Vercoiran | Vercoiran La Rochette-du-Buis |
![]() |
Buis-les-Baronnies Eygaliers |
N | La Rochette-du-Buis Le Poët-en-Percip | ||
O La Roche-sur-le-Buis E | ||||
S | ||||
Eygaliers | Plaisians | Le Poët-en-Percip Plaisians |
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Sites particuliers[1] :
- Col de Sanguinet
- Combe de Cliau
- Grands Rochers de Banne
- Montagne de Banne
- Montagne de Chevalet
- Montagne du Gravas
- Montagne de la Loube
- Rochers de Sabouillon
- Rochers de Trapes Loube
- Rochers Margeau
- Rochers Mindrit
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- l'Alauzon, affluent du Menon, attesté en 1891. Il a, à cette époque, un cours de 3,2 km, une largeur moyenne de 3 m, une pente de 480 m, un débit ordinaire de 0,06 m3, extraordinaire de 10 m3[2] ;
- le Menon[3].
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
La Roche-sur-le-Buis est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
La commune est hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), cultures permanentes (5,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Auberge d'Alauzon
- Beaudindigue
- Boissillonnes
- Bridons
- Combescure
- Fontaine Froide
- Forêt Domaniale des Baronnies
- Gilibot
- Jason
- la Buisse
- la Coste
- l'Adret
- la Fontaine du Noisetier
- la Serrière
- la Viste
- la Viste
- le Bau
- le Devès
- le Gîte du Lièvre
- le Pré Saint-Jean
- les Barnouins
- les Bâties
- les Carats
- les Chalanches
- les Cheneviers
- les Cléments
- les Coulinières
- les Jean-Jean
- les Lunières
- les Preyrauds
- les Sias
- les Tournyaires
- les Voutes
- le Théron
- l'Osière
- Masserelles
- Michemin
- Mounine
- Passière de Bays
- Pierre Rousse
- Pommerol
- Pré de Laugier
- Selle
- Tournias
- Vinasses
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les routes départementales D 159 et D 508[1].
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Risques sismiques[modifier | modifier le code]
Autres risques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- 1222 : castrum de Rocca prope Buxum (cartulaire des templiers, 126).
- 1293 : castrum de Ruppe (Valbonnais, II, 221).
- 1317 : territorium de Rocha seu de Ruppe et Rocha supra Buxum (Valbonnais, II, 166).
- 1375 : castrum Ruppis supra Buxum (choix de documents, 188).
- 1513 : mention de l'église Saint-Christophe et du cimetière : église et cyminteri de Sanct Cristol (doc. inédit, IV, 355).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus de Ruppis super Buxum (pouillé de Gap).
- 1549 : La Roche sur le Boix (rôle de tailles).
- 1788 : La Roche sur le Buis (alman. du Dauphiné).
- 1891 : La Roche-sur-Buis, commune du canton de Buis-les-Baronnies.
(non daté)[réf. nécessaire] : La Roche-sur-le-Buis.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
- Outillage préhistorique[3].
Protohistoire[modifier | modifier le code]
Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]
- Urne gallo-romaine et monnaies du IIIe siècle[3].
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[10] :
- Au point de vue féodal, cette communauté formait deux terres (ou seigneuries), celle d'Alauzon et celle de la Roche-sur-Buis.
- Premièrement possédée par les barons de Mévouillon qui donnèrent à ses habitants une charte de libertés municipales en 1276.
- 1288 : la terre est donnée aux Artaud.
- 1320 : les trois quarts de la terre passent (par mariage) aux Baux d'Avellino, et le quart restant passe (par mariage) aux Agoult.
- Les Agoult acquiert les droits des Baux et rétrocède le tout aux Artaud.
- 1676 : la terre passe (par mariage) aux Pelletier de Gigondas.
- 1688 : les Pelletier rendent la terre aux Artaud.
- 1734 : la terre est vendue aux Caritat.
- 1771 : elle est vendue aux Ailhaud, derniers seigneurs.
Aux XIIe et XIIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possédait un prieuré et trois églises dont elle percevait les revenus[11].
Démographie[10] :
- 1725 : 165 habitants.
- 1748 : 134 familles composées de 536 personnes (120 hommes, 136 femmes, 120 garçons, 160 filles).
Avant 1790, la Roche-sur-le-Buis était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis.
Cette communauté formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église, dédiée à saint Christophe, remplaçait, depuis le début du XVIIe siècle, une autre église Saint-Christophe (voir ce nom) qui était celle d'un prieuré de l'ordre de bénédictins (dépendance de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon) dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de cette paroisse[10].
Alauzon[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 1278 : Alauso (inventaire des dauphins, 224).
- 1293 : Alasona (inventaire des dauphins, 221).
- 1293 : castrum de Alauzono (Valbonnais, I, 35).
- 1313 : castrum de Alauzone (Valbonnais, II, 65).
- 1334 (ou 1234 ?) : Alauzo (inventaire des dauphins, 231).
- 1576 : Alozon (archives de l'Isère, B 177).
- 1891 : Alauzon, hameau.
La seigneurie[12] :
- Alauzon était un fief de la baronnie de Montauban.
- 1235 : possession des Lers.
- 1278 : possession des Colnes.
- 1329 : possession des Agoult.
- 1332 : possession des Baux.
- Vers 1399 : la terre passe aux Artaud.
- 1579 et 1597 : les héritiers des Artaud la vendent aux (du) Roux.
- Elle passe aux Draguignan.
- 1687 : elle passe (par mariage) aux (d')Albert.
- En 1789, monsieur d'Ailhaud d'Entrechaux est le dernier seigneur d'Alauzon.
Avant le XVIe siècle, Alauzon était une paroisse du diocèse de Gap qui fut alors unie à celle de la Roche-sur-Buis et dont l'église était dédiée à saint Martin[12].
Saint-Christophe[modifier | modifier le code]
Emplacement de l'ancien prieuré de la Roche-sur-le-Buis dont l'église, dédiée à saint Christophe, fut celle de la paroisse jusqu'à sa destruction au XVIe siècle pendant les guerres de Religion[13].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise dans le canton du Buis-les-Baronnies[10].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Jusqu'en , la commune faisait partie du canton de Buis-les-Baronnies. À la suite du redécoupage des cantons du département, elle est rattachée au canton de Nyons et Baronnies[15].
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2020, la commune comptait 285 habitants[Note 2], en diminution de 4,68 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Santé[modifier | modifier le code]
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
Loisirs[modifier | modifier le code]
- Randonnées : GR9, GRP Tour des Baronnies Provençales[1].
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : pâturages (ovins), oliviers[3].
Commerce[modifier | modifier le code]
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Ruines du château fort médiéval[3] avec donjon sur le rocher dominant le village[réf. nécessaire].
- Restes d'une tour quadrangulaire (à Sias) dominant la Cluse[réf. nécessaire].
- Église paroissiale Saint-Christophe[réf. nécessaire].
- Chapelle du XVIe siècle dans le hameau des Sias[3] (Notre-Dame-de-l'Assomption[réf. nécessaire]).
- Chapelle de pénitents (restaurée)[3].
- Église Notre-Dame du XVIIIe siècle[3].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
- Musée des métiers anciens[réf. nécessaire].
- Musée d'arts et traditions des Baronnies (aménagé dans la chapelle Notre-Dame-de-Pitié)[réf. nécessaire].
- Musée des Arts et Traditions populaires[3].
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Grotte (au nord)[3].
- Sentier de randonnée botanique[réf. nécessaire].
La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales[1].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Joseph-Fortuné-Séraphin Layraud (né en 1833 à La Roche-sur-le-Buis, mort en 1913) : peintre.
- Robin Wright, actrice américaine, a épousé Clément Giraudet (directeur des relations VIP chez Yves Saint-Laurent) le dans la commune.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
La Roche-sur-le-Buis possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- La Roche-sur-le-Buis sur le site de l'Institut géographique national (archive) / page archivée depuis 2007.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 4 (L'Alauzon, ruisseau).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Roche-sur-le-Buis.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 313 (La Roche-sur-Buis).
- Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle, dans L'abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 226.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (Alauzon).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 334 (Saint-Christophe).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- Décret no 2014-191 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Drôme.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.