La Roche-sur-Yon

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La Roche-sur-Yon
La Roche-sur-Yon
La place Napoléon avec sa statue de Napoléon Ier depuis l'église Saint-Louis.
Blason de La Roche-sur-Yon
Blason
La Roche-sur-Yon
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée (préfecture)
Arrondissement La Roche-sur-Yon (chef-lieu)
Intercommunalité La Roche-sur-Yon-Agglomération (siège)
Maire
Mandat
Luc Bouard
2014-2020
Code postal 85000
Code commune 85191
Démographie
Gentilé Yonnais
Population
municipale
54 952 hab. (2021 en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015)
Densité 626 hab./km2
Population
agglomération
120 175 hab. (2014)
Géographie
Coordonnées 46° 40′ 10″ nord, 1° 25′ 07″ ouest
Altitude 68 m
Min. 32 m
Max. 94 m
Superficie 87,79 km2
Élections
Départementales Bureau centralisateur de deux cantons : 1 et 2
Localisation
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La Roche-sur-Yon
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La Roche-sur-Yon
Liens
Site web www.larochesuryon.fr

La Roche-sur-Yon est une commune du Centre-Ouest de la France, préfecture du département de la Vendée, dans la région des Pays de la Loire.

Arrosée par l’Yon et par ses affluents, la Riaillée et l'Ornay (et son tributaire la Soivre), La Roche-sur-Yon doit sa physionomie actuelle à Napoléon Ier, qui fait d'un petit bourg une cité moderne, basée sur un plan régulier en forme de pentagone et dotée d'édifices publics imposants (préfecture, hôtel de ville, théâtre, tribunaux, lycée, église Saint-Louis, etc.) répartis autour d'une vaste esplanade centrale (place Napoléon). La ville est fondée par décret impérial le (elle est promue à cette même date préfecture de la Vendée en remplacement de Fontenay-le-Comte).

Ville napoléonienne mais conçue par des ingénieurs des Ponts-et-chaussées, son nom même est source de querelles au gré des changements politiques qui agitent le XIXe siècle : elle est débaptisée et rebaptisée à huit reprises : La Roche-sur-Yon, Napoléon (sous le Premier Empire, les Cent-jours et la Deuxième République), Bourbon-Vendée (sous la Restauration), Napoléon-Vendée (sous le Second Empire). Elle reprend son nom d'origine en 1870.

Principal centre urbain du département, au cœur de l'ancien Bas-Poitou, centre économique aux fonctions multiples (secteurs secondaires et tertiaires essentiellement), mais aussi pôle universitaire fort de 6 000 étudiants. La Roche-sur-Yon est la commune la plus peuplée du département, comptant 52 732 habitants, et son aire urbaine atteignant 116 660 habitants (population légale 2013[1]). La ville occupe la 6e position au niveau régional, tandis que son aire urbaine occupe le 5e rang.

Géographie

Le territoire municipal de La Roche-sur-Yon s’étend sur 8 779 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 68 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 32 et 94 mètres[2],[3].

Localisation

La Roche-sur-Yon se situe au cœur du bocage vendéen, dans la vallée de l'Yon, affluent du Lay. La ville est construite sur une roche granitique qui surplombe la vallée de l'Yon et donne à la ville une position stratégique. La ville se situe au centre du département. Napoléon Bonaparte a d'ailleurs choisi La Roche-sur-Yon comme préfecture pour sa position centrée et stratégique au cœur d'un département qui devait être pacifié après la guerre de Vendée.

Rose des vents Challans 43 km
Saint-Nazaire 117 km
Nantes 70 km Les Herbiers 50 km
Angers 130 km
Paris 420 km
Rose des vents
Saint-Hilaire-de-Riez 47 km
Saint-Jean-de-Monts 60 km
N Parthenay 103 km
Poitiers 165 km
O    La Roche-sur-Yon    E
S
Les Sables-d'Olonne 35 km Océan Atlantique
30 km (à vol d'oiseau)
Fontenay-le-Comte 60 km
Luçon 33 km
Niort 91 km

La Rochelle 76 km
Bordeaux 275 km

Communes limitrophes

Climat

Le tableau suivant compare le climat à La Roche-sur-Yon (moyenne 2001-2008) avec la moyenne nationale et quelques villes symboliques :

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Médiane nationale 1 852 835
La Roche-sur-Yon 1 875 884,3
Paris 1 662 637
Nice 2 724 733
Strasbourg 1 693 665
Brest 1 530 1 210
Bordeaux 2 035 944

Le tableau ci-dessous indique les moyennes relevées de 1971 à 2000 (de 1991 à 2000 pour l'ensoleillement et depuis 1984 pour les records) à la station « La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs ».

Relevé météorologique de La Roche-sur-Yon de 1971 à 2000
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,5 3,5 5,1 8,8 11,3 13,5 13,1 11,1 8,5 4,8 3,2 7,4
Température maximale moyenne (°C) 8,1 9,8 12,1 14,3 18,6 22 24,7 24,8 22 17,2 11,8 9,1 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−14,9
1985
−15,4
1986
−10,3
2005
−4,1
1996
−0,3
1995
2,8
2006
7,2
1996
5,1
1986
3
2002
−4,5
1997
−7,1
1988
−9,5
1996
Record de chaleur (°C)
date du record
15,6
2007
20,6
1998
24,1
2005
28,1
2005
31,9
2017
38,8
2019
37,6
2019
38,7
2003
33,7
2005
29,9
2011
19,7
1988
18,7
2000
Ensoleillement (h) 73 99 147 154 196 210 229 231 171 116 75 54 1 756
Précipitations (mm) 94,4 77,4 54,1 76,4 51,1 49 45,3 40 85,2 102,2 110,5 98,7 884,3
Nombre de jours avec précipitations 12 11 10 10 11 8 7 6 9 12 12 14 122
Source : Météo-France[4] et lameteo.org[5]


La Roche-sur-Yon, 90 m, 1981 - 2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,2 4 5,5 9,1 11,8 13,7 13,4 11,1 9 5,2 2,9 7,6
Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,5 12,5 14,9 18,7 22,4 24,5 24,6 21,8 17,2 12 8,9 16,3
Source : « données climatiques », sur Météo-France (consulté en )


Les records de température maximale et minimale sur La Roche-sur-Yon sont respectivement de 38,8 °C le et de −15,4 °C le . Des vents à 140 km/h ont été enregistrés le et 64,8 mm de précipitations sont tombés dans la seule journée du . La Roche-sur-Yon connaît 143 jours avec faible ensoleillement et 57 jours avec fort ensoleillement.

Cadre géologique

La ceinture de leucogranites de la virgation ibéro-armoricaine.
La Roche-sur-Yon fait partie de la ceinture de leucogranites de l'ouest de la France.

La Roche-sur-Yon est située dans le domaine sud armoricain (plus précisément le domaine ouest-vendéen) marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreux leucogranites (à deux micas muscovite et biotite) intrusifs à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme. La Roche-sur-Yon fait ainsi partie d'une grande ceinture de leucogranites au sud du Massif armoricain. Cette ceinture correspond à un immense batholite mis en place dans des roches métamorphiques, seuls quelques plutons atteignant le Paléozoïque épimétamorphique. Ce batholite est subdivisé en plusieurs bandes (« rubans ») qui montrent une nette divergence vers l'Est[6] : un axe majeur (Pointe du Raz - Nantes - Parthenay - Millevaches) à convexité nord-est (orienté N 110-130 °E) associé au cisaillement sud-armoricain avec le cisaillement sud-armoricain (décrochement dextre selon une orientation cadomienne dont le rejet horizontal atteindrait 500 km[7]) ; au nord de cet axe, la bande Locronan-Lizio correspondant à plusieurs rubans orientés N 60 à 100°E (chapelet d'apophyses Bignan, Guéhenno, Savenay, etc.) ; au sud de cet axe, une échine discontinue de moles syntectoniques (massifs de Trégunc, Pont-l'Abbé, Port-Louis-Ploemeur, Glénan-Quiberon-Houat-Hoedic-Guérande-Le Croisic, Saint-Brévin, Noirmoutier-La Roche-sur-Yon allongés en direction sud-armoricaine dont le parallélisme avec le cisaillement sud-armoricaine incite à penser à l'influence indirecte d'une contrainte linéamentaire)[8].

La présence des granites dans le territoire yonnais se reconnaît souvent dans les sous-bois, dans les prés et dans les carrières, à de gros blocs arrondis à texture grenue (tors, arènes, chaos, coulées appelés « chirons[9] » en Vendée), et dans les lits de rivière aux marmites du diable. Les gneiss et micaschistes forment de longues bandes orientées du nord-ouest au sud-est[10].

Voies de communication et transports

Voies routières

Le contournement de La Roche-sur-Yon est la rocade urbaine de la ville de La Roche-sur-Yon en Vendée.

Le réseau routier vendéen est organisé en étoile autour de la Roche-sur-Yon. La ville est donc au croisement de plusieurs routes départementales telles que :

La Roche-sur-Yon est également desservie par une autoroute :

L'autoroute française A 87 est une autoroute des Pays de la Loire, gérée par les Autoroutes du Sud de la France qui relie Angers et la Roche-sur-Yon via Cholet. Cette autoroute est raccordée à l'A 11, permettant de relier directement Paris à la Vendée ce qui présente un avantage pour le tourisme et le dynamisme économique de ce département.

Radio Trafic FM (107.7FM) émet sur l'A 87 secteur ASF. L'A 87 fait partie du réseau ASF de la zone OUEST.

En 2008, cette autoroute a été prolongée par ASF de 16 km afin de servir de contournement Sud à la ville[11]. Trois échangeurs ont alors été ajoutés :

Sortie 32 La Roche-sur-Yon Sud, l'échangeur Sortie 31 La Roche-sur-Yon Centre et Sortie 33 La Roche-sur-Yon Ouest. Le contournement sud est une section de l'A 87, longue de 16 km, ouverte à la circulation le . Elle est gratuite pour les usagers qui l'empruntent et la vitesse y est limitée à 130 km/h.

Comme le contournement nord, cette rocade s’étend de l'échangeur de la Landette à l'ouest à l'échangeur de Château-Fromage à l'est.

Transports ferroviaires

Le chemin de fer arrive à la Roche-sur-Yon le avec l'ouverture de la ligne entre Nantes et la Roche-sur-Yon par la Compagnie d'Orléans. D'autres lignes sont ensuite ouvertes à destination des Sables-d'Olonne, de la Rochelle (, Compagnie des Charentes) et de Bordeaux. Ces lignes sont incorporées dans le réseau de l'État en 1878.

Actuellement, la Roche-sur-Yon est reliée par voies ferrées aux villes des Sables-d'Olonne, de Nantes, de la Rochelle et de Bressuire.

La voie ferrée reliant Nantes aux Sables-d'Olonne via la Roche-sur-Yon a été électrifiée par la SNCF et RFF[12]. Ces travaux ainsi que ceux de rénovation de la gare de la Roche-sur-Yon[13] ont permis l'arrivée du TGV fin 2008.

Transports en commun

Depuis le , le réseau STY a été rebaptisé Impulsyon.

Les principales nouveautés de ce réseau :

  • Desserte des 15 communes de La Roche-sur-Yon-Agglomération et non plus de la seule commune de La Roche-sur-Yon ;
  • Desserte du nouveau quartier de La Roche-sur-Yon ;
  • Amélioration de la desserte de la gare SNCF (2 lignes y passent (3 et 6) au lieu de la ligne F qui y avait son terminus) ;
  • Une tarification simplifiée ;
  • Il n'y a cependant aucun transport d'organisé les dimanches et jours fériés.

La Compagnie des transports du Yonnais (CTY), filiale de Ratp Développement, est l'exploitant de l'ancien réseau STY depuis le en remplacement de Keolis La Roche-sur-Yon (anciennement nommé Société des transports yonnais). Le nom STY a été conservé comme marque commerciale de janvier à , avant d'être remplacé par « Impulsyon ».

Le réseau Impulsyon se compose de 9 lignes, 7 lignes régulières et 2 lignes scolaires. Le réseau se compose aussi d'un service sur réservation, d'un service de TPMR et de location de vélos.

Impulsyon est partenaire du service d'information multimodal Destineo, service mis en place par la région Pays de la Loire et cofinancé par l'Union européenne.

L'autorité organisatrice des transports est La Roche-sur-Yon-Agglomération.

Historique
  • 1976 : Le réseau de transports urbains de la Roche-sur-Yon est créé. Il comprend alors 3 lignes et emploie 33 personnes.
  • 1977 : Le réseau est étendu avec la création de 3 nouvelles lignes.
  • 1986 : Réorganisation du réseau lors de son 10e anniversaire.
  • 1990 : Ouverture d'une septième ligne (ligne G).
  • 1991 : La STY devient une filiale de Via-Transport.
  • 1996 : Ouverture d'une huitième ligne (ligne H).
  • 2004 : Les lignes A, B, C, D, F et G sont certifiées par l'AFNOR (NF 281, NF 286).
  • 2005 : Ouverture d'une neuvième ligne (ligne J).
  •  : La ville de la Roche-sur-Yon choisit Ratp Développement pour gérer le réseau de la STY via la Compagnie des transports du Yonnais, en remplacement de Kéolis.
  •  : Un réseau réorganisé et étendu a été lancé le sous le nom commercial impulsyon [3].
Le réseau

Le réseau est maintenant composé de :

  • 8 lignes régulières numérotées de 1 à 8 desservant La Roche-sur-Yon,
  • Les lignes 1 et 2, qui sont parmi les lignes principales, sont cadencées, et la ligne 2 relie La Roche-sur-Yon à une commune limitrophe, Venansault,
  • La ligne 4 relie La Roche-sur-Yon à Aubigny, commune limitrophe,
  • 5 lignes dédiées pour relier La Roche-sur-Yon à des communes limitrophes, Les Clouzeaux (ligne C), La Ferrière (ligne F), Dompierre-sur-Yon (ligne D), Mouilleron-le-Captif (ligne M) et la Chaize-le-Vicomte (ligne V),
  • Les 9 autres communes de l'agglomération sont desservies par le service sur réservation « Impulsyon + »,
  • 2 lignes scolaires, les lignes E et H qui conservent leur ancien indice de ligne,
  • 4 dessertes scolaires renforçant la desserte de certains établissements scolaires.
  • Un service de soirée, nommé « Noctilyon », le vendredi et samedi de 21 h 30 à 0 h 30.
  • Un service de transport de personnes à mobilité réduite nommé « HandiYon ».
  • Un service de location de vélos nommé « Vélyon ».

Transports aériens

La Roche-sur-Yon possède un petit aéroport civil, l'aéroport des Ajoncs ou René Couzinet, situé à environ 6 kilomètres au nord-est de la ville. On y accède par la route départementale 160 (ex-RN 160). Cet aéroport comporte deux pistes dont une en bitume.

Caractéristiques
  • Piste 1 : 10/28 - 1 540 mètres sur 30 m (bitume)
  • Piste 2 : 10L/28R - 900 mètres sur 80 m (herbe)
Données
Année 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Mouvements 15 504 18 881 18 168 18 246 20 293 21 964 24 257

Toponymie

Le toponyme La Roche-sur-Yon a pour origine la situation de la ville construite sur un roc et déterminée par la rivière Yon qui la traverse. Elle est ainsi dénommée Rocha super Oionis fluvium, Rocha super Oium et Roca super Yon au XIe siècle, apud Rocam Castrum (référence à un castrum élevé sur le rocher) en 1128[14].

Cas unique en Europe, La Roche-sur-Yon a changé huit fois de nom en moins de 70 ans[15] :

Ses habitants sont les Yonnais[17].

Histoire

Plusieurs découvertes archéologiques prouvent que le sol yonnais fut occupé dès la préhistoire (hache préhistorique à deux tranchants, outils en silex, éventuellement un dolmen…). Des pièces et des objets antiques ont été retrouvés de même que des fondations d'enclos gaulois en bordure de l'Yon[18]. Le bourg est durant le haut Moyen-Âge sous la dépendance juridique de l'importante viguerie régionale de Talmond. Au XIe siècle, Guillaume le Grand, comte de Poitiers et duc d'Aquitaine, entreprend de réorganiser la défense du Bas-Poitou, choisissant comme principal point d'appui le site de Talmont et comme base arrière La Roche-sur-Yon, deux forteresses qu'il confie à son fidèle Guillaume le Chauve[19].

Au nord de La-Roche-sur-Yon, au village de Moulin-Neuf, découverte en 1907 d'un souterrain-refuge à caractères défensifs, occupé en début de Moyen-Age.

En 1296, le bourg devenu seigneurie grâce à la construction du château à un endroit stratégique de la vallée de l'Yon, est cédé par le roi Philippe le Bel à Charles de Valois. Au gré des mariages, des héritages, des investitures, le château passe de mains en mains. Il appartient à la maison de Beauvau au XIVe siècle avant de passer à celle des Bourbon en 1454 lors du mariage d'Isabelle de Beauvau, dame de La Roche-sur-Yon, à Jean VIII de Bourbon, comte de Vendôme. Au XVIe siècle, La Roche-sur-Yon devient une principauté-pairie en passant aux Bourbon-Montpensier, puis aux Orléans[20].

Le château de la ville est assiégé et repris aux Anglais par Olivier de Clisson lors de la guerre de Cent Ans. Il est en partie détruit lors des guerres de religion qui secouent le Poitou, et finalement incendié au cours des guerres de Vendée. En 1793, le Nord de la Vendée se révolte en effet contre la République. La Roche-sur-Yon reste républicaine, mais le les insurgés vendéens prennent la ville. Après les guerres de Vendée et le passage des colonnes infernales, la ville n'était plus qu'un petit bourg en grande partie détruit.

La ville de Napoléon

Le décret impérial du (5 prairial de l'an XII) pris par Napoléon Bonaparte alors premier consul de la République, prévoit le transfert de la préfecture de la Vendée de Fontenay-le-Comte, ancienne capitale du Bas-Poitou, à la Roche-sur-Yon. Ce décret qui fonde une cité administrative et militaire s'inscrit dans le cadre des mesures de pacification des départements de l'Ouest de la France à l'issue de la Révolution, et dans celui plus vaste de la réorganisation territoriale de l'Empire[21]. Le choix de La Roche-sur-Yon s'explique par la position de la ville au centre géographique du département. Déjà traversée par la route de Saumur - Les Sables-d'Olonne, elle est suffisamment éloignée du littoral pour ne pas être atteinte par une invasion étrangère en moins d'une journée de marche. De plus, elle est traversée par la rivière d'Yon susceptible d'être canalisée jusqu'à la mer[22]. Naît alors une ville nouvelle dessinée par les ingénieurs Cormier et Valot, dont la singularité première réside en son tracé géométrique en forme de pentagone, son maillage en forme de grille (ou damier) et sa division en quatre quartiers organisés autour d'une grande place centrale.

Le , face à la lenteur des travaux de construction de « sa » ville, Napoléon, devenu empereur des Français, s'y rend et devant les travaux dira : « J'ai répandu l'or à pleines mains pour édifier des palais, vous avez construit une ville de boue » (car Emmanuel Crétet, son ministre de l'intérieur et directeur des Ponts et Chaussées, avait décidé sans son avis de la faire reconstruire par François Cointeraux premier spécialiste du pisé)[23].

Certains travaux seront finis après la chute du premier Empire, comme l'église Saint-Louis, commandée en 1804 et terminée en 1829.

Le chemin de fer atteint la ville le .
On en voit ici la verrière de la gare, dans les années 1910.

La ville s'est développée petit à petit, jusqu'à atteindre les limites du territoire de la commune.

Bicentenaire

La ville a fêté tout au long de l'année 2004 le bicentenaire de sa fondation par Napoléon Bonaparte.

Outre les nombreuses manifestations organisées à cette occasion, ont été commandées plusieurs œuvres pour laisser une trace significative de cet événement : une tapisserie monumentale réalisée par Jacques Brachet, une sculpture de Jean-Pierre Viot[24], et une médaille créée par Thérèse Dufresne.

Une Fédération des cités napoléoniennes d'Europe a été constituée, parmi lesquelles Ajaccio, Iéna, Pontivy, Pultusk, Waterloo… et bien sûr La Roche-sur-Yon qui en est cofondatrice.

Militaire

Le 24e régiment de tirailleurs tunisiens y tient co-garnison (avec Fontenay-le-Comte) à partir de 1936[25].

Politique et administration

Administration municipale

Le maire de la Roche-sur-Yon est Luc Bouard depuis le , à la suite de sa victoire aux élections municipales de 2014 face à l'ancien maire Pierre Regnault. C'est la 1re fois depuis 1977 que la droite obtient la mairie de La Roche-sur-Yon.

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Jacques Auxiette, maire de la Roche-sur-Yon de 1977 à 2004.
Luc Bouard, maire depuis 2014.
Liste des maires successifs depuis 1945
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1953 Léonce Gluard SFIO Contrôleur principal des contributions indirectes
Officier des Palmes académiques, chevalier de la Légion d’honneur
mai 1953 mai 1955 Léon Tapon Rad. Brasseur
mai 1955 juin 1955 Léon Giraudeau Gauche  
juin 1955 mars 1959 Camille Simon Rad.  
mars 1959 novembre 1961
(décès)
André Boutelier[26] Droite Médecin
décembre 1961 mars 1977 Paul Caillaud[27] RI puis UDF Pharmacien
Député de la 1re circonscription de la Vendée (1967 → 1981)
mars 1977 avril 2004
(démission)
Jacques Auxiette PS Professeur de mathématiques
Conseiller régional des Pays de la Loire (1979 → 1983 puis 1986 → 2015)
Président du conseil régional des Pays de la Loire (2004 → 2015)
Conseiller général du canton de La Roche-sur-Yon-Nord (1979 → 1985)
Réélu en 1983, 1989, 1995 et 2001[28]
avril 2004 mars 2014 Pierre Regnault PS Cadre agricole retraité
Conseiller général du canton de La Roche-sur-Yon-Nord (1998 → 2015)
Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2010 → 2014)
Réélu en 2008
mars 2014 en cours Luc Bouard UMPLR
puis DVD[29]
Agent général d'assurances
Président de La Roche-sur-Yon-Agglomération (2014 → )

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[30].

Cantons

Outre son rôle de chef-lieu du département de la Vendée, La Roche-sur-Yon est aussi bureau centralisateur de deux cantons :

Fractions communales

En 1973, la division du canton de La Roche-sur-Yon en deux autres cantons (Nord et Sud) induit le fractionnement de la commune en deux ensembles (La Roche-sur-Yon-Nord et La Roche-sur-Yon-Sud), appelés « fractions communales », et délimités par des axes routiers[31] :

  • la route nationale no 160 (venant des Essarts) ;
  • la route de Saumur ;
  • la rue du Président-de-Gaulle ;
  • la place Napoléon ;
  • la rue Georges-Clemenceau ;
  • la place de la Vendée ;
  • la rue Raymond-Poincaré ;
  • la rue des Sables ;
  • la route des Sables-d’Olonne ;
  • et la route nationale no 160 (allant vers La Mothe-Achard).
Les fractions communales de La Roche-sur-Yon depuis 2015.

En 2014, le périmètre des cantons est remanié et les précédentes entités administratives sont renommées en La Roche-sur-Yon-1 et La Roche-sur-Yon-2. Les fractions communales sont depuis 2015 délimitées par[32] :

  • à partir de la limite territoriale de la commune de La Ferrière, la route départementale 160 ;
  • la rue François-René-de-Chateaubriand ;
  • la rue Georges-Pompidou ;
  • la rue du Président-de-Gaulle ;
  • la place Napoléon ;
  • la rue Georges-Clemenceau ;
  • la place de la Vendée ;
  • la rue Raymond-Poincaré ;
  • la rue Roger-Salengro ;
  • la rue des Sables ;
  • la route des Sables-d’Olonne ;
  • la route départementale 760, jusqu’à la limite territoriale de la commune des Clouzeaux.

Jumelages

Pactes d'amitié

Projets de développement locaux

Population et société

Démographie

La nouvelle ville que Napoléon Bonaparte avait créée en et choisie pour accueillir 15 000 habitants se développa très lentement au XIXe siècle. Ceci est probablement dû au fait que la ville était artificielle et qu'elle n'avait aucun facteur d'attrait. L'arrivée du chemin de fer sous le Second Empire, en 1866, permit une croissance plus rapide. En effet, la ville se trouve au croisement des voies Paris - Les Sables-d'Olonne et Nantes - Bordeaux.

Ce n'est qu'au début de la Troisième République (1870) que la ville dépassa les 10 000 habitants. La croissance démographique devint forte à la fin du XXe siècle, surtout après la fusion avec Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche en 1964, deux communes rurales qui apportèrent de l'espace à la ville pour son développement. Dans les années 1980, la population stagna autour de 45 000 habitants, mais depuis 1990, la population croît à nouveau fortement. En effet, La Roche-sur-Yon a enregistré une augmentation de 9 % de sa population entre 1990 et 1999, ce qui fait de cette ville la seconde des Pays de la Loire en matière de croissance démographique, juste après Nantes. La Roche-sur-Yon compte 89 000 habitants dans l'agglomération et 118 000 habitants dans l'aire urbaine.

Évolution démographique

En 2011, La Roche-sur-Yon comptait 52 773 habitants (soit une augmentation de 6 % par rapport à 1999). La commune occupait le 111e rang au niveau national, alors qu'elle était au 116e en 1999, et le 1er au niveau départemental sur 282 communes.

En 1964, la commune absorbe Saint-André-d'Ornay et le Bourg-sous-la-Roche.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[33],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 54 952 habitants[Note 2], en augmentation de 2,56 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
1 0158572 7923 9045 2575 1646 9097 4988 178
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
8 2988 7108 8419 75510 63411 77312 21512 71013 629
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
13 68514 88513 62914 53815 24716 07318 10719 57624 019
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
36 06744 71345 09845 21949 26250 71752 77353 74154 952
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,1 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 46,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,3 %, 15 à 29 ans = 24,4 %, 30 à 44 ans = 18,1 %, 45 à 59 ans = 21,5 %, plus de 60 ans = 18,8 %) ;
  • 53,1 % de femmes (0 à 14 ans = 14,7 %, 15 à 29 ans = 20,9 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 21,2 %, plus de 60 ans = 25,1 %).
Pyramide des âges à La Roche-sur-Yon en 2007 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,1 
5,8 
75 à 89 ans
9,3 
12,7 
60 à 74 ans
14,7 
21,5 
45 à 59 ans
21,2 
18,1 
30 à 44 ans
18,2 
24,4 
15 à 29 ans
20,9 
17,3 
0 à 14 ans
14,7 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
7,3 
75 à 89 ans
10,6 
14,9 
60 à 74 ans
15,7 
20,9 
45 à 59 ans
20,2 
20,4 
30 à 44 ans
19,3 
17,3 
15 à 29 ans
15,5 
18,9 
0 à 14 ans
17,4 

Autres éléments

  • Répartition de la population selon le sexe (estimation 2005 de l'Insee) :
Sexe La Roche-sur-Yon
(2005)
France entière
(2005)
La Roche-sur-Yon
(1999)
Hommes 46 % 48,3 % 47,5 %
Femmes 54 % 51,7 % 52,5 %
  • Répartition de la population selon l'âge (estimation 2005 de l'Insee) :
Tranches d'âge La Roche-sur-Yon
(2005)
France entière
(2005)
La Roche-sur-Yon
(1999)
Moins de 19 ans 25 % 25,4 % 24 %
Entre 20 et 39 ans 26 % 26,6 % 29,8 %
Entre 40 et 59 ans 28 % 27,7 % 26,7 %
Plus de 60 ans 21 % 20,3 % 19,5 %

Enseignement supérieur

La Roche-sur-Yon est le siège de plusieurs établissements d’enseignement supérieur :

Santé

La Roche-sur-Yon dispose de 3 établissements de santé :

  • Le Centre Hospitalier Départemental, situé à La Courtaisière, au nord de la ville.
  • La clinique privée Saint Charles, située dans le quartier du Bourg Sous La Roche.
  • Le Centre Hospitalier Georges Mazurelle (établisement public de santé mentale), situé dans le quartier de la Vallée Verte, au sud de la ville.

Économie

Cette ville nouvelle, située en plein centre d'un département rural mais assez dynamique avec des entreprises renommées (Bénéteau, Cougnaud, Akena…), dispose désormais de parcs d'activités très importants. Ces derniers accueillent notamment les entreprises Rideau (vérandas) ou encore Accompanéo (transporteurs de personnels). D'autres grandes usines sont présentes notamment dans le domaine électrique et électronique, mais aussi de la fabrication de pneumatiques (Michelin depuis 1972). L'agglomération est desservie par le petit aéroport de La Roche-sur-Yon - Les Ajoncs.

La majeure partie des emplois proviennent du secteur tertiaire, très développé, qui fait de La Roche-sur-Yon, une ville de services (santé, conseils, banque, commerces…).

Répartition des actifs (en 1999, d'après l'Insee) :

  • Primaire : 0,9 % ;
  • Secondaire (industrie + bâtiment) : 19,2 % ;
  • Tertiaire (commerces + services) : 79,9 % ;
  • Chômage : environ 8 % en 2001.

La Roche-sur-Yon est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de la Vendée. Elle gère le port des Sables-d’Olonne, de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, de pêche de l’île d’Yeu, de l’Herbaudière, de plaisance de l’île d’Yeu, des Brochets, de l’Epoids, des Champs et le Marché de Gros de Fruits et légumes des Sables-d’Olonne.

La ville accueille diverses boutiques et enseignes au sein de trois grands pôles commerciaux : le premier constitué par le centre-ville, le second au nord de la ville, Les Flâneries, et le troisième au sud, Sud Avenue.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Édifices religieux

Catholiques

Église Saint-Louis
Église Saint-Louis.

Construite de 1817 à 1829 et consacrée sous le vocable de Saint-Louis en 1830, l'église Saint-Louis, place Napoléon, est le plus vaste édifice religieux de la Vendée. Cet édifice construit sous le modèle des basiliques antiques présente une architecture extérieure néo-classique qui est mise en valeur par son retrait de la place Napoléon.

L'intérieur de l'église, largement inspiré de l'église Saint-Philippe-du-Roule de Paris, présente une architecture néo-classique avec un péristyle de colonnes cannelées à chapiteaux corinthiens supportant une voûte en berceau peinte en trompe-l'œil.

L'église Saint-Louis, classée Monument Historique en 1982, constitue un des plus vastes édifices cultuels de Vendée.

Nef de l'église

Elle abrite notamment une Vierge à l'enfant, statue en polychrome du XIVe siècle représentant Notre-Dame de La Roche.

Vierge à l'enfant polychrome du XVe siècle

Située au cœur du Pentagone, sur la place Napoléon, ce lieu participe au même titre que la mairie, le lycée impérial ou le palais de justice, à cette démarche citoyenne de paix voulue par Napoléon.

L'église a pour particularité de présenter de nombreux symboles républicains avec :

  • une peinture patriotique de la première guerre mondiale où le Christ est représenté ;
  • un drapeau français sur le clocher nord ;
  • le Christ représenté en « bleu, blanc, rouge » sur une majorité de vitraux[38].

En 2029 l'église Saint-Louis célébrera son bicentenaire, mais pour arborer ce bicentenaire, il faut remédier à son état de vétusté très avancé, un vaste projet de restauration de 6,5 millions a été lancé en 2017 et s'étalera jusqu'en 2027. Ces travaux comprennent l'intérieur et l'extérieur :

  • d'infiltrations dans la sacristie dues à une mauvaise conception de sa toiture et de chéneaux mal dimensionnés ;
  • de l'absence d’alarme incendie ;
  • d'une détérioration des clochers. Une intervention sur les beffrois est nécessaire avant que les cloches puissent sonner à toutes volées. La cloche la plus ancienne (1804) est très abimée ;
  • d'une taille trop petite des descentes d’eau pluviale ;
  • de la détérioration des décors intérieurs du fait de brusque changement d’hygrométrie accéléré par le système de chauffage ;
  • d'une nécessaire remise en état des puits de lumière.
Abbaye des Fontenelles
Abbaye des Fontenelles.

L'abbaye des Fontenelles, aux Fontenelles, construite dès 1210 en périphérie de la ville pour les vertus thermales du site. L'abbaye fut fondée en 1210 par Guillaume de Mauléon, seigneur de Talmont, et sa femme Béatrice de Machecoul, dame de La Roche-sur-Yon et de Luçon. Ils firent une donation aux chanoines réguliers de saint Augustin dépendant de l'abbaye Notre-Dame de Chancelade, en Périgord, afin qu'ils édifient ce monastère. Ceci nous est rapporté par le testament de Béatrice, daté de 1235.

L'abbaye fut construite dans la forêt de La Roche-sur-Yon, à une lieue à l'ouest de ce château, sur le territoire aujourd'hui dépendant de l'ancienne commune de Saint-André-d'Ornay(elle-même absorbée par La Roche-sur-Yon en 1964). Elle fut dédicacée à la Vierge et prit le nom de Notre-Dame des Fontenelles en raison de la présence sur ce territoire d'une petite source d'eau ferrugineuse.

Guillaume de Mauléon et son épouse donnèrent aux religieux les droits suivants à condition qu'une lampe soit allumée en permanence dans l'église abbatiale, ainsi que deux cierges lors de chaque messe3 :

Église du Sacré-Cœur

L'église du Sacré-Cœur, rue Blériot, sa construction, située dans le quartier du même nom, a été pensée pendant la Première Guerre mondiale. Au départ, ça devait être une basilique, un projet qui sera finalement abandonné. L'emplacement choisi pour construire cette église est un nouveau quartier au nord de la Roche-sur-Yon, un quartier ouvrier qui n'avait pas d'église pour prier et se réunir.

En 1917, la guerre est enlisée sur les fronts et le moral à l'arrière est au plus bas. Claire Ferchaud de Loublande (en deux-Sèvres), déclarait être sujette à des apparitions. La jeune paysanne eu l'occasion de rencontrer le président de la République Raymond-Poincaré. Ce jour-là, elle lui demanda d'apposer le Sacré-Cœur de Jésus sur le drapeau français.

Le salut de la France est alors espéré. Malgré le refus de Poincaré, un mouvement est lancé en Vendée et, le , le président du Département et l'évêque Garnier promettent l'érection d'une basilique diocésaine dédiée au Sacré-Cœur.

Après la guerre, la mission est confiée aux architectes Libaudière et Ballereau. Le projet s'inspire du Sacré-Cœur de Montmartre avec un dôme monumental et une inspiration byzantine. Sur un terrain donné par le curé Deval, les travaux sont lancés en 1923 et le premier tiers de l'édifice est inauguré le , devant 30 000 à 40 000 personnes venues de tout le département.

Né de la guerre 14-18, le projet d'église a eu du mal à se concrétiser encore après 1945. « À l'époque, on visait un développement religieux, comme à Montmartre avec de l'adoration perpétuelle. Mais au niveau financier c'était un gouffre »

L’église du Sacré-Cœur.

L'église que nous connaissons actuellement est achevée en 1965.

Autres églises catholiques
  • L'église Notre-Dame, rue Lazare Carnot ;
  • L'église Sainte-Bernadette, boulevard Édouard Branly (aux Forges) ;
  • L'église Sainte-Thérèse, place Renoir (la Liberté) ;
  • L'église Saint-André, rue Roger Salengro (Saint-André d'Ornay) ;
  • L'église Saint-Hilaire, boulevard d'Austerlitz (quartier Pyramides) ;
  • L'église Saint-Pierre, rue Abbé Martineau (Le Bourg sous la Roche) ;
  • La chapelle Saint-Michel, impasse Ampère ;
  • La chapelle de la maison de retraite, entrée Rond-Point du Docteur Larrey ;
  • La chapelle de la Miséricorde du foyer Sainte-Thérèse, rue Luneau ;
  • La chapelle du monastère de la Visitation, rue Abbé Pierre Arnaud ;
  • La chapelle des Oblats de Saint-Vincent-de-Paul, rue du Maréchal Juin ;

Protestantes

  • Le temple protestant réformé, rue Chanzy ;
  • L'église évangélique, rue Henri Aucher ;
  • L'assemblée la Bonne Nouvelle, rue Cacères ;

Autre église chrétienne

Musulmans

Il n'y a qu'un lieu de culte pour les musulmans à La-Roche-Sur-Yon, c'est celui de la Grande Mosquée, rue Pierre Bacqua.

Patrimoine civil

Place Napoléon

Une des plus vastes esplanades publiques de France, la place Napoléon a pour éléments importants:

  • L'église Saint-Louis (1830)
  • La grande auberge où fut reçu Napoléon le
  • L'hôtel de ville (1810)
  • La statue équestre de Napoléon (1854)
  • L'ancien tribunal (1815)
  • Le lycée impérial (1815)

En 2012 commencent les travaux de la place Napoléon, de la rue Clemenceau et de la place de la Vendée qui étaient restées pratiquement inchangées depuis les années 1980. Ainsi la proposition du cabinet d'architectes Alexandre Chemetoff et Associés est retenue par la mairie. Les travaux achevés courant 2014 accordent un plus large espace à la végétation et à l'eau. De plus, des animaux mécaniques réalisés par François Delarozière ont été installés dans les bassins d'eau de la place et le public peut interagir avec eux en permanence et gratuitement.

Le projet a donné lieu à de nombreux commentaires principalement à cause de son coût[39],[40] mais aussi parce qu'il laisse moins de place au stationnement. Par ailleurs, un nouveau parking devrait être implanté (ainsi que des commerces, logements...) sur le site de l'ancien collège Piobetta qui donne directement sur la place[41].

Musée municipal
Façade du musée.

Construit en 1877, le musée municipal de La Roche-sur-Yon possède une riche collection constituée autour de ses trois domaines de prédilections que sont la peinture et les arts graphiques depuis le XIXe siècle, et la photographie contemporaine. Le musée abrite 175 tableaux du XVIIe au XXe siècle, la majorité datant de la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Trois orientations s’en dégagent : la peinture académique de la seconde moitié du XIXe siècle, la peinture de paysage, ainsi qu’un fonds vendéen. La collection comprend aussi près de 3 000 pièces d’arts graphiques, dont 280 dessins originaux. Le reste consiste en estampes datant pour la plupart du XIXe siècle.

La collection de photographies contemporaines du musée de La Roche-sur-Yon a la particularité d’être axée sur la photographie dite « plasticienne » (images mises en scène par l’artiste). Cette collection, atypique en Pays de la Loire et même en France pour un musée de taille modeste, s’est constituée à partir de 1983. Les œuvres qui ont été acquises durant ces années sont aujourd’hui des pièces historiques ; et de nombreux artistes présents dans la collection du musée de La Roche-sur-Yon, comme Andy Warhol, Jeff Wall, Cindy Sherman, Thomas Ruff, Andreas Gursky, Christian Boltanski, Annette Messager, etc., sont également représentés dans les grandes collections publiques françaises et étrangères. Les dernières acquisitions ont permis de faire entrer dans les collections des photographes internationaux (Gábor Ősz, Karen Knorr et Ellen Kooi), mais aussi des artistes confirmés de la photographie françaises : Thibaut Cuisset et Corinne Mercadier.

Le musée présente des œuvres des artistes suivants : Benjamin Rabier, Paul Baudry, Andreas Gursky, Cindy Sherman, John Hilliard, Jeff Wall, Markus Raetz, Sophie Ristelhueber, Patrick Tosani, Christian Boltanski, Annette Messager, Robert Lange.

À partir de , le musée municipal actuel vit sa dernière expo : dans l'intimité d'un empereur.

Centre Beautour

Demeure du naturaliste et homme politique vendéen Georges Durand, le domaine de Beautour est organisé autour d’un logis construit en 1861. À la mort de Georges Durand en 1964, le site de 230 hectares et les collections (150 000 insectes et 4 000 oiseaux) sont léguées au Muséum national d'histoire naturelle. Il a fallu attendre le rachat du lieu en 2007 par la ville de La Roche-sur-Yon, puis sa cession par bail emphytéotique à la région des Pays de la Loire en 2009, pour qu’un projet de sauvegarde et valorisation des huit hectares restants et des collections soit lancé[42].

D’un montant de huit millions d’euros, les travaux du Centre régional de la biodiversité ont été lancés en pour s’achever en 2013 avec une ouverture au public le . L’ensemble des lieux a été réhabilité avec notamment un agrandissement de 1 400 m2, l’aménagement de jardins thématiques… Le cabinet d’architectes Guinée-Potin, a été choisi pour assurer une construction dite « écologique » avec notamment usage de chaume de Camargue[43] pour la couverture extérieure.

Piloté par la région des Pays de la Loire, la gestion du site et des contenus scientifiques est assurée en lien avec les associations et organismes Terre des Sciences, LPO, amis de Georges Durand, Universités de Nantes, Agrocampus, INRA, Chambre d’agriculture, La Roche-sur-Yon-Agglomération[44]

Au-delà des animations, événements… proposés, le Centre Beautour[45] présente une exposition permanente et des expositions temporaires.

L’exposition permanente s’articule autour de trois axes[44] :

  • naturaliste : les pratiques de Georges Durand sont analysées et mises en rapport avec ce qu’est le naturalisme au XXe siècle ;
  • paysager : un regard est porté sur le lien entre les collections de Georges Durand et leur lieu avec le territoire concerné ;
  • biographique : l'héritage et le rôle de Georges Durand sont abordés.
Théâtre à l'italienne
Théâtre à l'italienne.

Construit en 1845, le théâtre de La Roche-sur-Yon est un exemple typique des salles de spectacles des XVIIIe et XIXe siècles.

Haras de la Vendée

Construit en 1843 dans un parc arboré de 4,5 hectares avec une architecture très ordonnée (néo-classique), le haras national et départemental de La Roche-sur-Yon a été conçu pour accueillir 200 étalons.

Actuellement il est voué au tourisme, à la reproduction équine, à la conservation des espèces…

Vieille ville et vieux château

Théâtre à l'italienne

Existant dès l'antiquité, le bourg de La Roche-sur-Yon se développe durant le Moyen Âge avec l'implantation d'un château fort. Son développement se poursuit jusqu'aux guerres de Vendée où le bourg est incendié.

Actuellement, il subsiste la place de la vieille horloge ainsi que les ruines du château fort yonnais.

Hôtel des postes
Hôtel des postes.

Magnifique bâtiment d'architecture art-déco, il fut construit en 1930, à l'emplacement des anciennes prisons.

Les ornementations du bâtiment sont les mosaïques, et les bas-reliefs représentant le blason de la ville, l'aigle napoléonien ou encore le caducée.

Maison Renaissance
Maison Renaissance (1566).

Construite en 1566 et classée Monument historique en 1930, la maison Renaissance présente une architecture oscillant entre style médiéval et ornements issus de la Renaissance. Le lieu est désormais occupé par un centre d'interprétation sur l'histoire et l'urbanisme de La Roche-sur-Yon. Le fonds provenant de l'avionneur vendéen René Couzinet y est également exposé.

Ville fleurie et patrimoine végétal

La Roche-sur-Yon est régulièrement récompensée de trois fleurs au Concours des villes et villages fleuris[46], et a notamment été distinguée par le « prix régional de l'arbre » des Pays de La Loire en 2010[47]. La ville de La Roche-sur-Yon a aussi été saluée par la Fédération des villes de France pour avoir été précurseur dans la mise en place d'une gestion différenciée des espaces verts afin de réduire les pesticides[48].

La Roche-sur-Yon peut jouir d'un riche patrimoine végétal dans toute la ville, avec 11 sites naturels, 7 vallées et une multitude de parcs et jardins plus ou moins atypiques. La mairie, l'IUT de La Roche-sur-Yon et la LPO ont pris l'initiative de rendre disponible l'intégralité des données sur le patrimoine végétal yonnais sur un site internet consacré à la biodiversité.

Le , la Roche-sur-Yon inaugurait, au square Jean-Moulin, quartier des Forges, le premier arbre à tétines de France[49].

Sports

Le club de Roche Vendée Basket Club évolue en première division de Ligue féminine de Basket depuis 2017.

Équipements culturels

La Roche-sur-Yon dispose :

  • d'un réseau de quatre médiathèques (médiathèque Benjamin-Rabier, médiathèque Léopold-Sédar-Senghor, médiathèque Félix-Leclerc, médiathèque du Bourg-sous-la-Roche)[50] ;
  • d'une scène nationale (Le Grand'R) ;
  • d'une scène de musiques actuelles (le fuzz'Yon) ;
  • de nombreux lieux d'expositions («Espace Cormier», « Espace Waldeck-Rousseau », «Espace François-Mitterrand », « Espace Robert-Pineau », « MYM (Musée yonnais municipal) », « Hôtel du département », « Espace régional des Pays de La Loire », « Maison Renaissance », « Logis de Mirville », « Galerie Promenarts », « La Gaterie », « Original galerie », etc.) ;
  • de deux cinémas (« Le cinéville » et « Le Concorde ») ;
  • d'un conservatoire de musique de danse et d'art dramatique ;
  • de nombreux espaces de spectacles (« Le Manège », « Le théâtre municipal », « Le Jardin de la mairie » ; les deux salles du « Fuzz-Yon », « Le Jardin des Compagnons », « Les Oudairies », etc.)
  • de nombreuses compagnies de théâtre (« Compagnie pirate », « Le menteur volontaire », « Grizzly Philibert Tambour », etc.) ;
  • d'une compagnie de cirque : La Compagnie Croche ;
  • de nombreux festivals toute l'année : le Festival international du film de La Roche-sur-Yon anciennement « En route vers le monde » se déroule chaque année en octobre, depuis 2002 ; Le Festival Voisinages, spectacles variés en tout genre qui se déroulent dans la salle de spectacle le Manège, Scène nationale du Grand R, Le Festival « Les F'estivales »… ;
  • da la première « copy-party » légale en bibliothèque[51], visant à sensibiliser les utilisateurs aux questions de la copie privée s'est tenue à la bibliothèque universitaire du pôle universitaire yonnais le [52].
  • Le Cyel (Centre Yonnais d'Expression libre) inauguré le regroupe le Conservatoire, l'École d'art et une salle d'exposition du Musée.

Héraldique, logotype, spécialité et slogan

Blason Blasonnement :
De gueules à une ville d'argent sur un rocher de sinople accompagnée en chef d'une foi d'or, au franc-canton des villes de second ordre, qui est à dextre, d'azur à la lettre capitale N d'or.

Victor Adolphe Malte-Brun rapportait, dans la France illustrée, tome V (1884), que « cette ville n'a pas d'armes officiellement reconnues ; mais un ancien sceau de ses archives représente : un écu chargé mi-partie d'une croix potencée, cantonnée de quatre croisettes, qui est de Jérusalem, et semée de fleurs de lis, au lambel de trois pendants, qui est d'Anjou ».

Dans une stratégie de marketing territorial, la mairie a lancé un concours pour la création ex nihilo d'une spécialité culinaire locale : le vainqueur, révélé le , est « la napoline » créée par le maître chocolatier Patrick Gelencser. Elle est ornée d'une tête de Napoléon et composée de chocolat noir, d'un praliné croustillant et d'un caramel tendre.

Personnalités liées à La Roche-sur-Yon

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/departement.asp?dep=85
  2. « Commune 33748 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  3. « La Roche-sur-Yon », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  4. « Normales - Station de La Roche-sur-Yon » sur le site officiel de Météo-France, consulté le 14 mai 2011
  5. « Records à La Roche-sur-Yon » sur lameteo.org, consulté le 8 juillet 2009
  6. Sciences de la terre, Foundation scientifique de la géologie et de ses applications, , p. 18
  7. C. Lorenz, Géologie des pays européens: France, Belgique, Luxembourg, Dunod, , p. 135.
  8. Distribution des cinq associations plutoniques constituant les granitoïdes varisques du Massif Armoricain
  9. Sur un versant légèrement incliné, les chaos granitiques sont déstabilisés, glissent vers le fond de la vallée et s’empilent, phénomène de coulée connue sous le nom de solifluxion. Le terme de chiron se retrouve dans la toponymie de la région. cf. Bruno Comentale, Géomorphologie et toponymie. Le chiron des domaines granitiques de l’Ouest de la France, Les Cahiers nantais, 2013, p. 15-23
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