La Rivière du hibou (court métrage)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Rivière du hibou

Réalisation Robert Enrico
Scénario Robert Enrico
Acteurs principaux
Sociétés de production Filmartic
Les Films du Centaure
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Aventure, drame, fantastique, thriller, guerre, western
Durée 28 minutes
Sortie 1961

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Rivière du hibou est un court métrage français de fiction (28 min, noir et blanc) réalisé par Robert Enrico et coproduit par Marcel Ichac et Paul de Roubaix, sorti en 1962. Il a obtenu la Palme d'or et l'Oscar du court métrage.

Aux États-Unis, le film a été diffusé en tant qu'épisode de la série La Quatrième Dimension.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pendant la guerre de Sécession, un homme va être pendu à un pont pour espionnage. Mais la corde casse et il tombe dans la rivière sous le pont. Il s'échappe en nageant et, à travers les bois, court vers sa maison où l'attend sa femme. Alors qu'il est sur le point de serrer son épouse dans ses bras, il meurt brutalement car tout cela n'était qu'un rêve. L'homme vient d'être pendu.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Ce court métrage, réalisé en France dans les Cévennes sur la commune de Cassagnas, au lieu-dit « pont de Ribiès », près de la gare aujourd'hui désaffectée fut produit avec des moyens limités. Il sera consacré par les plus hautes récompenses du cinéma mondial :

Analyse[modifier | modifier le code]

La Rivière du hibou est l'adaptation d'une célèbre nouvelle de l'écrivain américain Ambrose Bierce (1842-1914), Ce qui se passa sur le pont de Owl Creek, extraite du recueil de nouvelles Morts violentes (In the Midst of Life: Tales of Soldiers and Civilians - 1898).

Deux autres nouvelles d'Ambrose Bierce, Chickamauga et L'Oiseau-moqueur, également tirées du recueil Morts Violentes firent l'objet ultérieurement de courts-métrages tournés en 1962 et constituèrent une trilogie de 95 minutes reprenant le titre original du recueil de Bierce Au cœur de la vie. (Interprètes : Frédérique Ruchaud, Stéphane Fey, Roger Jacquet, Marcel Rouzé, François Frankiel, Eric Frankiel, Pilou Boffety, Micheline Catty, Anne Cornaly, Paul de Roubaix, M. Domant, Richard Glanz, Harold Herbstmann, Georgette Larson, Pierre Lobreau, Ghérasim Luca, Nicolas Makarof.)

Ce film de portée philosophique, est une réflexion sur la subjectivité du monde intérieur et l'objectivité de la vie réelle, l'opposition entre les capacités d'évasion infinie de l'esprit et la réalité.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Salachas, « Tours 1961 », Téléciné, no 101, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , (ISSN 0049-3287)
  • Cinéma 62, no 63, , p. 42
  • Positif, no 44, , p. 58
  • Hélène Weiss, Contre-Champ, no 3, , p. 29
  • Photo de l'équipe du film dans le livre François de Roubaix, charmeur d'émotions, Gilles Loison, 2006.

Liens externes[modifier | modifier le code]