La Plaine-sur-Mer

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La Plaine-sur-Mer
La Plaine-sur-Mer
Pêcheries à Port Giraud.
Blason de La Plaine-sur-Mer
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Pornic Agglo Pays de Retz
Maire
Mandat
Séverine Marchand
2020-2026
Code postal 44770
Code commune 44126
Démographie
Gentilé Plainais
Population
municipale
4 478 hab. (2021 en augmentation de 10,35 % par rapport à 2015)
Densité 273 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 17″ nord, 2° 11′ 30″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 38 m
Superficie 16,39 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Nazaire
(banlieue)
Aire d'attraction Pornic
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pornic
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.laplainesurmer.fr/

La Plaine-sur-Mer est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Les habitants, qui s'appellent les Plainais, étaient 4 018 au recensement de 2014. La commune comprend les villages du Cormier et de Port-Giraud.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation de la commune de la Plaine-sur-Mer dans le département de la Loire-Atlantique.

Localisation[modifier | modifier le code]

Rose des vents Océan Atlantique Estuaire de la Loire Saint-Michel-Chef-Chef Rose des vents
Océan Atlantique N Pornic
O    La Plaine-sur-Mer    E
S
Préfailles Préfailles Pornic

La commune faisait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

La Plaine-sur-Mer est située à l'ouest du département de la Loire-Atlantique, dans son quadrant sud-ouest, à 25 km au sud de Saint-Nazaire.

La commune occupe les trois quarts nord de la presqu'île de Saint-Gildas située à l'extrémité occidentale du pays de Retz (la Côte de Jade) et se terminant par la pointe Saint-Gildas.

Les communes limitrophes sont Saint-Michel-Chef-Chef (quartier de Tharon-Plage) au nord, Pornic (quartier de Sainte-Marie-sur-Mer) à l'est et Préfailles au sud.

Géographie physique[modifier | modifier le code]

Hydrographie, relief et paysages[modifier | modifier le code]

La commune est parcourue par un seul petit cours d'eau : le ruisseau de la Tabardière. Il existe également quelques zones humides très réduites au lieu-dit Le Marais, à la Prée.

Le relief est relativement plat (altitude moyenne de 5 mètres) ; les points les plus élevés du territoire se situent aux lieux-dits de Chantepie et de la Renaudière.

Littoral[modifier | modifier le code]

La côte orientée nord à nord-ouest, d'une longueur de 7 km, est relativement plate et présente une succession d'anses et de plages séparées par des pointes rocheuses.

Toutefois, d'est en ouest, le littoral ne présente pas le même aspect : au Cormier, l'estran est très étendu et majoritairement sablonneux, un site propice à la pêche à pied de coquillages fouisseurs (bucardes, etc.). S'enchaînent ensuite zones rocheuses et sablonneuses jusqu'à la Tara, où la taille de l'estran se fait plus modeste. Des plateaux rocheux s'ensuivent à l'est jusqu'aux récifs de l'Îlot, à la Prée.

Avant d'être massivement urbanisée, la frange littorale était bordée de dunes, de prés côtiers et de quelques courtes falaises. Quelques reliefs dunaires subsistent entre la Gravette et la Tara.

Le littoral plainais forme une partie de la limite sud de la baie de l'estuaire de la Loire.

Géographie humaine[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 845 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pte de Chemoulin », sur la commune de Saint-Nazaire à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 595,3 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Plaine-sur-Mer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[10] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pornic dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), terres arables (28,4 %), zones urbanisées (26,1 %), prairies (2,9 %), zones humides côtières (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme La Pleine en 1287[19].

Le nom de La Plaine-sur-Mer, autrefois nommée La Plaine, viendrait :

  • soit du latin plana : “plaine”, “pays plat” ;
  • soit de l’ancien terme palaine : “terre de peu de valeur”.

La Plaine possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : La Plaènn selon l'écriture ELG[20], ou La Plènn ou La Piènn selon l'écriture MOGA, deux graphies qui transcrivent les deux variantes relevées : [laplɛn] et [lapjɛn][21].

Plaen-Raez en breton[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire, Antiquité[modifier | modifier le code]

Quelques vestiges attestent d'une présence humaine sur le site assez ancienne :

  • stations de silex du Néolithique ;
  • Menhir de l'Ennerie, à la Piraudière (Néolithique) et vestiges du Dolmen du Moulin de la Guerche ;
  • trois habitats de l'âge du bronze ;
  • quelques habitats gaulois et leurs fours à sel. Fours à « gros piliers » des VIIIe et VIe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne et des Raguennes) ; fours « allongés » du VIe et IVe siècles av. J.-C. (sites de la Govogne, de la Renaudière et de la Raitrie) ; fours à « grille » ou « augets » du Ier siècle apr. J.-C. (sites de la Frenelle et de la Tara).

Au cours des premiers siècles, un village se constitue au lieu-dit de la Croix Saint-Étienne autour d'une église paléochrétienne. Des fouilles menées sur ce site ont également mis au jour un monastère primitif et les sépultures et sarcophages d'une nécropole mérovingienne. Au VIe siècle, la région subit les invasions normandes ; époque à laquelle le monastère est détruit.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Par le traité d'Angers, en 851, la seigneurie de Rais (à laquelle le village appartient) est incorporée au Duché de Bretagne.

Aux alentours de l'an mil, une nouvelle église est construite un kilomètre au sud (à l'emplacement d'un ancien temple gallo-romain) sur le site de l'actuel bourg. Ce petit centre religieux est fondé par les moines de Geneston, sous la dépendance de l'abbaye Sainte-Marie de Pornic.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Au XVIe siècle, le clocher est érigé. Sa vétusté attestée, il sera reconstruit sur une base plus large au XIXe, ainsi que toute l'église. Il s'agit d'une massive tour quadrangulaire de style néo-gothique, dont la flèche servit d'amer pour la navigation jusqu'à la construction du sémaphore de la pointe St. Gildas.

Au XVIIIe siècle, la Plaine devient paroisse. À la même époque, se crée une mini-station thermale sur la côte est, près du village de Quirouard (sur l'actuelle commune de Préfailles)

La Plaine située dans le duché de Retz, Rais comprend entre autres fiefs, ceux de la Guerche, Cens, ces derniers appartiennent aux de Ruays de sieurs la Noë avec droit de juridiction, Teillac, Billy, la Musse relèvent directement du duché, Vigneux aux de Boishorant du Bois-Macé, du Pigneau, la sieurerie du Bois-roux aux Baye. En 1757 a lieu le baptême de Françoise de Ruays, fille de Jean de Ruays seigneur de la Briandière et de Françoise Michelin son épouse. En 1766 est inhumé en l'église, François de Ruays, capitaine des armées royales, décédé au château de la Noë. En 1774, a lieu le mariage de Jean Rousse avec Marie Hilleret et celui de François Bridon, sieur de La Giquelière, avec Marie Denis.

Le , les citoyens Plainais combattent à Pornic aux côtés de la garde républicaine pour contrer les armées royalistes vendéennes dirigées par François de Charette venues soutenir une tentative de pénétration des Anglais. Au cours des affrontements, le maire de la commune Jean Fourneau, maire, sera grièvement blessé, il décèdera le en sa demeure à la Peinière. Un autre plainais, Gildas Fourneau, capitaine de navire, sera « dangereusement » blessé le 27 mars et décèdera le 28, chez Paul Dupont, métayer aux Mousseaux, commune de RochePeltier (Ste Marie sur mer)

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le , un terrible ouragan détruit le clocher et fragilise les structures de l'église. Des travaux de reconstruction sont alors engagés à partir de 1845 : le clocher reprend son ancienne forme avec la flèche qui sera remplacée par une toiture pyramidale, à la suite d'un incendie dû à la foudre ; lui est adjoint l'actuel corps d'église de style néogothique. En 1869, le nouvel édifice devient Notre-Dame-de-l'Assomption.

En 1906, s'ouvre la ligne ferroviaire de la ligne de Pornic à Paimbœuf, financée par le département de la Loire-Inférieure. Le « petit train » suit le contour de la côte. La gare de la Plaine fait alors office de plaque tournante selon que le train s'oriente vers l'une ou l'autre des directions. Un embranchement de 1,6 km partant de la gare desservira également la station balnéaire de Préfailles au sud, qui dépendait jusqu'alors de la commune.

En 1908, à la suite de diverses querelles politiques, économiques et religieuses, la loi du 19 février organise le démembrement de la commune de la Plaine pour permettre la création de la commune de Préfailles. La commune de la Plaine devient la Plaine-sur-Mer par décret, le .

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à La Plaine-sur-Mer comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

En 1947, face au succès grandissant des automobiles et autobus, la ligne de train Pornic - Paimbœuf est fermée.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur aux six poissons d'argent posés en fasce 2, 2 et 2 ; au chef d'or chargé d'un pétoncle de sable veiné d'argent.
Commentaires : Les six poissons symbolisent les six plages de la commune : Le Cormier, La Govogne, Port-Giraud, Mouton, Joalland et La Prée ; le fond d'azur représente l'océan qui borde tout le nord du territoire. Un gisement de pétoncles de mer était connu dès l'Antiquité au nord de la pointe Saint-Gildas. La coquille de pétoncle servait à polir le marbre. Le pétoncle rappelle ici qu'autrefois les côtes de la commune recélaient de nombreux gisements de ce coquillage mais également que les grèves de la Plaine-sur-Mer sont réputées et propices à la pêche à pied. Le chef du blason est aux couleurs or et sable du blasonnement du pays de Retz : d'or à la croix de sable, rappelant l'appartenance de La Plaine-sur-Mer au pays de Retz. Blason conçu par M. Ferrand (délibération municipale du ).

Il est à remarquer que, depuis une dizaine d'années, le blason employé par la commune s'est progressivement modifié. En effet, le pétoncle de sable veiné d'argent a tendance à s'inverser en un pétoncle d'argent veiné de sable, voire simplifié en un pétoncle d'argent. Outre le fait que cette altération élimine la référence faite aux armes du pays de Retz, cette modification constitue aussi une erreur majeure d'un point de vue héraldique comme entorse à la règle de contrariété des couleurs : « jamais métal sur métal, ni émail sur émail. ». Dans ce cas précis, argent se retrouvant sur or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 mai 1953 Joseph Bahuaud DVD  
mai 1953 juin 1973
(démission)
Michel Guisseau
(1928-2018)
DVD Commerçant
juin 1973 mars 1989 Emmanuel Houssay SE  
mars 1989 juin 1995 Michel Guisseau[22]
(1928-2018)
DVD Commerçant
Conseiller général de Pornic (1976 → 1998)
Conseiller régional (1979 → 1986)
juin 1995 mai 2020 Michel Bahuaud[Note 4] UMP-UDI Aviculteur
Vice-président de la CC de Pornic (2002 → 2016)
2e vice-président de Pornic Agglo Pays de Retz (2017 → 2020)
mai 2020[23] En cours Séverine Marchand   Employée d'architecte, ancienne adjointe
3e vice-présidente de Pornic Agglo Pays de Retz (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Selon le classement établi par l'Insee, La Plaine-sur-Mer fait partie de l'aire urbaine, de l'unité urbaine et du bassin de vie de Saint-Brevin-les-Pins et de la zone d'emploi de Saint-Nazaire[24]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 99 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 1 % dans des zones « très peu denses »[25].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

En 1908, la commune cède Préfailles.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

En 2021, la commune comptait 4 478 habitants[Note 5], en augmentation de 10,35 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4201 1851 2141 2021 4001 4431 4921 4291 446
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4161 4261 4291 4361 5031 5431 5741 6001 618
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 7031 1621 1101 2191 2111 1961 1911 321
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 4751 6351 7972 0062 1042 5133 4743 7473 977
2018 2021 - - - - - - -
4 3694 478-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 124 hommes pour 2 245 femmes, soit un taux de 51,38 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
9,4 
75-89 ans
10,3 
28,2 
60-74 ans
29,0 
19,5 
45-59 ans
18,4 
14,6 
30-44 ans
16,1 
12,1 
15-29 ans
9,8 
15,2 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.

L'un des éléments du patrimoine de cette commune est son église. Un premier édifice religieux, l'église de Notre-Dame de la Plaine fut construit aux environs de l'an mil, par les moines de Geneston. Cette église dépendait alors de l'abbaye de Sainte-Marie de Pornic. L'édifice fut remanié à plusieurs reprises pour lui donner son aspect actuel.

L'une des particularités architecturales est son clocher carré. Construit sur une protubérance naturelle, sa flèche servit d'amer durant des siècles. Puis le , un ouragan détruisit complètement le clocher, et fragilisa le reste de la structure. La reconstruction de l'édifice eut lieu en 1845 et fut à la charge de l'État, la commune étant trop pauvre pour assumer la dépense s'élevant à 8 000 francs. La base du clocher fut élargie, sa flèche n'existe plus.

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Vie locale[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une médiathèque qui porte le nom du poète Adolphe-Marie-Joseph Rousse, né en 1838 à La Plaine-sur-Mer.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Des professionnels de la santé sont présents sur la commune. On y trouve un cabinet médical, des infirmiers, une pharmacie et un service de taxis-ambulances. Des praticiens spécialisés exercent aussi : orthophoniste, masseurs-kinésithérapeutes, ostéopathe, dentiste. La maison de retraite l'Accueil de la Côte de Jade héberge des personnes âgées.

Enseignement[modifier | modifier le code]

  • École Publique René Cerclé
  • École Privée Notre-Dame

Jumelages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Tué à Pornic.
  4. Réélu en 2001, 2008 et 2014.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre La Plaine-sur-Mer et Saint-Nazaire », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Pte de Chemoulin », sur la commune de Saint-Nazaire - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Pte de Chemoulin », sur la commune de Saint-Nazaire - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Saint-Nazaire », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a et b Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  20. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  21. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
  22. « La Plaine-sur-Mer. Michel Guisseau, ancien maire, s'est éteint », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  23. « La Plaine-sur-Mer. Séverine Marchand devient le 28e maire de La Plaine », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  24. « Commune de La Plaine-sur-Mer (44126) », Insee (consulté le ).
  25. « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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  32. Comité de Jumelage