La Pellerine (Mayenne)

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La Pellerine
La Pellerine (Mayenne)
La mairie.
Blason de La Pellerine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Ernée
Maire
Mandat
Fernand Coget
2020-2026
Code postal 53220
Code commune 53177
Démographie
Population
municipale
299 hab. (2021 en diminution de 14,33 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 18′ 56″ nord, 1° 02′ 59″ ouest
Altitude 208 m
Min. 158 m
Max. 236 m
Superficie 8,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fougères
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ernée
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Pellerine
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La Pellerine

La Pellerine est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 299 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 967 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Pellerine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fougères, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,7 %), terres arables (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (3,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de "La Pellerine" est lié au chemin gravelais ("chemin empierré"), nom donné à un tronçon du chemin de Cocaigne, ancienne voie gallo-romaine qui reliait « le Cotentin à la Gascogne » et devenue un itinéraire des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ; un demi-kilomètre au sud du bourg de cette commune se trouve le lieu-dit La Gascoignerie, qui rappelle la direction méridionale vers laquelle allait ce chemin.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune a été le théâtre de deux combats au cours de la Chouannerie en février et en .

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1965   François Manceau    
(avant 2001) mars 2008 Michel Peudenier   Agriculteur
2020 Pierre Chataigner[14] SE Agriculteur
2020 En cours Fernand Coget    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 299 habitants[Note 4], en diminution de 14,33 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
438309305371381347392374389
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
416412419389390420421405376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
360353327309321302282298300
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
303288296327321291308314301
2014 2019 2021 - - - - - -
345305299------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

L'Église Saint-Quentin.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

La Pellerine dans la littérature[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de La Pellerine (Mayenne) Blason
D’azur, à un casque d’or, mantelé d’argent, à deux corneilles de sable, becquées et membrées d’or.
Détails
L’argent et les deux corneilles sont la reprise d’une partie du blason de Cornilleau seigneur de La Pellerine de 1570 à 1668. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour la commune, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

Le mantelé indique que le village est sur un petit mont. Sa couleur azur signifie que ce mont est le point de départ de plusieurs sources.

Le casque est le symbole iconographique de Quentin le saint patron de La Pellerine.

Les ornements sont deux deux gerbes de blé d’or, mises en sautoir par la pointe et liées de sable afin d’honorer l’activité agricole.

Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[19].
  1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1089
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre La Pellerine et Fougères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fougeres », sur la commune de Fougères - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fougeres », sur la commune de Fougères - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Réélection 2014 : « Pierre Chataigner réélu maire avec 10 voix sur 11 », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. La Pellerine sur le site de l'Institut géographique national (Visualiser le lien [archive]).