La Geneytouse
La Geneytouse | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Canton | Saint-Léonard-de-Noblat | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Noblat | ||||
Maire Mandat |
Alain Faucher 2015-2020 |
||||
Code postal | 87400 | ||||
Code commune | 87070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Geneytousois | ||||
Population municipale |
942 hab. (2016 ![]() |
||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 47′ 09″ nord, 1° 28′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 335 m Max. 484 m |
||||
Superficie | 19,35 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | lageneytouse.fr | ||||
modifier ![]() |
La Geneytouse (La Janestosa en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Geneytousois[1].
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La Geneytouse est située sur la route départementale 979 (D 979) entre Limoges et Eymoutiers. Les Allois, ancienne commune de la Haute-Vienne, situés un peu plus près de Limoges sur la même D 979, appartient à la commune depuis son rattachement à La Geneytouse en 1829.
Relief[modifier | modifier le code]
La commune est divisée en deux parties par une colline traversant la commune d'est en ouest et sur laquelle se trouve la D 979. Au nord les ruisseaux descendent vers la Vienne et au sud vers la Briance.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune n'est traversée par aucune rivière importante et, comme indiqué ci-dessus fait intégralement partie du bassin versant de la Vienne, soit directement, sous par un de ses affluents, la Briance.
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routière[modifier | modifier le code]
- la D 979 (entre Limoges et Eymoutiers, et même au-delà). Ce secteur a connu plusieurs modifications de statut. Ainsi en 1933, comme plus de 50 000 km de routes en France à la même période, cette route devient une nationale, la N 679 qui va de Limoges à Saint-Flour (Cantal) et redevient départementales dans les années 1970, comme la quasi-totalité des nationales créées dans les années 1930, le 1er janvier 1974.
- la D 7 B qui relie Saint-Léonard-de-Noblat au département de la Corrèze via Saint-Germain-les-Belles et Meuzac. C'est le trajet d'une des variantes de la via Lemovicensis (le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui traverse le Limousin) à partir de Saint-Léonard-de-Noblat, variante qui permet la jonction, en passant par Rocamadour, de la via Podiensis (qui relie Le Puy-en-Velay à Saint-Jacques).
- La D 12 A qui relie la D 979 à la D 12 qui, elle-même, va de la D 979 à quelques kilomètres à l'ouest de la commune à la Corrèze, via Saint-Paul et Linards
- la D 19 qui relie Saint-Léonard-de-Noblat à Saint-Yrieix-la-Perche. Un diverticule la D 19 A, relie le bourg voisin d'Eybouleuf à celui de la commune.
- la D 65 qui relie Saint-Léonard-de-Noblat à la commune du Vigen.
En plus des départementales La Geneytouse dispose de plusieurs vicinales.
Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]
La commune n'est traversée par aucune ligne ferroviaire, mais la ligne du Palais à Eygurande-Merlines, permettant la jonction de Limoges, Saint-Léonard-de-Noblat, Eymoutiers et, en Corrèze de Meymac et Ussel est accessible, via la gare de Saint-Léonard-de-Noblat. La gare importante la plus proche est celle de Limoges-Bénédictins à 31 km par cette ligne.
Transports aériens[modifier | modifier le code]
L’aéroport le plus proche est celui de Limoges-Bellegarde à 24 km à vol d'oiseau à l'ouest - nord-ouest.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1140, est attestée l'existence, près des Allois, dans le village de L’Abbaye de l’abbaye des Allois qui lui donne son nom. Les religieuses qu’elle accueillait été des bénédictines, suivant la règle de saint Benoît. En 1750, manquant d’argent pour payer les réparations que l’abbaye nécessitée, elles quittèrent les Allois pour s’installer dans un bâtiment de la Cité à Limoges. La rue qui longeait ce bâtiment, et abouti au sud sur le parvis de la cathédrale de Limoges, s'appelle depuis la rue des Allois.
En 1790, l'évêque fit distribuer aux paroisses sous sa tutelle les reliques de l'Ordre de Grandmont, dissous 18 ans plus tôt. L'église de La Geneytouse en reçut notamment de saint Étienne de Muret, le fondateur de l'Ordre, et de deux de ses compagnons.
L'ancienne commune des Allois a été rattachée à celle de La Geneytouse par l'ordonnance du 30 septembre 1829[3].
En 1882, en réparant l'église de La Geneytouse, on a trouvé derrière les boiseries du maître-autel, l'autel d'origine de style roman.
La commune dispose de deux monuments aux morts[4], l'un devant l'église et l'autre à l'intérieur. Les deux ne donnent pas la même liste de noms. En effet, en mai 1924,le presbytère est vendu pour financer le monument aux morts. Le 6 décembre 1925, le conseil municipal décide de faire figurer sur celui-ci,
- les noms des militaires morts pour la France, dont la transcription a été faite sur les registres d'état civil de la commune
- les noms des militaires morts pour faits de guerre, dont la transcription a été faite sur les registres d'état civil de la commune et dont les veuves pensionnées résident dans la commune
- les noms des morts pour la France, dont les familles fourniront un certificat attestant qu'ils ne sont inscrits sur aucun monument.
Un des conseillers municipaux exige, lui, que ce monument porte les noms de tous ceux proposés par les familles. La polémique éclate, au niveau national, quand le journal royaliste L'Action Française et Agricole publie, le 30 mai 1926, un article où il attaque les « édiles rouges de La Geneytouse ». Le journal régional, Le Populaire du Centre, répond à ses attaques. Le problème c'est donc finalement réglés par la création de ces deux monuments.
Toponymie[modifier | modifier le code]
En 1793, l'ancien nom de la commune[5] était Lageneytouse.
Elle devient La Geneytouze en 1801, avec un z.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Jumelage[modifier | modifier le code]
La commune de La Geneytouse et celles d’Eybouleuf, de Royères et de Saint-Denis-des-Murs réunies au sein de l’association de jumelage « Noblat Aigues vives », viennent de signées, le 14 août 2014, un serment de jumelage avec Sant'Agata sul Santerno une commune italienne d’Émilie-Romagne.
Démographie[modifier | modifier le code]
Entre 1821 et 1831, l'ancienne commune des Allois ayant été rattachée à la commune de La Geneytouse, la population de cette commune passe de 563 habitants à 800. La nouvelle commune de La Geneytouse atteint son maximum de population, 1158 habitants, en 1891. Elle atteint son minimum depuis cette unification en 1968 avec seulement 608 habitants, soit une baise de 47,5 % de sa population en 77 ans. Dès le recensement suivant elle commence une remontée de son nombre d'habitants qui lui donne, en 2011, une population supérieure de celle de 1946 avec 817 habitants, contre 793 à l'époque.L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2016, la commune comptait 942 habitants[Note 1], en augmentation de 15,3 % par rapport à 2011 (Haute-Vienne : -0,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
La commune à la particularité de disposer deux villages au même nom, Bourdelas, situés à environ 900 m l'un de l'autre.
- Château de Puy Joubert - XVIIe siècle, résidence de la famille Lajoumard de Bellabre
- Château du Puy Faucher - XIXe siècle
- Château du Mas-le-Seuvre - XVIIIe siècle
- Église le l'Assomption-de-la-Saint-Vierge, l'église paroissiale de la Geneytouse, XIe siècle remaniée plusieurs fois jusqu'au XXe siècle
- les ruines de l'abbaye des Allois[12]
- la plus petite Bibliothèque de France[13] datant des années 1990.
- salle de concert : plan de culture qui accueille de nombreux artistes[14].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le 7 avril 2011)
- Carte IGN sur Géoportail
- Abbé André Lecler, Dictionnaire historique et géographique de la Haute-Vienne, Limoges, Réimpression en un seul vol., Marseille, Laffitte, , 912 p. p., p. 356 à 359
- Jean-François Julien, La Haute-Vienne secrète – 100 commune à découvrir (volume 2), Limoges, Hors série du Populaire du Centre, , 144 p p., P. 46 et 47
- « Notice communale de La Geneytouse », sur cassini.ehess.fr (consulté le 7 septembre 2014)
- « Les maires de la commune » (consulté le 7 avril 2011)
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Mérimée : Abbaye de Bénédictines Notre-Dame, Saint-Laurent, Sainte-Victoire », sur www.culture.gouv.fr (consulté le 7 avril 2011)
- « Photo », sur www.jpr-photo-limoges.com (consulté le 7 avril 2011).
- « La Maison du Berger - La Geneytouse », sur www.la-grange-cie.com (consulté le 7 avril 2011)