La Galaxie Internet

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La Galaxie Internet est un essai de Manuel Castells publié en 2001 chez Oxford University Press.

Il s'agit d'un essai sur les transformations de l'économie, de la politique et de la société à la suite de l'apparition d'Internet. Le titre du livre est inspiré de La Galaxie Gutenberg de Marshall McLuhan[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

La Galaxie Internet est publié deux ans après la parution de la trilogie l'Ère de l'information[2], dans laquelle Manuel Castells fait une réflexion sur l'évolution du capitalisme à l'ère de l'essor des nouvelles technologies de l'information et de communication. La Galaxie Internet constitue, selon certains, un prolongement de cette trilogie puisqu'il aborde les mêmes thèmes mais en se concentrant particulièrement sur l'influence d'internet sur la société[3],[4].

Le livre est séparé en 9 chapitres. L'auteur commence en exposant l'histoire de l'Internet en mettant l'accent sur son développement entre les années 1962 et 1995, soit l'apparition d'ARPANET et du World Wide Web qui auraient largement contribué à son essor. Il analyse ensuite les transformations de l'économie, de la politique et de la société à la suite de l'apparition d'Internet. Il aborde aussi les thèmes de la fracture numérique et des défis de la société en réseaux.

La culture d'Internet[modifier | modifier le code]

La majeure partie du livre est consacrée à la théorie de Castells selon laquelle Internet serait le produit de quatre cultures:

Les chercheurs[modifier | modifier le code]

Internet naît dans les milieux universitaires, plus précisément dans les centres de recherche occupés par des intellectuels, des professeurs et des étudiants.

Les hackers[modifier | modifier le code]

Ce serait grâce à la culture hackers que l'idée de liberté de partage et de coopération valorisée sur Internet serait née. Le but des hackers serait de veiller à la préservation de l'Internet comme « bien collectif ».

Les communautés virtuelles[modifier | modifier le code]

Ce sont les différents utilisateurs d'internet qui ont contribué à la production culturelle, c'est-à-dire les messageries, les jeux multijoueur, les forums et toute forme de sociabilité virtuelle. Contrairement aux hackers qui ont bâti la technique d'internet, les communautés virtuelles en ont construit l'utilisation.

Les entrepreneurs[modifier | modifier le code]

Castells explique que « La grande expansion d’Internet, celle qui l’a propulsé des cercles fermés des experts et des communautés à l’ensemble de la société a été l’œuvre des entrepreneurs »[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Madanmohan Rao, « Review of The Internet Galaxy », sur TechSparks.com (consulté le 7 octobre 2014)
  2. L'ère de l'information, Manuel Castells : (Vol. 1, La société en réseaux, 1998 ; Vol. 2, Le pouvoir de l’identité, Fayard, 1999 ; Vol. 3, Fin de millénaire, Fayard, 1999)
  3. Shyamkrishna Balganesh, « Freedom and the internet: a review of The Internet Galaxy by Manuel Castells », sur International Journal of Communications Law and Policy (consulté le 2 octobre 2014)
  4. Jean-François Hersent, « La Galaxie Internet, sur Bulletin des Bibliothèques de France (consulté le 2 octobre 2014)
  5. Manuel Castells (2001), La Galaxie Internet. Paris: Fayard. (p. 73-74.)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Manuel Castells (2001), La Galaxie Internet. Paris: Fayard. (p. 73-74)
  • Castells (1998), L'ère de l'information. Vol. 1, La société en réseaux, Paris: Fayard
  • Castells (1999), L'ère de l'information. Vol. 2, Le pouvoir de l’identité, Paris: Fayard
  • Castells (1999), L'ère de l'information. Vol. 3, Fin de millénaire, Paris: Fayard

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]