La Faute à Voltaire

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La Faute à Voltaire

Réalisation Abdellatif Kechiche
Scénario Abdellatif Kechiche
Acteurs principaux
Sociétés de production Jean-François Lepetit
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 130 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Faute à Voltaire est un film français réalisé par Abdellatif Kechiche et sorti en 2000.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Jallel, un jeune Tunisien, immigre clandestinement en France. Ce n'est pas le pays de cocagne dont il avait rêvé, mais il s'adapte bien à Paris où il fait toutes sortes de rencontres : Nassera, une jeune mère célibataire qui refuse à la dernière minute de l'épouser, des clochards avec qui il vit dans un foyer et Lucie, qui souffre de troubles psychiatriques.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le film était prévu de longue date : dans La Faute à Voltaire, le personnage principal, Jallel, vend dans le métro Macadam, un journal de rue, et annonce au programme « une réduction de 15 % sur le film La Graine et le Mulet », film qui sera effectivement tourné sept ans plus tard, mais dont Abdellatif Kechiche avait déjà le projet.

Critiques[modifier | modifier le code]

La critique donne un jugement assez positif au film. Pour Les Inrockuptibles « si on veut bien considérer que La Faute à Voltaire est quand même une première œuvre (ce qu'on aurait tendance à facilement oublier tant elle est aboutie…), l’ensemble est porté par une gaieté têtue, un refus de la moindre noirceur facile, qui lui permet de faire oublier ces menus défauts[1]. » Tout en indiquant que son avis divise la rédaction à sa sortie, Louis Guichard juge dans Télérama « que le film s'essouffle et s'effiloche au bout d'une heure et demie (il dure 2h10), en mal de cap et de rythme (...) Le revers de son style apparaît : la longueur des scènes est plus contestable, les louvoiements de la mise en scène, moins heureux[2]. Selon Alexis Nouss[3], « le film met efficacement en scène les destins convergents des étrangers clandestins, des descendants d'immigrés et des marginaux sociaux les amenant à former une communauté ».

Distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Bonnaud, « La Faute à Voltaire », Les Inrockuptibles,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « La Faute à Voltaire », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Alexis Nouss, La Condition de l'exilé. Penser les migrations contemporaines, Paris, éditions Maison des Sciences de l'Homme, coll. « Interventions », 2015 (ISBN 9782735119998), p. 90.

Liens externes[modifier | modifier le code]