La Faloise

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La Faloise
La Faloise
Entrée du château en 2008.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité CC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Cédric Boquet
2022-2026
Code postal 80250
Code commune 80299
Démographie
Gentilé Faloisiens
Population
municipale
227 hab. (2021 en augmentation de 5,09 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 00″ nord, 2° 20′ 30″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 158 m
Superficie 9,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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La Faloise

La Faloise est une commune française du sud de la Somme, limitrophe du département de l'Oise.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans la vallée de la Noye, La Faloise est un village picard desservi par la route départementale 193, à mi-chemin entre les bourgs d'Ailly-sur-Noye et de Breteuil (Oise). La localité se trouve à environ 25 km au sud d'Amiens et à 112 km au nord de Paris, sur le tracé de la Méridienne Verte.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Folleville, Paillart, Chaussoy-Epagny, Chirmont, Esclainvillers et Hallivillers.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Méandre de la Noye en aval du village.

Le village est drainé par la Noye, affluent de la rive gauche de l'Avre, affluent de la Somme par l'Avre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-les-Merles à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Paysages[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est composé de la vallée de la Noye et du plateau qui l'entoure. Le village est édifié à flanc de coteau.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Faloise est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (3,9 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La Faloise est un village aux maisons traditionnelles et pittoresques. Quelques constructions récentes apparaissent dans le paysage, aussi la population, aujourd'hui relativement peu importante, est-elle sans doute appelée à augmenter.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 110, alors qu'il était de 105 en 2015 et de 107 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Faloise en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) inférieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,1 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à la La Faloise en 2020.
Typologie La Faloise[I 1] Somme[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,2 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,7 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,1 8,4 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Le village dispose de la gare de La Faloise, sur la ligne de Paris-Nord à Lille et desservie par des trains TER Hauts-de-France, circulant entre Creil et Amiens.

Il est traversé par l'un des chemins de Compostelle, le sentier de grande randonnée GR 124[13]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Falosia est relevé dès 1164. Suivront Falesia en 1177,1790 et 1240 ; La Faloise en 1251[14] ; puis Faloise, Faloisia en 1301 ; Faloize en 1567 ; La Falloize en 1589 ; La Saloye en 1579 ; La Salloye en 1626 ; Falloise en 1648 ; La Falloise en 1657 ; Fallois en 1701 ; La Faloise en 1757 ; La Fallaise en 1761 ; Lafaloise en 1801[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

La proximité de la voie romaine reliant Amiens et Senlis fait du village un lieu d'étape très vraisemblable[14].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La Faloise naît autour d'un château construit au XIIe siècle, puis pillé en 1358, lors de la guerre de Cent Ans. Reconstruit au début du XVe siècle par les Bourguignons, il est attaqué et pris par les Anglais en 1442. Il redevient propriété des Bourguignons et Charles le Téméraire, de retour d'une défaite à Beauvais, s'y installe. Lorsqu'il meurt en 1477, les « villes de la Somme » reviennent à la couronne française et le château perd son influence. La Faloise est alors aux mains des Montmorency, seigneurs de Breteuil[14].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Lors des Guerres de Religion, au milieu du XVIe siècle, le prince de Condé épouse Éléonore de Roye et devient alors seigneur de La Faloise. À partir de la fin du siècle, le village connaît plusieurs assauts, étant successivement pris par les Ligueurs, les Royalistes puis les Espagnols.

La population est décimée par la peste en 1668.

La seigneurie de La Faloise a appartenu aux familles de Lorraine Vaudemont, de Roye, de Bourbon Condé, de Béthune Sully. En 1736, elle est achetée par Paul Maximilien Hurault, marquis de Vibraye, colonel d'un régiment de dragons, Lieutenant Général des armées, dont le fils la vend en 1776 à Louis du Gard, écuyer ordinaire de la Grande Écurie du roi. En 1793, Louis du Gard revend le domaine de La Faloise à Alexandre Joseph Debray, qui le revend en 1804 à Louis-Frédéric Bourgeois de Mercey[16]. La famille de ce dernier conserve le domaine jusqu'au début du XXe siècle.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Louis du Gard, seigneur de La Faloise, d'Hébécourt, etc, est électeur pour la noblesse à l'assemblée générale des trois ordres pour le bailliage d'Amiens des - dans le cadre de la préparation des États généraux de 1789[17].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

La gare, au début du XXe siècle.
La création de la station date de 1846.

La période révolutionnaire voit le village se restructurer et s'industrialiser, La Faloise étant alors renommée pour la fabrication des clous façonnés à la main[18]. Cette prospérité durera jusqu'aux alentours de 1850. En 1846, le chemin de fer dessert le village, avec la mise en service de la ligne de Paris-Nord à Lille et de la gare de La Faloise.

Le village est envahi par les Allemands durant la guerre franco-allemande de 1870.

En 1910, la gare est marquée par un accident survenu le , au cours duquel trois cantonniers de la Compagnie des chemins de fer du Nord sont écrasés par un train. Un mémorial édifié sur l'un des quais représente Jean Hein qui a les doigts pris sous un rail et ne peut s'échapper. Son collègue, Adolphe Cras, s'efforce de le délivrer tandis qu'Alcide Foy tente d'arrêter le rapide par un signal désespéré.

Première Guerre mondiale
Rencontre entre le Général Mangin et Georges Clémenceau, Président du Conseil en 1918 à La Faloise.

Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à proximité de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme[19].

L'attaque allemande de l'offensive du printemps du sur le front Saint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d’étendre son front lors de la bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux Français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre, et les combats ont concerné le village[20],[21],[22],[23],[24].

Deuxième Guerre mondiale

L'église, incendiée en 1940, est reconstruite après la guerre.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye[25], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [26], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au District du Val de Noye, créé en 1994.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d'Avre, Luce et Moreuil[27], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[28],[29]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[30] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [31] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [32], qui prend effet le .

La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
juillet 1813 1820 Amable François Martinet[33]   Capitaine de la garde nationale de Boulogne
Propriétaire cultivateur au Rosoy (annexe de La

Faloise)
Suppléant de la justice de paix du canton d'Ailly-sur-Noye
Conseiller d'arrondissement de Montdidier (1816 → 1820)
Mort en fonction

         
1997[34] juillet 2017 Jean-Claude Leclabart[35],[36] DVD
puis LREM
Agriculteur et dirigeant d'une entreprise de négoce
Député de la Somme (4e circ). (2017 → )
Président de la CC du Val de Noye (2001 → 2016)
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
juillet 2017[37] mai 2020[38] Daniel Leroux   Exploitant agricole retraité
mai 2020[39] mars 2022[40] Marc Legrand[41]   Directeur régional honoraire France Télécom
Ancien vice-président de la Mutuelle Générale
Démissionnaire
mai 2022[42] En cours
(au 6 juin 2023)
Cédric Boquet   Technicien

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 227 habitants[Note 4], en augmentation de 5,09 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339332339341395401393390373
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
344368345365321323343307304
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
312324292277276247238250248
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
224248207184210210235239213
2017 2021 - - - - - - -
231227-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional Le Courrier picard indique en 2020 « Le comité des fêtes organise la fête locale, la réderie, le repas des aînés et l’arbre de Noël des enfants. La société de chasse compte une dizaine de chasseurs qui alimentent mangeoires et abreuvoirs pour la petite faune. Ils organisent chaque année un ball-trap qui a une réputation régionale. En collaboration avec les pêcheurs, ils participent chaque année à l’opération « Nature propre », organisée par le conseil régional. Les pêcheurs gèrent une partie du parcours de la Noye (rivière de 1re catégorie) et deux étangs où ils organisent deux concours de pêche par an
L’association « La Falesia » organise le feu de la Saint-Jean avec repas au bord de l’eau et pour la 20e année consécutive, elle a installé une crèche grandeur nature sur la place de la salle des fêtes. Enfin le club des aînés rassemble chaque jeudi les anciens pour partager jeux de carte ou de société[38] ».

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le mur de soutènement de l'église et l'escalier menant de la rivière à l'église, ainsi qu'au château.
  • Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge du XVIe siècle[51],[52].
Sa création remonterait au XIIe siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée au XIXe siècle, avec son campenard. Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d’anciennes pierres du château, avant d’être rendue au culte en 1952. Elle n'est dotée à nouveau d'une cloche qu'en 1993.
En 2020, une artiste plasticienne de la commune, Christine Dhaenens, a offert une sculpture de saint Vincent de Paul, qui a prêché dans la paroisse voisine de Folleville[53] Le chevet de l'église est soutenu par d'importants murs de soutènement.
La Faloise, monument aux morts de Louis Leclabart.
Visible avant l'entrée dans le village (à droite en venant de Folleville), il est intéressant par l'originalité de sa sculpture représentant un homme debout se recueillant, chapeau à la main, sur une tombe (croix de bois sur laquelle est posé un casque).
La majorité des monuments décorés par des personnages au pied d'une tombe montrent en effet - comme à Corbie ou à Guise - un(e) enfant, une épouse, une mère ou un frère d'armes. Le personnage sculpté à La Faloise est un homme âgé, vraisemblablement un père, homme de la terre, faisant une pause lors de son travail. Il a la manche de sa chemise retroussée au-dessus du coude, ses mains sont manifestement celles d'un travailleur manuel et il tient une sorte de bêche, un louchet à tourbe.
Cet édifice (daté de 1922 et mentionnant l'identité de ses créateurs, Louis Leclabart – également concepteur des monuments aux morts d'Abbeville, Marcelcave, Arry et Beaugrand[55],[56]) est ainsi un témoignage d'une activité locale aujourd'hui disparue.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion.
Érigée sur le versant droit (donc sur le côté est) de la large vallée, on la découvre en venant de Folleville ou de Esclainvillers. Une plaque, apposée au-dessus de sa porte en plein cintre, mentionne : « Cette chapelle reconstruite en 1835 a été restaurée en 1889 avec le concours de tous les habitants.[58]. »
  • La vallée de la Noye.
  • Chapelle funéraire de la famille de Mercey, près du cimetière, dans le bois, édifiée dans le style néo-gothique[58].
  • Chapelle du Rosoy. Elle daterait de 1209, année du démembrement de la paroisse d'Esclainvillers, à la demande du seigneur local. La chapelle actuelle date du XIXe siècle, elle est placée sous le vocable de Saint-Samson. Des sources ferrugineuses y étaient supposées guérir les malades d'infections[58].

La Faloise dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Louis Aragon dans le poème, Le Conscrit des cent villages du recueil La Diane française (1946), cite La Faloise au vers 29. Écrit dans la clandestinité au printemps 1943, ce poème fut un acte de résistance intellectuelle, pendant la Seconde Guerre mondiale[59].

Émile Zola a nommé un des personnages de la saga des Rougon-Macquart Hector de La Faloise[60].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à la La Faloise » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Faloise - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Faloise - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Somme » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre La Faloise et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Monique Bieri, « Des randonnées pour festoyer autour du chemin de Compostelle depuis Ailly-sur-Noye, Rocquencourt, La Faloise, jusqu’à Folleville : « Convergences pédestres sur le GR 124 », ce sont trois randonnées locales qui célébreront les 25 ans de l’inscription des chemins de Compostelle au patrimoine de l’Unesco. Leur arrivée se fera Folleville. Rendez-vous mardi 25 juillet 2023 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a b et c Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, M Boucher, 1899, archives départementales de la Somme Lire la notice en ligne, sur le site des archives départementales.
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 352 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Poujol de Fréchencourt, « La Seigneurie de La Faloise », Bulletin de la Société des Antiquaires de Picardie, tome 22,‎ , p. 98 à 104.
  17. Jean-Michel Schill, Dictionnaire du personnel politique du département de la Somme : 1787-2021, Amiens, Archives départementales de la Somme, , 3e éd. (1re éd. 2011), 566 p. (lire en ligne [PDF]), p. 190
  18. M. de Guyencourt, « Compte-rendu des travaux de la société pendant les années 1920-1921 », Bulletin de la Société des antiquaires de Picardie,‎ 3e et 4e trimestre1921, p. 308-314 et notamment 312 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  19. Section photographique de l'armée, « Photo : La Faloise. Une rue et convoi de prisonniers allemands », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  20. Section photographique de l'armée, « Photo : La Faloise (près et au sud). Route d'Epagny. Position de batterie de la 191e batterie du 109e régiment d'artillerie. Canon de 155 Schneider », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : La Faloise (près et au sud). Route d'Epagny. Position de batterie de la 191e batterie du 109e régiment d'artillerie. Canon de 155 Schneider », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Section photographique de l'armée, « Photo : La Faloise (près et au sud). Route de La Faloise à Epagny. Mise en batterie d'un 155 Schneider dans un champ », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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