La Coccinelle à Mexico

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La Coccinelle à Mexico
Description de cette image, également commentée ci-après
Réplique de Choupette, à la Cité du Cinéma (Saint-Denis).
Titre original Herbie Goes Bananas
Réalisation Vincent McEveety
Scénario Don Tait
Acteurs principaux
Sociétés de production Walt Disney Productions
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie
Aventure
Fantastique
Durée 93 minutes (h 33)
Sortie 1980

Série La Coccinelle

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Coccinelle à Mexico (Herbie goes bananas) est un film américain réalisé par Vincent McEveety, sorti en 1980.

Il appartient à la série La Coccinelle, dont c'est le 4e épisode.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Pete Stanchek, neveu de Jim Douglas hérite de Choupette la célèbre Coccinelle frappée du no 53. Accompagné de son ami Davie Johns pour la récupérer à Puerto Vallarta, ils se font subtiliser leur portefeuille par un orphelin nommé Paco, qui vole peu après le portefeuille de pilleurs de vestiges incas, à la recherche d'or. Les deux groupes le poursuivent à l'aide de la police locale et retrouvent leurs portefeuilles avec tout leur contenu, à l'exception d'un bout de film permettant de localiser les ruines intéressant les pilleurs, que Paco a gardé avec lui.

Choupette sauve Paco de la police en l'abritant dans son capot et en poussant ses célèbres pointes de vitesse, avec Pete et Davie à son bord. Enchantés, ceux ci décident de faire embarquer la voiture (avec Paco resté dans le capot) par bateau afin de participer au grand prix du Brésil. À bord ils décident de se rapprocher de Mélissa, jeune archéologue en voyage avec sa riche tante Louise, afin d'obtenir un sponsoring pour la course.

Pendant ce temps dans les soutes du bateau Choupette apportera le repas d'un ouvrier à Paco. Ils seront tous les deux pris au piège et seront enfermés. Paco décide d'appeler Choupette, Ocho (huit en espagnol car 5 + 3 = 8). Choupette tentera alors de libérer Paco et en payera le prix, elle sera passée par-dessus bord !

Que deviendra Paco ? Comment s'en sortira Choupette ? Comment Pete et Davie vont-ils pouvoir faire leur course et retrouver Choupette ? Les pilleurs du lieu Inca parviendront-ils à leurs fins ? Tante Louise arrivera-t-elle à conquérir le cœur du capitaine ?

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : Leonard Maltin[1], Mark Arnold[2] et IMDb[3]

Version française[modifier | modifier le code]

  • Paroles des chansons : Natacha Nahon
  • Direction artistique : Roger Rudel
  • Adaptation française : Georges Dutter
  • Version française réalisée par Société Parisienne de Sonorisation S.P.S.

Distribution[modifier | modifier le code]

Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : Leonard Maltin[1], Mark Arnold[7] et IMDb[3]

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1980, le film La Coccinelle à Mexico a été nommé 2 fois et n'a remporté aucune récompenses[8].

  • The Stinkers Bad Movie Awards 1980 :
    • Pire suite,
    • Pire performance d'un enfant dans un rôle vedette pour Joaquin Garay III.

Sorties cinéma[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Le , quelques mois avant la sortie du film, Vernon Scott écrit un article sur cette production[9]. Scott explique que malgré l'arrêt des ventes de Coccinelles Volkswagen aux États-Unis depuis plusieurs années, l'héroïne du film Un amour de Coccinelle (1968) est toujours populaire[9]. Les trois premiers opus ont récolté 200 millions d'USD[9]. Don Tait produit le film et en écrit le scénario[9]. Pour lui, la Coccinelle Volkswagen est une métaphore du petit gars qui affronte les plus forts, un outsider auquel la plupart des spectateurs peut s'identifier[9]. La voiture possède une personnalité que d'autres modèles comme une Dodge ou une Oldsmobile n'ont pas[9]. Au sein de l'équipe de production des studios Disney, le personnage est réel et on en parle avec le déterminant « il » ou « lui »[9],[Note 1]. Kevin Corcoran, coproducteur du film, rappelle que le modèle de véhicule a été choisi à cause de sa forme animale, un beetle (« scarabée » en anglais)[9], traduit par coccinelle pour un aspect plus convivial. Danny Lee a travaillé sur les quatre films et a conçu les modifications du véhicule pour les effets spéciaux[9]. Il précise que c'est un modèle de 1964 et que 26 exemplaires ont été utilisés pour le film, la plupart trouvés dans l'agglomération de Los Angeles, dont certains, plus récents, ont été modifiés pour les faire correspondre au modèle initial[9]. Chaque véhicule a été acheté entre 800 USD et 1 500 USD mais une moyenne de 5 000 USD de travaux ont été nécessaires pour satisfaire aux exigences du scénario[9].

Une partie de la production a été réalisée au Mexique par une équipe dédiée à Guadalajara et Puerto Vallarta dans l'état de Jalisco[2]. Tait rapporte un fait étrange : les fans ne pouvant demander un autographe à la voiture, font à la place un graffiti sur la carrosserie[9]. L'équipe a du transporter le véhicule de Californie jusqu'au Mexique sous bâche pour ne pas attirer l'attention des fans[9]. Parmi les péripéties du film, la presse dévoile les suivantes : une chute au large depuis un bateau le long des côtes mexicaines, une conversion en taxi, une participation à une corrida, un combat avec un avion, et une traversée du canal de Panama[9].

C'est le dernier film de l'actrice Iris Adrian, un des piliers du studio depuis 1965, avant son décès en 1994[10]. Elle avait joué dans plusieurs comédies Disney comme L'Espion aux pattes de velours (1965), Un singulier directeur (1971) ou Un candidat au poil (1976).

Le film récolte 18 millions d'USD, un résultat moyen et ressort en salle dès 1981[10].

Le film a été diffusé à la télévision dans The Disney Sunday Movie en 1987 et dans The Magical World of Disney en 1989[11].

Accueil[modifier | modifier le code]

La Coccinelle à Mexico a été mal accueilli par les critiques et est considéré comme le plus mauvais de la franchise de La Coccinelle[12],[13]. La plupart des critiques de cinéma fait remarquer que la série arrive à bout de souffle, Leonard Maltin commentant qu'il y avait "une scène amusante où la VW devient matador; sinon, c'est strictement de la ferraille"[14] . Maltin (qui a noté le film 1½ sur 4) a ajouté que l'intrigue se jouait des acteurs "rencontrant toutes sortes d'obstacles 'hilarants' en cours de route"[14]. Phil Patton, auteur du livre Bug: The Strange Mutations of the World's Most Famous Automobile, a observé que la franchise était "en perte de vitesse et le film [...] est rempli de clichés et de stéréotypes" du sud de la frontière [le Mexique]"[15]. Pour Mark Arnold, la franchise s'arrête sur une blague nulle, celle du surnom « Ocho », somme des chiffres 5 et 3 du numéro de la voiture, et un film du même niveau que la blague[11]. Il note toutefois qu'une série télévisée a été produite en 1981 et une relance de la franchise a été tentée en 2005 avec Lindsay Lohan dans La Coccinelle revient[11]. Arnold considère ce film comme le chant du cygne de Walt Disney Productions tel que le studio était jusqu'alors et que le renouveau ne débute qu'en 1985, après l'arrivée de Michael Eisner[10]. Arnold note que le studio a pris le parti de produire des films plus adultes, certains classifiés PG, d'avoir recours à des acteurs en dehors de l'écurie Disney et aussi de ressources externes pour achever ses productions[10].

Le film a une note de 40% sur Rotten Tomatoes[16], tandis que sur Metacritic, il a une note moyenne pondérée de 55 sur 100 basée sur 4 critiques critiques, indiquant "des critiques mitigées ou moyennes".

Éditions en vidéo[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En français, bien que le personnage soit masculin, le déterminant privilégié est féminin car désignant une voiture

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Leonard Maltin, The Disney Films : 3rd Edition, p. 316.
  2. a et b (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 340.
  3. a et b « La Coccinelle à Mexico » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
  4. « Budget du film La Coccinelle à Mexico », sur JP box-office.com (consulté le ).
  5. « « La Coccinelle à Mexico – Classification » » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
  6. « Visa et Classification - Fiche œuvre La Coccinelle à Mexico », sur CNC (consulté le ).
  7. (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 341.
  8. « « La Coccinelle à Mexico - Distinctions » » ((en) récompenses), sur l'Internet Movie Database (consulté le ).
  9. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Vernon Scott, « Herbie's back on the road for his fourth Disney adventure », Lexington Herald-Leader, vol. 92, no 23,‎ , p. D-6 (38) (lire en ligne, consulté le )
  10. a b c et d (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 345.
  11. a b et c (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 344.
  12. (en) Janet Maslin, « Movie Review - Herbie Goes Bananas - DISNEY RIDES AGAIN », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. (en) « Herbie Goes Bananas : DVD Talk Review of the DVD Video », Dvdtalk.com (consulté le )
  14. a et b (en) Leonard Maltin, Leonard Maltin's Movie Guide, Signet Books, (ISBN 0-451-21265-7, lire en ligne), p. 563
  15. (en) Phil Patton, Bug: The Strange Mutations of the World's Most Famous Automobile, New York, Simon & Schuster, , 10–111 p. (ISBN 0-7432-0242-2, lire en ligne)
  16. (en) « Herbie Goes Bananas (1980) », Rotten Tomatoes
  17. « La Coccinelle à Mexico - Sortie DVD », sur dvdfr.com (consulté le ).

Annexe[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]